mardi 26 octobre 2010

Hung

Après quelques mois d'absence, voici un peu de nouveau sur le blog de Microfilm !

La chronique radio n'existe plus (Jura Première non plus d'ailleurs), raison pour laquelle mes interventions ne seront qu'occasionnelles et plus brèves qu'auparavant.

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un coup de coeur pour une série distribuée par Warner Home Entertainment en Suisse, il s'agit de "HUNG".

Pour résumer, c'est l'histoire d'un gars, la quarantaine, pour qui tout fout le camp. Sa femme un peu barjo la quitté, sa maison vient de cramer, ses gamins ados décident de vivre avec leur mère et lui se retrouve à dormir sous tente, dans son jardin, en attendant de pouvoir reconstruire sa maison.

Prof de sport, il ne gagne pas franchement bien sa vie et décide de suivre un cours avec un coach qui promet à ses participants de les transformer en miliionnaires.

Durant la première soirée de cours, le coach demande aux "élèves" de réfléchir sur leur talent, ce qu'ils savent faire de bien, sur le atout principal.

Notre anti-héros doit bien se rendre à l'évidence, il n'a aucun talent... Et malheureusement, son seul véritable atout ne lui semble pas "bankable"... A moins que ? Après réflexion, ça y'est, il est décidé. Il fera de son atout son métier et mettra au profit de ses dames son membre fort bien développé ! Vous voyez de quoi je parle, n'est-ce pas ?

Avec l'aide d'une collègue de cours qui devient son "mac", Ray démarre sa nouvelle activité accessoire et franchement, c'est super drôle et tendre à la fois !

La série à un côté très humain, l'accent est mis aussi sur les problèmes de société (un fils gay en pleine rupture, une mère dépressive-survoltée, une célibataire endurcie, etc.) qui rendent tous les personnages très attachants et parallèlement, on a aussi matière à rire franchement.

La série est composée de 12 épisodes de 27min chacun et relate chronologiquement les événements à la manière d'un film plus que d'une série.

Une série décalée, qui sort de l'ordinaire et qui tire son épingle du jeu !

A voir absolument !


vendredi 30 avril 2010

Avatar

C’était le film le plus attendu de l’année 2009 au cinéma, il est sorti il y a quelques jours en DVD et il est au sommaire de Microfilm aujourd’hui, c’est AVATAR de James Cameron !

L’histoire se déroule sur la planète Pandora. Les humains ont construit des bases militaires dans le but d’extraire un minerai rarissime et d’une valeur sans précédent. Les industriels sont sans scrupules et leur but est d’atteindre le gisement le plus important. Seul hic, un village d’autochtones est construit pile sur le gisement.

Parallèlement, une petite équipe de scientifiques étudie ces indigènes, les Na’vi, avec une technologie de pointe. Ils utilisent un système permettant aux humains de prendre le contrôle, à distance, d’un corps de Na’vi, créé directement à partir de leur propre ADN. Le principe est simple : on s’installe dans un caisson, on referme la boîte et la liaison démarre. Lorsque l’avatar (c’est-à-dire, le double version Na’vi) est en fonction, le véritable corps est plongé dans un profond sommeil. Dès que l’on coupe la liaison, c’est l’avatar qui sombre et le vrai corps qui se réveille.

L’ancien Marine Jake Sully, paraplégique, fait partie de l’équipe de chercheurs. Il est, à la base, mandaté par les militaires dans le but de s’intégrer aux Na’vi, de gagner leur confiance et de parvenir à les faire déménager de manière à ce que les militaires puissent accéder au gisement du fameux minerai.

L’enjeu est double pour Sully : non seulement, son avatar n’est pas paraplégique. Ainsi, lorsqu’il prend possession de son double Na’vi, il peut courir, sauter, grimper mais il y a également la promesse du colonel. S’il parvient à mener à bien sa mission, le colonel lui trouvera une place dans une clinique spécialisée qui pourra lui rendre l’usage de ses jambes.

Mais lorsque Sully fait la rencontre de Neytiri, une très belle Na’vi, les choses ne lui semblent plus autant évidentes. Petit à petit il apprend à connaître ce peuple dont les terriens ignorent tout, il comprend l’importance de l’emplacement de leur village et surtout, il s’attache à ces individus bien moins sauvages qu’ils n’y paraissent.

