mardi 26 octobre 2010

Hung

Après quelques mois d'absence, voici un peu de nouveau sur le blog de Microfilm !

La chronique radio n'existe plus (Jura Première non plus d'ailleurs), raison pour laquelle mes interventions ne seront qu'occasionnelles et plus brèves qu'auparavant.

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un coup de coeur pour une série distribuée par Warner Home Entertainment en Suisse, il s'agit de "HUNG".

Pour résumer, c'est l'histoire d'un gars, la quarantaine, pour qui tout fout le camp. Sa femme un peu barjo la quitté, sa maison vient de cramer, ses gamins ados décident de vivre avec leur mère et lui se retrouve à dormir sous tente, dans son jardin, en attendant de pouvoir reconstruire sa maison.

Prof de sport, il ne gagne pas franchement bien sa vie et décide de suivre un cours avec un coach qui promet à ses participants de les transformer en miliionnaires.

Durant la première soirée de cours, le coach demande aux "élèves" de réfléchir sur leur talent, ce qu'ils savent faire de bien, sur le atout principal.

Notre anti-héros doit bien se rendre à l'évidence, il n'a aucun talent... Et malheureusement, son seul véritable atout ne lui semble pas "bankable"... A moins que ? Après réflexion, ça y'est, il est décidé. Il fera de son atout son métier et mettra au profit de ses dames son membre fort bien développé ! Vous voyez de quoi je parle, n'est-ce pas ?

Avec l'aide d'une collègue de cours qui devient son "mac", Ray démarre sa nouvelle activité accessoire et franchement, c'est super drôle et tendre à la fois !

La série à un côté très humain, l'accent est mis aussi sur les problèmes de société (un fils gay en pleine rupture, une mère dépressive-survoltée, une célibataire endurcie, etc.) qui rendent tous les personnages très attachants et parallèlement, on a aussi matière à rire franchement.

La série est composée de 12 épisodes de 27min chacun et relate chronologiquement les événements à la manière d'un film plus que d'une série.

Une série décalée, qui sort de l'ordinaire et qui tire son épingle du jeu !

A voir absolument !


vendredi 30 avril 2010

Avatar

C’était le film le plus attendu de l’année 2009 au cinéma, il est sorti il y a quelques jours en DVD et il est au sommaire de Microfilm aujourd’hui, c’est AVATAR de James Cameron !

L’histoire se déroule sur la planète Pandora. Les humains ont construit des bases militaires dans le but d’extraire un minerai rarissime et d’une valeur sans précédent. Les industriels sont sans scrupules et leur but est d’atteindre le gisement le plus important. Seul hic, un village d’autochtones est construit pile sur le gisement.

Parallèlement, une petite équipe de scientifiques étudie ces indigènes, les Na’vi, avec une technologie de pointe. Ils utilisent un système permettant aux humains de prendre le contrôle, à distance, d’un corps de Na’vi, créé directement à partir de leur propre ADN. Le principe est simple : on s’installe dans un caisson, on referme la boîte et la liaison démarre. Lorsque l’avatar (c’est-à-dire, le double version Na’vi) est en fonction, le véritable corps est plongé dans un profond sommeil. Dès que l’on coupe la liaison, c’est l’avatar qui sombre et le vrai corps qui se réveille.

L’ancien Marine Jake Sully, paraplégique, fait partie de l’équipe de chercheurs. Il est, à la base, mandaté par les militaires dans le but de s’intégrer aux Na’vi, de gagner leur confiance et de parvenir à les faire déménager de manière à ce que les militaires puissent accéder au gisement du fameux minerai.

L’enjeu est double pour Sully : non seulement, son avatar n’est pas paraplégique. Ainsi, lorsqu’il prend possession de son double Na’vi, il peut courir, sauter, grimper mais il y a également la promesse du colonel. S’il parvient à mener à bien sa mission, le colonel lui trouvera une place dans une clinique spécialisée qui pourra lui rendre l’usage de ses jambes.

Mais lorsque Sully fait la rencontre de Neytiri, une très belle Na’vi, les choses ne lui semblent plus autant évidentes. Petit à petit il apprend à connaître ce peuple dont les terriens ignorent tout, il comprend l’importance de l’emplacement de leur village et surtout, il s’attache à ces individus bien moins sauvages qu’ils n’y paraissent.

