mardi 24 juin 2008

Gone Baby Gone

Les quartiers mal famés de la banlieue de Boston, Patrick les connaît bien ; il y a grandi et continue à y vivre. Malgré la misère, l’alcool et la drogue, il s’en est bien tiré et n’est pas tombé dans le même schéma que ses anciens camarades de classe. Il est devenu détective pour la recherche de personnes disparues et ce n’est pas le travail qui manque dans cette banlieue où le crime organisé, les gangs et autres dealers et maquereaux font la loi.

C’est dans cet environnement que se déroule l’histoire d’aujourd’hui : Gone Baby Gone, le premier long-métrage réalisé par Ben Affleck.

Un jour on frappe à la porte de Patrick pour lui demander de l’aide : cette fois, c’est une fillette de 4 ans qui a disparu. D’abord réticent à prendre l’affaire en charge, il finit par accepter et la police lui offre la collaboration de deux agents.

L’enquête peut alors commencer, Patrick se sert de ses connaissances personnelles pour obtenir des renseignements. Bien qu’il soit devenu un « bon garçon », il n’en reste pas moins un enfant de la banlieue et sait se faire respecter des dangereux personnages qu’il interroge.

Malgré ses relations, sa bonne volonté et l’aide de Rémy, l’un des deux agents, l’enquête a du mal à avancer, les pistes ne donnent rien. Les suspects affirment n’être au courant de rien et pourtant on les retrouve morts quelques heures plus tard. Les alliés semblent ne pas dire toute la vérité et les nouveaux éléments amenés petit à petit font que le mobile de l’enlèvement de la petite Amanda serait bien plus complexe que celui d’une simple rançon.

Pour connaître la vérité, Patrick va devoir persévérer et surtout être prêt à découvrir un terrible complot auquel sont mêlés les méchants, mais aussi ceux en qui Patrick faisait confiance.

Au niveau des personnages, c’est Casey Affleck qui interprète Patrick. L’acteur n’est autre que le petit frère du célèbre Ben Affleck, qui enfile la casquette de réalisateur/scénariste dans le film d’aujourd’hui. On a d’ailleurs vu récemment Casey dans « L’assassinat de Jesse James », brillant dans le rôle de l’assassin un peu demeuré. Aujourd’hui c’est dans un tout autre genre qu’il s’essaie mais il n’en est pas moins brillant et convaincant. C’est un véritable gentil mais il ne se laisse pas faire et sait se servir de ses poings et de son arme.

Sa petite amie, Angie, l’accompagne dans ses recherches. Elle est plutôt discrète mais sa présence féminine apporte un peu de douceur dans cet univers sombre et tordu.

Morgan Freeman fait également partie de l’histoire, jouant le rôle d’un flic spécialisé dans les affaires d’enfant. Il ne fait que quelques apparitions dans le film mais son rôle est néanmoins primordial. Comme à l’habitude, sa prestance à l’écran est incroyable, on a presque envie de dire « waouh » chaque fois qu’il termine une scène, tellement il dégage quelque chose d’inexplicable.

Reste Rémy, interprété par Ed Harris qu’on a vu notamment dans « Apollo 13 », « Stalingrad » ou encore « Un homme d’exception ». Aujourd’hui il est l’un des deux agents qui accompagne Patrick dans ses recherches. Son autorité naturelle force le respect mais sa gentillesse ne nous paraît pas tout à fait sincère… Le personnage est complet, très bien interprété et parfaitement maîtrisé.



On reconnaît bien la patte de Ben Affleck dans le scénario. Comme dans « Will Hunting », il nous montre encore une fois son attachement à ces banlieues de Boston. On a l’impression qu’il y a grandi mais il semble que ce ne soit pas le cas puisqu’il est né en Californie. Ses histoires sont toujours profondément touchantes et nous montrent que le bien peut surgir même dans les endroits où il semble exclu de la partie.

Le scénario de « Gone Baby Gone » est excellent, même s’il comporte quelques baisses de rythme durant lesquelles on a presque tendance à décrocher. Mais en dehors de ce petit moins, l’histoire est bien structurée, les rebondissements intéressants et le dilemme éthique auquel Patrick est confronté lorsqu’il apprend la vérité est très intéressant. Est-ce que faire le bien c’est systématiquement respecter les lois ? Le meurtre d’un assassin pédophile est-il excusable ? C’est à ce genre de questions que l’on se retrouve confrontés et finalement, le film laisse le spectateur choisir son camp puisque la limite entre le bien et le mal est mise à rude épreuve et pour une fois, le bien et le mal ne semblent pas si différents.