Mais les industriels et le colonel commencent à s’impatienter et bientôt, Jake Sully devra choisir son camp dans une bataille qui semble sur le point d’éclater.


Cliquez ici pour visionner la bande-annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=_y1axLOoVjM&feature=related

Lorsqu’il frappe, le réalisateur James Cameron frappe fort ! Depuis le succès phénoménal de Titanic, en 1997, le réalisateur s’est fait plutôt discret. Mais il revient en toute puissance avec ce long-métrage de toute beauté.

15 ans, c’est le temps qu’il a fallu à James Cameron pour mener à bien son projet. Si la réalisation d’Avatar a été si longtemps repoussée, c'est avant tout pour des raisons techniques : les effets spéciaux d’il y a 15 ans ne permettaient pas encore de donner vie à l'univers d'Avatar tel que le cinéaste l’imaginait.

Pour donner le plus de crédibilité possible au film, la planète Pandora a été imaginée jusque dans ses moindres détails par le cinéaste et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore, en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple pour lequel James Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propres.

Ce travail de longue haleine donne donc naissance à un film époustouflant, conçu pour être visionné en trois dimensions (hélas, aucune salle de cinéma de la région ne nous permet, pour l’instant, de profiter de cette technologie). Mais lorsque l’on regarde Avatar chez soi, on est quand même éclaboussé par des couleurs somptueuses, des ambiances magiques et des personnages intéressants et attachants.

Pour toucher un public extrêmement large, James Cameron a su réunir les justes ingrédients : de l’amour pour ces dames, de l’action pour ces messieurs, de la poésie et de la magie pour les plus sensibles et une petite morale écolo qui ne manquera pas de nous rappeler que notre Terre est un bien précieux que nous nous devons de préserver malgré, parfois, certains enjeux financiers.

Le scénario n’est pas des plus originaux, c’est vrai (il rappelle notamment l’histoire de Pocahontas) mais il séduit et surtout il nous embarque dans cette aventure dès les premières minutes jusqu’à la fin sans nous laisser le temps de nous ennuyer.

Bref, si tout le monde parle d’Avatar, ce n’est pas pour rien ! Un film à voir absolument.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

AVATAR est déjà rentré dans l'histoire du cinéma, puisqu'il a battu "TITANIC" en nombres de spectateurs et de recettes au niveau mondial.
Le génial JAMES CAMERON raconte avant tout une histoire simple, limpide et belle...
Il crée un univers propre, riche à foison, ce qui est de plus en plus rare dans les films à gros budgets récents.
JAMES CAMERON n'a pas perdu son goût des scènes musclées à la testostérone : quelques séquences d'actions d'anthologies viennent nous le rappeler. L'autre exploit de CAMERON, mais ce n'est pas nouveau avec lui, c'est de réussir un casting sans faute et pourtant sans véritable star en tête d'affiche (si l'on excepte SIGOURNEY WEAWER, d'une classe inouïe dans son second rôle).
En conclusion : AVATAR est un film tout simplement superbe par sa beauté des paysages mais aussi par tout l'univers pensé en détails de la planète PANDORA. On se laisse plonger dans cet univers féérique et on rêve pendant 2h30. Bravo Monsieur CAMERON !!!
AVATAR est la naissance d'une nouvelle grande saga !!! Au prochain en 2014.

mardi 20 avril 2010

Bad Lieutenant : Escale Nouvelle-Orléans

Ce matin c’est un polar qu’on vous présente au sommaire de Microfilm : « Bad Lieutenant : Escale Nouvelle-Orléans » avec Nicolas Cage.

L’histoire se déroule donc à la Nouvelle-Orléans, juste après le passage de l’ouragan Katrina. Une famille afro-américaine est retrouvée assassinée. En charge de l’enquête, le détective Terrence McDonagh, interprété par Nicolas Cage.

Blessé au dos quelques mois auparavant, il est devenu véritablement accro à toutes sortes de drogues, plus ou moins dures. Malgré son état plutôt lamentable, ni ses collègues, ni ses supérieurs ne semblent se douter de l’addiction de Terrence.