Mais les industriels et le colonel commencent à s’impatienter et bientôt, Jake Sully devra choisir son camp dans une bataille qui semble sur le point d’éclater.


Cliquez ici pour visionner la bande-annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=_y1axLOoVjM&feature=related

Lorsqu’il frappe, le réalisateur James Cameron frappe fort ! Depuis le succès phénoménal de Titanic, en 1997, le réalisateur s’est fait plutôt discret. Mais il revient en toute puissance avec ce long-métrage de toute beauté.

15 ans, c’est le temps qu’il a fallu à James Cameron pour mener à bien son projet. Si la réalisation d’Avatar a été si longtemps repoussée, c'est avant tout pour des raisons techniques : les effets spéciaux d’il y a 15 ans ne permettaient pas encore de donner vie à l'univers d'Avatar tel que le cinéaste l’imaginait.

Pour donner le plus de crédibilité possible au film, la planète Pandora a été imaginée jusque dans ses moindres détails par le cinéaste et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore, en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple pour lequel James Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propres.

Ce travail de longue haleine donne donc naissance à un film époustouflant, conçu pour être visionné en trois dimensions (hélas, aucune salle de cinéma de la région ne nous permet, pour l’instant, de profiter de cette technologie). Mais lorsque l’on regarde Avatar chez soi, on est quand même éclaboussé par des couleurs somptueuses, des ambiances magiques et des personnages intéressants et attachants.

Pour toucher un public extrêmement large, James Cameron a su réunir les justes ingrédients : de l’amour pour ces dames, de l’action pour ces messieurs, de la poésie et de la magie pour les plus sensibles et une petite morale écolo qui ne manquera pas de nous rappeler que notre Terre est un bien précieux que nous nous devons de préserver malgré, parfois, certains enjeux financiers.

Le scénario n’est pas des plus originaux, c’est vrai (il rappelle notamment l’histoire de Pocahontas) mais il séduit et surtout il nous embarque dans cette aventure dès les premières minutes jusqu’à la fin sans nous laisser le temps de nous ennuyer.

Bref, si tout le monde parle d’Avatar, ce n’est pas pour rien ! Un film à voir absolument.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

AVATAR est déjà rentré dans l'histoire du cinéma, puisqu'il a battu "TITANIC" en nombres de spectateurs et de recettes au niveau mondial.
Le génial JAMES CAMERON raconte avant tout une histoire simple, limpide et belle...
Il crée un univers propre, riche à foison, ce qui est de plus en plus rare dans les films à gros budgets récents.
JAMES CAMERON n'a pas perdu son goût des scènes musclées à la testostérone : quelques séquences d'actions d'anthologies viennent nous le rappeler. L'autre exploit de CAMERON, mais ce n'est pas nouveau avec lui, c'est de réussir un casting sans faute et pourtant sans véritable star en tête d'affiche (si l'on excepte SIGOURNEY WEAWER, d'une classe inouïe dans son second rôle).
En conclusion : AVATAR est un film tout simplement superbe par sa beauté des paysages mais aussi par tout l'univers pensé en détails de la planète PANDORA. On se laisse plonger dans cet univers féérique et on rêve pendant 2h30. Bravo Monsieur CAMERON !!!
AVATAR est la naissance d'une nouvelle grande saga !!! Au prochain en 2014.

mardi 20 avril 2010

Bad Lieutenant : Escale Nouvelle-Orléans

Ce matin c’est un polar qu’on vous présente au sommaire de Microfilm : « Bad Lieutenant : Escale Nouvelle-Orléans » avec Nicolas Cage.

L’histoire se déroule donc à la Nouvelle-Orléans, juste après le passage de l’ouragan Katrina. Une famille afro-américaine est retrouvée assassinée. En charge de l’enquête, le détective Terrence McDonagh, interprété par Nicolas Cage.

Blessé au dos quelques mois auparavant, il est devenu véritablement accro à toutes sortes de drogues, plus ou moins dures. Malgré son état plutôt lamentable, ni ses collègues, ni ses supérieurs ne semblent se douter de l’addiction de Terrence.