Du côté technique, la réalisation est excellente, l’éclairage, la musique, la mise en scène sont irréprochables et vous plongent vraiment dans une ambiance tendue, sombre et réaliste.

A noter que le film est déconseillé aux enfants de moins de 14 ans et qu’il peut donc aussi heurter la sensibilité de certains adultes.

Le DVD contient plusieurs bonus intéressants qui vous feront découvrir notamment les coulisses du film avec Ben Affleck avec qui vous partirez à la découverte des rues de Boston.

Vous pourrez également visionner 6 scènes coupées et découvrir les acteurs principaux pendant le tournage avec quelques interviews.

De quoi prolonger le plaisir après le film !
Fun Vidéo à Courrendlin vous donne sa conclusion que voici :

Pour son premier film BEN AFFLECK frappe fort et signe un véritable chef-d'oeuvre du suspense.
GONE BABY GONE nous captive dès la première seconde et on se laisse séduire par cette histoire aux multiples rebondissements.
La prestation de tous les acteurs est très convaincante.
Enfin un film qui ne ressemble pas à tous les autres.
En conclusion GONE BABY GONE se révèle être un coup de maître et comme les enquêteurs, on est leurré, comme eux on a la pression.
Sur ce coup-là, BEN AFFLECK nous a bien piégés !
A voir de toute urgence !!!!!

mardi 17 juin 2008

Dans la vallée d'Elah

La guerre c’est moche, ça c’est un secret pour personne… Les jeunes soldats perdent parfois la tête à force de voir des horreurs et deviennent parfois de terribles bourreaux avec les prisonniers de guerre, juste pour s’amuser un peu… Et on ne sait pas tout.
Mais quand le crime survient après le retour des soldats, on en reste d’autant plus perplexes.

C’est le cas pour Hank Deerfield, papa d’un jeune soldat revenu d’Irak. Un matin, il reçoit un coup de fil de l’armée qui l’informe que son fils Mike est rentré d’Irak mais qu’il n’est pas retourné à la base. Hank tente d’appeler son fils, sans succès… Il va commencer à le rechercher, il interroge les soldats qui l’accompagnaient en Irak… rien, pas la moindre piste. Jusqu’au jour où un corps est retrouvé découpé en morceau et brûlé, aux abords d’un terrain militaire. Après analyse des « restes », il s’avère que c’est bel et bien Mike, le fils de Hank.

Il va donc partir à la recherche du coupable, avec l’aide d’une jeune et jolie inspecteur de police qui tente de se faire respecter dans un monde essentiellement masculin. Interrogatoires, fausses pistes, espoirs et échecs se succèdent, les personnes interrogées changement leur version des faits à tout bout de champ, mentent et manipulent les enquêteurs.

Et puis il y a ces vidéos et photos prises pendant la guerre, récupérées sur le téléphone portable de Mike… Petit à petit, Hank apprend la vérité sur ce qui se passe en Irak, sur son propre fils qu’il croyait bon et innocent…

Au niveau des personnages on retrouve donc le papa du défunt soldat, interprété avec talent par Tommy Lee Jones. Hank est un personnage difficile à cerner. Il ne montre pas ses émotions, ne craque pas, même lorsqu’il demande à voir les restes calcinés du corps de son fils. Il reste de marbre mais on sent bien que la colère et le chagrin le rongent de l’intérieur, sentiments qu’il laisse une ou l’autre fois transparaître, notamment lors de l’arrestation d’un suspect potentiel.

L’inspecteur de police, Emily Sanders, est interprétée par la sublimissime Charlize Theron (égérie du parfum « J’adore » de Dior). Strictement vêtue et coiffée, elle n’en reste pas moins magnifique et excellente actrice. A noter d’ailleurs que malgré son physique de rêve et son visage d’ange, Charlize Theron n’hésite pas à se métamorphoser pour certains films, notamment dans « Monster », film dans lequel l’actrice interprète une tueuse en série incroyablement laide. Aujourd’hui elle joue cette inspecteur de police, peu respectée de ses collègues masculins. La police militaire lui met des bâtons dans les roues pour compliquer son enquête mais elle sait faire preuve d’autorité et ne reculera devant rien pour résoudre cette affaire.