Parallèlement à l’enquête, Terrence profite de son statut de flic pour voler de la drogue à de jeunes gens choisis au hasard dans la rue. Il repère facilement ceux qui pourraient être des consommateurs et les menace violemment pour leur dérober de quoi se shooter.

Pour compliquer les choses, sa meilleure amie, dont il est amoureux, est une prostituée qu’il va devoir également protéger après qu’il ait remis en place un client malintentionné dont le père est un homme très influant qui copine volontiers avec les milieux maffieux.

Toutes ces histoires combinées les unes aux autres entraînent Terrence dans une spirale de violence et d’excès, une spirale de laquelle il risque bien de ne pas sortir vivant…



Pour la énième fois on nous raconte l’histoire du flic ripoux type, le gars mal dans sa peau qui sombre dans la drogue mais qui, par on ne sait quel miracle, parvient quand même à faire son travail sans que personne ne remarque qu’il est défoncé 24h sur 24h. On regrette aussi de ne pas en savoir plus sur le personnage en lui-même… Devient-on réellement un junkie parce qu’on a mal au dos ? Il me semble que l’argument est un peu faible…

Si certains critiques encensent Nicolas Cage pour son interprétation, personnellement je l’ai trouvé carrément clownesque et ultra-cliché…

Le scénario est plutôt compliqué, on ne sait plus toujours qui fait quoi, qui bosse pour qui, qui veut tuer qui et quel lien il y a entre tel et tel. En plus, c’est long.

Les dialogues aussi sont stéréotypés et certaines répliques font carrément rire, on les croirait sorties d’un film de Stallone des années 80.

Autre point négatif (promis, après j’arrête), c’est que l’histoire a beau se dérouler à la Nouvelle-Orléans, on ne voit pas grand-chose de la ville et encore moins des désastres de Katrina.

Par contre, on peut féliciter le réalisateur d’avoir osé flirter avec le côté très immoral du film, certaines scènes ne sont franchement pas politiquement correctes et je trouve chouette de bousculer quelques règles morales.

La conclusion c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Le réalisateur WERNER HERZOG nous présente, avec son BAD LIEUTENANT, un super polar qui sort des sentiers battus.
Le scénario est touffu et malin. La mise en scène est excellente (moiteur et mal rampant garantis), dans des décors naturels superbement exploités.
Et que dire de la photographie, tout simplement magnifique.
BAD LIEUTENANT est un véritable délire avec un antihéros incarné par un NICOLAS CAGE au sommet de son art.
Flic ripou constamment sous substances illicites, qui n'hésite pas à faire ses magouilles au grand jour et en plein service.
La scène avec le jeune couple à la sortie de la boîte de nuit est à ce titre un remarquable exemple de cruauté et de perversité.
EN CONCLUSION : BAD LIEUTENANT est un film étrange et inclassable .Un des films les plus originaux que vous verrez cette année.
Un excellent film au registre sombre et à l'atmosphère tendue.

mardi 13 avril 2010

Whiteout

C’est un grand coup de froid qu’on vous propose ce matin dans Microfilm puisqu’on va vous emmener en Antarctique pour découvrir le long-métrage du jour : Whiteout.

De la glace à perte de vue, des vents capables d’atteindre plus de 160km/h, des températures de -50°C et 6 mois par année d’obscurité totale. Au milieu de cette terre austère se trouve une base militaire à laquelle est rattachée Carrie Stetko, seule représentante de la loi dans ce territoire impitoyable.

Il ne reste plus que deux jours avant que la nuit ne s’abatte pour 6 mois d’obscurité totale… C’est à ce moment-là qu’un cadavre est découvert, au milieu de nulle part, sans campement à proximité. Apparemment tombé d’un mur de glace situé juste au-dessus mais on ne retrouve ni équipement, ni piolet.

Carrie Stetko pense immédiatement à un meurtre. Le tout premier homicide commis en Antarctique.

Elle commence par rejoindre la base militaire russe par avion suite à l’appel téléphonique d’un homme qu’elle connaît et qui promet de tout lui expliquer. Mais arrivée sur place, l’homme est, lui aussi, retrouvé mort.