Parallèlement à l’enquête, Terrence profite de son statut de flic pour voler de la drogue à de jeunes gens choisis au hasard dans la rue. Il repère facilement ceux qui pourraient être des consommateurs et les menace violemment pour leur dérober de quoi se shooter.

Pour compliquer les choses, sa meilleure amie, dont il est amoureux, est une prostituée qu’il va devoir également protéger après qu’il ait remis en place un client malintentionné dont le père est un homme très influant qui copine volontiers avec les milieux maffieux.

Toutes ces histoires combinées les unes aux autres entraînent Terrence dans une spirale de violence et d’excès, une spirale de laquelle il risque bien de ne pas sortir vivant…



Pour la énième fois on nous raconte l’histoire du flic ripoux type, le gars mal dans sa peau qui sombre dans la drogue mais qui, par on ne sait quel miracle, parvient quand même à faire son travail sans que personne ne remarque qu’il est défoncé 24h sur 24h. On regrette aussi de ne pas en savoir plus sur le personnage en lui-même… Devient-on réellement un junkie parce qu’on a mal au dos ? Il me semble que l’argument est un peu faible…

Si certains critiques encensent Nicolas Cage pour son interprétation, personnellement je l’ai trouvé carrément clownesque et ultra-cliché…

Le scénario est plutôt compliqué, on ne sait plus toujours qui fait quoi, qui bosse pour qui, qui veut tuer qui et quel lien il y a entre tel et tel. En plus, c’est long.

Les dialogues aussi sont stéréotypés et certaines répliques font carrément rire, on les croirait sorties d’un film de Stallone des années 80.

Autre point négatif (promis, après j’arrête), c’est que l’histoire a beau se dérouler à la Nouvelle-Orléans, on ne voit pas grand-chose de la ville et encore moins des désastres de Katrina.

Par contre, on peut féliciter le réalisateur d’avoir osé flirter avec le côté très immoral du film, certaines scènes ne sont franchement pas politiquement correctes et je trouve chouette de bousculer quelques règles morales.

La conclusion c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Le réalisateur WERNER HERZOG nous présente, avec son BAD LIEUTENANT, un super polar qui sort des sentiers battus.
Le scénario est touffu et malin. La mise en scène est excellente (moiteur et mal rampant garantis), dans des décors naturels superbement exploités.
Et que dire de la photographie, tout simplement magnifique.
BAD LIEUTENANT est un véritable délire avec un antihéros incarné par un NICOLAS CAGE au sommet de son art.
Flic ripou constamment sous substances illicites, qui n'hésite pas à faire ses magouilles au grand jour et en plein service.
La scène avec le jeune couple à la sortie de la boîte de nuit est à ce titre un remarquable exemple de cruauté et de perversité.
EN CONCLUSION : BAD LIEUTENANT est un film étrange et inclassable .Un des films les plus originaux que vous verrez cette année.
Un excellent film au registre sombre et à l'atmosphère tendue.

mardi 13 avril 2010

Whiteout

C’est un grand coup de froid qu’on vous propose ce matin dans Microfilm puisqu’on va vous emmener en Antarctique pour découvrir le long-métrage du jour : Whiteout.

De la glace à perte de vue, des vents capables d’atteindre plus de 160km/h, des températures de -50°C et 6 mois par année d’obscurité totale. Au milieu de cette terre austère se trouve une base militaire à laquelle est rattachée Carrie Stetko, seule représentante de la loi dans ce territoire impitoyable.

Il ne reste plus que deux jours avant que la nuit ne s’abatte pour 6 mois d’obscurité totale… C’est à ce moment-là qu’un cadavre est découvert, au milieu de nulle part, sans campement à proximité. Apparemment tombé d’un mur de glace situé juste au-dessus mais on ne retrouve ni équipement, ni piolet.

Carrie Stetko pense immédiatement à un meurtre. Le tout premier homicide commis en Antarctique.

Elle commence par rejoindre la base militaire russe par avion suite à l’appel téléphonique d’un homme qu’elle connaît et qui promet de tout lui expliquer. Mais arrivée sur place, l’homme est, lui aussi, retrouvé mort.

C’est à ce moment-là que l’assassin surgit pour la première fois et tente de s’en prendre à Carrie qui parvient à s’échapper.

A partir de cet instant, Carrie sait qu’elle n’a plus que quelques heures pour démêler cette étrange affaire et trouver l’assassin avant que lui ne la trouve.