On rencontre également les compagnons de guerre de Mike, quelques soldats à l’humour parfois un peu tordu. Malgré leurs airs de bons garçons, ils ne sont pas revenus indemnes de cette guerre en Irak…




« Dans la Vallée d’Elah » est un film authentique. Il n’est pas inspiré d’une histoire vraie en particulier mais de faits qui arrivent plus souvent qu’on ne le pense, pendant ou après la guerre.

On nous montre bien que l’être humain n’est pas fait pour supporter les horreurs de la guerre, on comprend qu’il est impossible d’en revenir totalement sain d’esprit… Certains plongeront dans la dépression, d’autres auront des réactions excessives, violentes et incontrôlées.

Le film est défini comme un thriller dramatique mais on ne peut pas dire que l’on trépigne d’impatience et que l’on est écrasé par le suspense. Encore une fois, le film à ça d’authentique qu’il est proche de la réalité, proche de ce qui se passerait réellement dans une telle situation. Les décors ne font pas rêver, le temps est, la plupart du temps couvert et Hank ne vit pas dans une villa de Miami. Tout est donc extrêmement réaliste ce qui vous plonge dans une ambiance très froide et crue dont vous n’avez qu’une envie c’est d’en sortir en espérant que jamais une chose pareille ne puisse vous arriver.

Le scénario manque peut-être un peu de rythme, particulièrement au début, on a l’impression que ça traîne un peu mais finalement on ne s’ennuie pas et une fois immergés dans l’histoire, on se laisse entraîner par l’enquête et on ne décroche pas notre attention.

Le talent des acteurs n’est plus à prouver, leurs personnages sont parfaitement cohérents et maîtrisés. Charlize Theron est une actrice hors pair qui, malgré son physique de rêve n’a pas peur de se montrer au naturel avec une coiffure et des vêtements stricts de femme flic pas très féminins. A contraire de certaines actrices qui semblent vouloir être toujours à leur avantage, Charlize Theron met l’accent sur son réel talent sans tomber dans le cliché de la belle actrice privilégiant les beaux rôles.

En conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous donne son avis que voici :

Paul HAGGIS, scénariste de MILLION DOLLAR BABY- 4 oscars et réalisateur de COLLISION - 3 oscars, s'attaque avec DANS LA VALLEE D'ELAH à un tout autre registre.
Ce thriller tiré de faits réels est un très beau film touchant et émouvant qui tient le spectateur en haleine jusqu'à la dernière seconde.
L'enquête est réellement passionnante. Tommy LEE JONES nous prouve une nouvelle fois ses talents d'acteur. Charlize THERON est exemplaire en femme flic et c'est grâce à eux si le film est aussi captivant.
En conclusion Paul HAGGIS nous livre à nouveau un très grand film sous la forme d'un thriller policier et dénonce les horreurs du conflit irakien.
Son réquisitoire résonne aussi comme le glas du rêve américain.
A voir absolument.

mardi 10 juin 2008

Les femmes de ses rêves

Notre héros du jour s’appelle Eddy. 40 ans, propriétaire d’une boutique de sport, pas franchement canon, mais pas laid non plus, il a tout pour être heureux… Son seul souci ? Le célibat. Eh oui, notre cher Eddy est un véritable célibataire endurci et il faut dire que ça commence à devenir difficile à vivre pour lui. Surtout que son père, légèrement déjanté, et tout son entourage ne se gênent pas pour lui faire des remarques plutôt gênantes à ce sujet.

Puis arrive le jour où une jolie blonde se fait voler son sac dans la rue par un type à vélo. Eddy tente d’arrêter le malfrat mais hélas, sans grand succès. Pourtant il n’en aura pas fallu plus à notre célibataire pour entamer une conversation quelque peu maladroite avec la jolie blonde jusqu’à ce qu’elle monte dans un bus, lui laissant juste le temps de lui dire où il travaille.

Quelques jours après cet événement, voilà que la jolie débarque au magasin, prétextant avoir besoin d’une veste polaire. Eddy en profite pour l’inviter à prendre un verre et voilà comment l’amour avec un grand « A » commence pour nos deux tourtereaux.