C’est à ce moment-là que l’assassin surgit pour la première fois et tente de s’en prendre à Carrie qui parvient à s’échapper.

A partir de cet instant, Carrie sait qu’elle n’a plus que quelques heures pour démêler cette étrange affaire et trouver l’assassin avant que lui ne la trouve.


De prime abord, on pourrait penser que, visuellement, un film entièrement tourné dans la glace et la neige semble peu intéressant. Mais le réalisateur réussit à nous plonger au cœur de l’action dès les premières minutes si bien qu’on se sent totalement immergé dans cet univers impitoyable. On a du mal à souffler lorsque les rafales de vent s’écrasent contre les personnages, on a froid au mains lorsque Carrie perd malencontreusement ses gants (ce qui, dans de telles conditions, est évidemment extrêmement dangereux) et on se sent terriblement réconfortés lors des moments à l’intérieur de la base, au chaud et à l’abri de tout danger.

Néanmoins l’enquête en elle-même n’est pas particulièrement passionnante même si on ne s’ennuie jamais, on aurait préféré quelque chose de mieux construit. Si l’histoire s’était déroulée dans des conditions météorologiques « normales », elle en aurait été franchement banale. Une sorte de Julie Lescaut version polaire…

La jolie actrice Kate Beckinsale semble avoir été choisie pour rendre le film plus attrayant (pour preuve, la scène durant laquelle elle prend une douche, scène totalement inutile au scénario d’ailleurs) mais son personnage manque cruellement de profondeur et ne lui laisse pas la possibilité d’exprimer tout son talent.

Finalement, je dirais que Whiteout n’est pas un mauvais film mais qu’il n’a rien de révolutionnaire en dehors du lieu de l’action.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Whiteout est un bon thriller où l'action se passe en Antarctique à -55 degrés. Une fois n'est pas coutume.
La magnifique et talentueuse KATE BECKINSALE, héroïne de ce film, fait entièrement partie de la réussite de cette oeuvre.
La réalisation est très bonne et parfois innovante (je reproche juste quelques séquences pas trop visible lors du combat final sous la neige).
La photographie ainsi que les paysages sont magnifiques. Le suspense a une place primordiale dans l'intrigue et le déroulement de l'action.
Quand les scènes de "frissons" arrivent on prend notre pied.
En conclusion : Whiteout est un très bon thriller avec son lot de surprises et une ambiance glaciale.

mardi 6 avril 2010

The Box

Ce matin au programme de Microfilm, on vous propose de découvrir un long-métrage tout à fait particulier puisqu’il s’agit de science-fiction « à l’ancienne ». En effet, « The Box » est inspiré d’une série TV des années 70.

Norma et Arthur mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis. Mais comme tout un chacun, ils rencontrent aussi des problèmes. Arthur rêvait d’une place de travail comme astronaute mais il apprend que sa candidature a été rejetée. De son côté, Norma, enseignante, vient d’apprendre que certains frais ne lui serons plus accordés d’ici un mois. Ils vont donc devoir se serrer la ceinture face à un futur difficile.

Un matin, on dépose une drôle de boîte devant leur porte. Le soir même, un homme du nom de Steward sonne à leur porte. La moitié de son visage est mutilée, presque manquante mais sa voix calme est plutôt rassurante. Norma, seule à la maison, lui permet néanmoins d’entrer. C’est alors que Steward se met à parler de la boîte. La règle est très simple : si Norma ou son mari appuient sur le bouton rouge au sommet du cube, ils recevront 1 million de dollars en liquide, net d’impôt. En contrepartie quelqu’un, un parfait inconnu, mourra. Steward précise que l’offre n’est valable que 24h et que passé ce délai il récupèrera la boîte et proposera le marché à quelqu’un d’autre.

Lorsqu’Arthur rentre du travail, Norma lui raconte cette étrange rencontre avec Steward et lui explique la proposition faite par l’homme. Arthur croit d’abord à une mauvaise blague et va jusqu’à démonter la boîte. Ensemble, ils constatent que cette dernière est complètement vide et Arthur est désormais convaincu que ce bouton n’est relié à rien et que toute cette histoire est ridicule.

La nuit passe, longuement d’ailleurs. Le couple est perturbé, intrigué, tenté… C’est vrai qu’ils manquent d’argent… Et des inconnus qui meurent, il y en a tous les jours.