De prime abord, on pourrait penser que, visuellement, un film entièrement tourné dans la glace et la neige semble peu intéressant. Mais le réalisateur réussit à nous plonger au cœur de l’action dès les premières minutes si bien qu’on se sent totalement immergé dans cet univers impitoyable. On a du mal à souffler lorsque les rafales de vent s’écrasent contre les personnages, on a froid au mains lorsque Carrie perd malencontreusement ses gants (ce qui, dans de telles conditions, est évidemment extrêmement dangereux) et on se sent terriblement réconfortés lors des moments à l’intérieur de la base, au chaud et à l’abri de tout danger.

Néanmoins l’enquête en elle-même n’est pas particulièrement passionnante même si on ne s’ennuie jamais, on aurait préféré quelque chose de mieux construit. Si l’histoire s’était déroulée dans des conditions météorologiques « normales », elle en aurait été franchement banale. Une sorte de Julie Lescaut version polaire…

La jolie actrice Kate Beckinsale semble avoir été choisie pour rendre le film plus attrayant (pour preuve, la scène durant laquelle elle prend une douche, scène totalement inutile au scénario d’ailleurs) mais son personnage manque cruellement de profondeur et ne lui laisse pas la possibilité d’exprimer tout son talent.

Finalement, je dirais que Whiteout n’est pas un mauvais film mais qu’il n’a rien de révolutionnaire en dehors du lieu de l’action.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Whiteout est un bon thriller où l'action se passe en Antarctique à -55 degrés. Une fois n'est pas coutume.
La magnifique et talentueuse KATE BECKINSALE, héroïne de ce film, fait entièrement partie de la réussite de cette oeuvre.
La réalisation est très bonne et parfois innovante (je reproche juste quelques séquences pas trop visible lors du combat final sous la neige).
La photographie ainsi que les paysages sont magnifiques. Le suspense a une place primordiale dans l'intrigue et le déroulement de l'action.
Quand les scènes de "frissons" arrivent on prend notre pied.
En conclusion : Whiteout est un très bon thriller avec son lot de surprises et une ambiance glaciale.

mardi 6 avril 2010

The Box

Ce matin au programme de Microfilm, on vous propose de découvrir un long-métrage tout à fait particulier puisqu’il s’agit de science-fiction « à l’ancienne ». En effet, « The Box » est inspiré d’une série TV des années 70.

Norma et Arthur mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis. Mais comme tout un chacun, ils rencontrent aussi des problèmes. Arthur rêvait d’une place de travail comme astronaute mais il apprend que sa candidature a été rejetée. De son côté, Norma, enseignante, vient d’apprendre que certains frais ne lui serons plus accordés d’ici un mois. Ils vont donc devoir se serrer la ceinture face à un futur difficile.

Un matin, on dépose une drôle de boîte devant leur porte. Le soir même, un homme du nom de Steward sonne à leur porte. La moitié de son visage est mutilée, presque manquante mais sa voix calme est plutôt rassurante. Norma, seule à la maison, lui permet néanmoins d’entrer. C’est alors que Steward se met à parler de la boîte. La règle est très simple : si Norma ou son mari appuient sur le bouton rouge au sommet du cube, ils recevront 1 million de dollars en liquide, net d’impôt. En contrepartie quelqu’un, un parfait inconnu, mourra. Steward précise que l’offre n’est valable que 24h et que passé ce délai il récupèrera la boîte et proposera le marché à quelqu’un d’autre.

Lorsqu’Arthur rentre du travail, Norma lui raconte cette étrange rencontre avec Steward et lui explique la proposition faite par l’homme. Arthur croit d’abord à une mauvaise blague et va jusqu’à démonter la boîte. Ensemble, ils constatent que cette dernière est complètement vide et Arthur est désormais convaincu que ce bouton n’est relié à rien et que toute cette histoire est ridicule.

La nuit passe, longuement d’ailleurs. Le couple est perturbé, intrigué, tenté… C’est vrai qu’ils manquent d’argent… Et des inconnus qui meurent, il y en a tous les jours.

Pendant le petit déjeuner, le sujet de conversation est toujours le même… Faut-il ou non appuyer sur le bouton rouge ? Finalement Norma cède et pousse le bouton.