Tout semble parfait pour le nouveau couple. Rigolades, escapades, embrassades… Le rêve de tout célibataire ! Tout semble absolument parfait pour nos deux tourtereaux. Mais voilà qu’après 6 semaines de relation, la belle Lila lui annonce qu’elle va être mutée en Hollande pour son boulot. Selon la politique de la boîte, seuls les gens célibataires sont mutés à l’étranger. Ainsi, pour rester ensemble, il ne leur reste qu’une seule solution : le mariage.

Eddy hésite, il en parle longuement avec ses amis et finalement, sachant bien qu’à 40 ans il n’aura pas forcément d’autres opportunités comme celle-ci, il finit par se lancer et se marie avec Lila. Mais qui dit mariage, dit aussi lune de miel… et c’est là, sous le soleil du Mexique, que les choses vont se corser.

La jolie Lila va devenir petit à petit le pire cauchemar d’Eddy. Insupportable, irritable, capricieuse, orgueilleuse et surtout bête comme ses pieds ! Eddy n’a plus qu’une idée en tête, c’est de quitter cette horrible bonne femme qui lui pourrit complètement ses vacances.

Et bien sûr, le fait qu’Eddy rencontre une autre fille pendant son séjour n’arrange pas les choses. Ca les complique même encore un peu, puisqu’il n’ose pas lui avouer qu’il est en lune de miel et qu’il n’ose pas avouer à son épouse qu’il ne la supporte pas… Enchevêtrement de mensonges, malentendus, malaises et surtout grosses rigolades sont au programme de « Femmes de ses rêves », notre film du jour, distribué par DreamWorks.



Habitué des personnages maladroits et plein d’humour, Ben Stiller interprète Eddy avec un talent certain ! On est mal à l’aise pour lui, on rit de ses gaffes mais on compatie aussi parce que malgré la poisse qui ne le lâche pas, il est très attachant et sympathique.

Le scénario est audacieux, il fallait oser pousser le bouchon aussi loin et rendre le personnage de Lila si insupportable. On la bafferait bien volontiers mais en même temps, elle sait amadouer son petit monde avec ses sourires de petite fille, ce qui la rend encore plus détestable ! L’humour n’a aucune limite, aucune pudeur et c’est parfois tellement énorme qu’on en reste la bouche ouverte de surprise avant d’éclater de rire. Les gaffes s’enchaînent, la situation prend une tournure ingérable pour notre pauvre Eddy et plus ça se complique, plus on se régale !

Tout à fait dans la veine des comédies romantiques américaines, certains gags ont déjà été vus et revus mais gardent toutefois leur impact et font rire et sourire le spectateur.

Bien qu’on ne soit pas hilare du début à la fin du film, on rigole bien quand même, on ne s’ennuie pas et on passe vraiment un agréable moment sous le soleil Mexicain.

Le DVD contient également une foule de bonus avec notamment des scènes inédites et un bêtisier des couacs survenus pendant le tournage, qui vous feront hurler de rire et qui permettront de prolonger le plaisir après le film !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ceci :

LES FEMMES DE SES REVES est une excellente comédie qui vaut la peine d'être vue. BEN STILLER interprète comme toujours le type qui a la poisse. Les quiproquos s'enchaînent, les portes claquent, les gags font mouche.
Les personnages sont gratinés et pourtant, tous sont très attachants.
Les Frères FARRELLY réalisent ce film qui s'approche du cultissime MARY A TOUT PRIX devenu mythique. En conclusion une des meilleures comédie américaine de l'année.

mardi 3 juin 2008

Beowulf

Pour qu’un homme devienne un héros, il doit être brave, viril, fort et courageux. Et s’il est un viking aux muscles saillants et à la voix grave, c’est encore mieux !
Vous l’aurez compris, cette semaine nous allons faire un petit saut dans le passé avec le film « La légende de Beowulf », distribué par Warner.

Dans une contrée reculée du nord de l’Europe, un roi, interprété par Anthony Hopkins, et son peuple sont attaqués régulièrement par un monstre géant qui tue femmes et hommes sans pitié. Ni les lances, ni les glaives, ni le courage de ces messieurs n’arrivent à bout du Grendel, qui semble bien déterminé à exterminer tout ce petit monde.

Ne sachant plus quoi faire, le roi décide de faire appel au célèbre Beowulf, connu pour ses exploits au combat et pour avoir occis des dizaines de monstres sanguinaires.

Beowulf arrive par la mer, fier, beau, musclé, confiant. Il raconte ses glorieux exploits et n’hésite pas à remettre à leur place les petits jaloux qui lui envoient quelques vannes. Un vrai dur !