Pendant le petit déjeuner, le sujet de conversation est toujours le même… Faut-il ou non appuyer sur le bouton rouge ? Finalement Norma cède et pousse le bouton.

Quelques heures plus tard Steward arrive, leur reprend la boîte et leur donne leur argent. Mais à peine a-t-il tourné les talons que le couple est pris de remords. Norma et Arthur tentent de rattraper l’homme pour lui rendre son argent mais il est formel. Quelqu’un est mort, ils ont droit à leur argent, le contrat doit être respecté et il est trop tard pour faire machine arrière.

Bien vite les conséquences de leur acte vont faire leur apparition et des choses de plus en plus étranges vont se produire autour d’eux. Petit à petit ils comprendront qu’ils ne sont pas les seuls. Une énorme machination est en route et elle concerne l’humanité tout entière.



Comme ce long-métrage est inspiré d’une série TV des années 70, le réalisateur a voulu donner à son film une ambiance « seventies ». Ainsi, l’action se déroule dans ces années-là, les décors ont été somptueusement bien reconstitués et le scénario science-fiction est typique des années 70. A noter également que la musique a été inspirée par celle de Bernard Hermann, compositeur de la bande-originale de nombreux films d’Hitchcock .

Néanmoins, même si durant toute la première partie le spectateur est tenu en haleine par l’étrange proposition de Steward, le scénario nous mène ensuite dans un labyrinthe compliqué et trop imaginaire pour garder notre attention. Dans un premier temps on savoure chaque indice qui nous est donné mais plus l’histoire avance et plus le puzzle prend forme, moins on y croit et moins on s’intéresse au film.

Toutefois, à la fin du film, lorsque tout ou presque s’éclaire (car précisons-le, il reste quelques zones d’ombre), on prend quelques minutes pour réfléchir à tout ça, remettre les choses dans l’ordre, repenser aux détails. On se dit que oui, finalement, l’humanité est égoïste mais c’est à peu près tout et en plus, ça, on le savait déjà. Bref, on oublie bien vite la morale de cette histoire qui aurait pourtant pu donner naissance à un excellent thriller.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Après le sublime DONNIE DARKO, le réalisateur Richard KELLY revient avec ce savant mélange de science-fiction et de thriller sur fond de remise en question. On retrouve dans tous ses films ce même fil conducteur qu'est l'importance du choix que doivent faire les personnages. L'ensemble est ici brillant.
En plaçant l'histoire dans la fin des années 70, KELLY donne une touche de nostalgie à travers les décors jusqu' à tenir les couleurs vives de l'époque.
Dès le lancement de l'intrigue, c'est à dire, la première minute, nous sommes emmenés dans une enquête chargée de suspense et d'incompréhension.
Le jeu d'acteur de Cameron DIAZ et James MARDSEN, la musique tout droit sortie d'un film de David LYNCH, l'ensemble nous plonge à pieds joints dans l'intrigue.
THE BOX est un film qui nous fait réfléchir sur la nature humaine.
En conclusion : Avec THE BOX, Richard KELLY nous offre encore une fois un film remarquable, surprenant et excitant.

mardi 30 mars 2010

2012

Les Mayas nous auront prévenus, la fin du monde c’est pour 2012 ! Eh oui, parce que le calendrier de la civilisation Maya s’arrête en 2012, il n’en fallait pas plus au réalisateur Roland Emmerich pour créer le long-métrage qu’on vous présente aujourd’hui.

L’histoire commence en Inde, en 2009. Un scientifique constate que les éruptions solaires sont anormalement puissantes. Si cette activité solaire continue sur cette lancée, des réactions en chaîne sont à prévoir. Le scientifique conclut bientôt que ces réactions pourraient même entraîner la fin du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Très vite, il appelle un ami américain, lui aussi un homme de science, et lui apprend la nouvelle. Ce dernier alerte immédiatement le gouvernement américain en lui soumettant un rapport complet.

Après étude du dossier, il en ressort que le gouvernement a deux ans pour mettre au point une échappatoire et sauver un maximum de vie.