Quelques heures après l’arrivée de Beowulf, tout le monde se réunit dans la grande salle pour faire la fête, boire et danser. C’est là que le Grendel arrive, attiré par la musique et les cris des fêtards. Après une entrée en force dans la grande salle, le monstre beugle, bave et arrache les jambes des pauvres guerriers qui tentent de lui asséner un coup de glaive. Mais voilà que Beowulf surgit, nu comme un ver pour être égal au monstre qui n’a ni armure, ni arme. Il se jette sur la bête, et après une lutte acharnée où sang, cervelle, tripes et boyaux jaillissent, Beowulf sort vainqueur du combat ! Il est acclamé par la foule, on lui compose même une chanson et le roi lui offre une magnifique coupe en or en lui promettant de lui céder son royaume et même sa femme lorsqu’il mourra.

Quelques jours plus tard, alors que le royaume semble débarrassé de toute malédiction, voici qu’un affreux hurlement retenti dans la nature… Le roi convoque Beowulf et lui annonce que la mort du Grendel est une bonne chose mais que maintenant il va falloir s’occuper de sa maman qui a l’air très très en colère ! Ni une ni deux, notre légendaire Beowulf monte sur un cheval et s’en va dans les marais pour faire la peau à la maman du petit Grendel. Seulement voilà, le hic c’est que la créature ne ressemble pas tout à fait à ce que notre héros pensait trouver. Il se retrouve face à face avec la sublime Angelina Jolie qui ne porte pas de vêtements et qui lui propose un marché démoniaque, usant de tous ses charmes pour le convaincre…

Maintenant quant à savoir s’il va céder à la tentation, vous le saurez en visionnant le film, ne comptez pas sur moi pour vous raconter la suite de l’histoire ! Tout ce que je peux vous dire c’est que Beowulf va devoir faire preuve d’énormément de courage pour conserver son valeureux titre de « Brave parmi les braves ».



La première chose à savoir à propos de ce long-métrage c’est qu’il se situe à mi-chemin entre le film traditionnel et l’image de synthèse. En effet, pendant le tournage les acteurs ont été munis de capteurs fixés sur tout leur corps. L’image a ensuite été retravaillée pour donner des abdominaux et des fesses inoubliables à Beowulf, des jambes interminables et une poitrine de rêve à Angelina Jolie ou encore une longue chevelure blanche à Anthony Hopkins. Les visages aussi ont été retravaillés et ne sont ni tout à fait réels, ni tout à fait synthétiques. Il faut dire que c’est assez surprenant comme effet. Intéressante d’un point de vue technique, cette nouvelle manière de faire permet de n’avoir aucune limite en matière d’effets spéciaux. Par contre, on n’a pas toujours l’impression de regarder un vrai film mais plutôt une séquence animée d’un jeu vidéo.

Le scénario est bon, il n’y a pas de vide et le temps passe vite, sans que l’on ne s’ennuie. Les acteurs, bien qu’ils soient partiellement en image de synthèse, maîtrisent leurs personnages et leur interprétation quelque peu théâtrale colle parfaitement à l’image du film fantastique.

A relever aussi que la violence ne ménage pas le spectateur : jambes arrachées, cris, sang et cervelle sont au rendez-vous et peuvent donc heurter les plus sensibles. Et d’ailleurs même si vous n’êtes pas particulièrement sensible, ces scènes de bagarre ne vous laisseront certainement pas indifférent.

Le coffret DVD contient un disque supplémentaire sur lequel vous trouverez une foule de bonus passionnants qui vous dévoileront tous les secrets de la réalisation de ce film d’une nouvelle génération.

En conclusion, c’est Fun Vidéo à Courrendlin qui vous donne son avis que voici :

Rien d'étonnant à ce que LA LEGENDE DE BEOWULF soit le plus beau film d'heroic-fantasy depuis CONAN LE BARBARE tant ils entretiennent de nombreux points communs : un metteur en scène/conteur offrant SA vision d'un script aux multiples niveaux de lecture, un héros férocement humain (avec sa force, son arrogance, ses doutes et ses faiblesses) qui forge sa légende à la pointe de l'épée.
Une musique épique à se damner et une ambition visuelle inouïe.
La légende de BEOWULF est un spectacle absolu qui procure une exaltation purement viscérale, surtout dans cette version encore plus charnelle et sanglante.
Un spectacle à ne pas manquer.