Arrive l’année fatidique. Des tremblements de terre surviennent un peu partout sur le globe. D’abord plutôt faibles, leur intensité s’aggrave au fil des semaines jusqu’à laisser parfois d’énormes failles sur les routes.

Parallèlement, Jackson Curtis, simple romancier, décide d’emmener ses enfants pour un week-end camping. Sur place, il fait la connaissance d’un drôle de type qui prétend que la fin du monde est proche et que le gouvernement a même construit des vaisseaux pour sauver la vie des personnalités influentes de ce monde ainsi que les personnes assez riches pour s’offrir un billet d’embarquement. Tout d’abord sceptique, Jackson commence à croire aux dires de cet étrange personnage.

Lorsqu’il ramène les enfants chez leur mère, les choses commencent à se corser. Les tremblements de terre deviennent si violents qu’ils dévastent tout sur le passage. Ni une, ni deux, Jackson embarque son ex-femme, ses enfants ainsi que le concubin de madame.

Une folle course contre la montre va alors démarrer pour fuir cette fin du monde qui semble plus qu’imminente. Les catastrophes s’enchaînent, la Terre commence à disparaître et il ne leur reste plus que quelques heures pour essayer d’embarquer dans l’un des vaisseaux du gouvernement. Des vaisseaux qui s’avèrent en réalité être des arches navales prévues pour résister à la dernière phase de la fin du monde : l’engloutissement des terres par d’énormes tsunamis. Ça promet !



Avec tout le battage médiatique que ce long-métrage a engendré, il était impossible de passer à côté.

Une chose est sûre, c’est qu’on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. Malgré une durée de 2h30, pas une minute de répit ne nous est offerte et c’est plutôt un bon point. L’image et la photographie sont magnifiques est les effets spéciaux à couper le souffle.

Mais des effets spéciaux qui font aussi rire parce qu’ils sont totalement exagérés. Alors oui, la fin du monde ne se passera certainement pas en douceur mais de là à imaginer de telles aberrations, faut pas pousser ! Le spectateur n’est pas dupe et lorsque New York sombre dans les entrailles de la terre, on n’y croit pas. Sans parler d’une montée des eaux tellement puissante qu’elle atteint presque le sommet de l’Everest…

Les acteurs, à part courir partout, s’envoler en avion et échapper à la mort une dizaine de fois, n’ont pas grand-chose à faire d’un point de vue artistique. Des interprétations faciles, des personnages clichés avec notamment la mère dont le cœur vacille entre son ex et son compagnon actuel, le chirurgien esthétique vantard et hautain, le fils rebelle et le papa super-héros. Du déjà vu, revu et re-revu !

Mais malgré tout cela, 2012 est un film qu’il faut avoir vu une fois, ne serait-ce que pour la qualité des effets spéciaux et pour profiter d’en rire avant que l’on n’arrive vraiment en 2012… Qui sait, après tout, si les Mayas n’avaient pas raison ?

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Voici le seul film au monde où un bateau entre en collision avec l'Everest...
Seulement il sera bon à l’avenir qu'une débauche d'effets spéciaux démentiels soit contrebalancée par un scénario qui nous épargne les niaiseries d'usage.
Papa est un héros, maman l'aime toujours, beau-papa est contrarié, les politiques sont des enfoirés.
Le réalisateur Roland EMMERICH noie totalement son intrigue sous une déferlante d'effets spéciaux .On a pas le temps de respirer.
C'est donc là que réside la force de 2012 : le film a beau être simpliste ou manquer de retenue dans son déroulement narratif, il en ressort toujours quelque chose de positif.
Quant aux acteurs il ne vaut pas la peine d'en parler car les dialogues sont très restreints.
En conclusion : 2012 est un film à côté duquel il est impossible de passer, il faut tout de même le voir pour ses effets spéciaux dantesques.
La fin du monde est proche selon le calendrier maya.

mardi 23 mars 2010

Victor

C’est une comédie française qu’on vous propose au sommaire de Microfilm aujourd’hui, une comédie qui faire revenir sur le devant de la scène l’acteur Pierre Richard !

Victor, interprété par Pierre Richard, est un vieillard de 85 ans qui vit dans une minuscule chambre. Lorsque sa voisine de palier, la jeune Alice, fait sa connaissance, elle se prend immédiatement d’affection pour cet homme trop seul.

Un soir, on glisse un message sous sa porte. C’est Victor qui lui demande de faire passer une petite annonce dans le journal people pour lequel elle travaille. Bientôt expulsé de son appartement, il n’a que quelques semaines pour trouver un logement mais malheureusement pour lui, sa rente ne lui suffira pas pour vivre. Par le biais de cette petite annonce, il demande simplement à être adopté par une famille qui accepterait de le loger.

Un peu farfelu, le texte remporte néanmoins un franc succès et ce sont des dizaines de lettres qui arrivent à la rédaction du journal.

Alice décide alors de creuser l’idée encore plus loin et d’organiser un concours. L’heureux gagnant aura le droit d’adopter Victor et recevra, en plus, 150'000.- euros.

Parallèlement, la famille Saillard rencontre quelques problèmes d’argent. La participation au concours pourrait bien leur permettre de réaliser quelques travaux dans leur maison. Ni une, ni deux, Guillaume, le père, décide de poser sa candidature, sans en toucher mot à son épouse.

Mais lorsque le rédacteur en chef du journal ainsi qu’Alice sonnent à la porte des Saillard pour leur annoncer qu’ils ont gagné, les choses se corsent un peu. C’est Sylvie, la maman, qui ouvre la porte et qui reçoit la nouvelle en pleine figure. Franc folle, elle refuse d’entrer en discussion mais finalement, les 150'000.- euros et le charme du rédacteur en chef la feront céder.

Arrive donc le jour de l’adoption qui se déroule finalement plutôt bien. Victor est un homme assez sympathique, passionné de littérature et très cultivé. Les enfants l’adorent dès les premiers instants tout comme Guillaume. Avec Sylvie, c’est un peu plus compliqué.

Lorsque Victor s’installe, il va petit à petit devenir envahissant, déplaçant les meubles et bousculant les habitudes de la famille.

Gentiment, il va faire apparaître au grand jour les failles de chacun au risque de faire éclater cette famille qui semblait pourtant bien sous tous rapports.

Qui est réellement Victor et quel est son véritable but ?



A priori, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une comédie. Mais après le premier tiers du film, les choses se gâtent sérieusement et finalement ce long-métrage prend des accents de drame familial.

Même si le début du film est plutôt cocasse, on regrette quand même de ne pas rire franchement. Une comédie pas vraiment drôle, ça peut s’avérer un peu frustrant !

L’idée du scénario est tout à fait intéressante, l’adoption de personnes âgées sans famille pourrait finalement devenir très tendance, au même titre que les stars qui adoptent parfois jusqu’à 5 ou 6 enfants.

On regrettera quelques clichés peu flatteurs comme l’épouse, lasse de son mari, qui tombe dans les filets du rédacteur en chef à coup de flatteries exagérées. La femme mariée est-elle une proie si facile et naïve ? C’est du moins ce que souhaite nous faire croire le réalisateur.

Pour terminer, je dirais qu’on passe un moment agréable, on ne s’ennuie pas mais on ne gardera certainement pas un souvenir intarissable de cette histoire pas vraiment triste mais pas vraiment drôle non plus.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

VICTOR est l'histoire d'un grand-père, un peu menteur, un peu filou et escroc, charmeur et charmant, amoureux de la vie et joueur, dont l'adoption par une famille sans histoire et sans relief va provoquer une série de bouleversements qui amèneront chaque personnage à se redécouvrir et à envisager la vie d'une nouvelle manière.

Magnifiquement interprété par PIERRE RICHARD, sorte de "Boudu sauvé des eaux" l’acteur offre toute l'ambigüité nécessaire à ce personnage d'emmerdeur, de manipulateur, de séducteur et de gentil papi.
Le casting autour de Pierre RICHARD est impeccable. Tous les acteurs sont excellents.
En conclusion : VICTOR est une très bonne comédie traitant de la place des "seniors" dans notre société actuelle.
Voilà un film qui surfe joyeusement et habilement sur l'actualité. Une comédie sage ou l'on sourit, on ne s'ennuie pas et on se vide la tête.
Vraiment un bon divertissement, à regarder sans trop réfléchir.