Quelques heures plus tard Steward arrive, leur reprend la boîte et leur donne leur argent. Mais à peine a-t-il tourné les talons que le couple est pris de remords. Norma et Arthur tentent de rattraper l’homme pour lui rendre son argent mais il est formel. Quelqu’un est mort, ils ont droit à leur argent, le contrat doit être respecté et il est trop tard pour faire machine arrière.

Bien vite les conséquences de leur acte vont faire leur apparition et des choses de plus en plus étranges vont se produire autour d’eux. Petit à petit ils comprendront qu’ils ne sont pas les seuls. Une énorme machination est en route et elle concerne l’humanité tout entière.



Comme ce long-métrage est inspiré d’une série TV des années 70, le réalisateur a voulu donner à son film une ambiance « seventies ». Ainsi, l’action se déroule dans ces années-là, les décors ont été somptueusement bien reconstitués et le scénario science-fiction est typique des années 70. A noter également que la musique a été inspirée par celle de Bernard Hermann, compositeur de la bande-originale de nombreux films d’Hitchcock .

Néanmoins, même si durant toute la première partie le spectateur est tenu en haleine par l’étrange proposition de Steward, le scénario nous mène ensuite dans un labyrinthe compliqué et trop imaginaire pour garder notre attention. Dans un premier temps on savoure chaque indice qui nous est donné mais plus l’histoire avance et plus le puzzle prend forme, moins on y croit et moins on s’intéresse au film.

Toutefois, à la fin du film, lorsque tout ou presque s’éclaire (car précisons-le, il reste quelques zones d’ombre), on prend quelques minutes pour réfléchir à tout ça, remettre les choses dans l’ordre, repenser aux détails. On se dit que oui, finalement, l’humanité est égoïste mais c’est à peu près tout et en plus, ça, on le savait déjà. Bref, on oublie bien vite la morale de cette histoire qui aurait pourtant pu donner naissance à un excellent thriller.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Après le sublime DONNIE DARKO, le réalisateur Richard KELLY revient avec ce savant mélange de science-fiction et de thriller sur fond de remise en question. On retrouve dans tous ses films ce même fil conducteur qu'est l'importance du choix que doivent faire les personnages. L'ensemble est ici brillant.
En plaçant l'histoire dans la fin des années 70, KELLY donne une touche de nostalgie à travers les décors jusqu' à tenir les couleurs vives de l'époque.
Dès le lancement de l'intrigue, c'est à dire, la première minute, nous sommes emmenés dans une enquête chargée de suspense et d'incompréhension.
Le jeu d'acteur de Cameron DIAZ et James MARDSEN, la musique tout droit sortie d'un film de David LYNCH, l'ensemble nous plonge à pieds joints dans l'intrigue.
THE BOX est un film qui nous fait réfléchir sur la nature humaine.
En conclusion : Avec THE BOX, Richard KELLY nous offre encore une fois un film remarquable, surprenant et excitant.

mardi 30 mars 2010

2012

Les Mayas nous auront prévenus, la fin du monde c’est pour 2012 ! Eh oui, parce que le calendrier de la civilisation Maya s’arrête en 2012, il n’en fallait pas plus au réalisateur Roland Emmerich pour créer le long-métrage qu’on vous présente aujourd’hui.

L’histoire commence en Inde, en 2009. Un scientifique constate que les éruptions solaires sont anormalement puissantes. Si cette activité solaire continue sur cette lancée, des réactions en chaîne sont à prévoir. Le scientifique conclut bientôt que ces réactions pourraient même entraîner la fin du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Très vite, il appelle un ami américain, lui aussi un homme de science, et lui apprend la nouvelle. Ce dernier alerte immédiatement le gouvernement américain en lui soumettant un rapport complet.

Après étude du dossier, il en ressort que le gouvernement a deux ans pour mettre au point une échappatoire et sauver un maximum de vie.

Arrive l’année fatidique. Des tremblements de terre surviennent un peu partout sur le globe. D’abord plutôt faibles, leur intensité s’aggrave au fil des semaines jusqu’à laisser parfois d’énormes failles sur les routes.

Parallèlement, Jackson Curtis, simple romancier, décide d’emmener ses enfants pour un week-end camping. Sur place, il fait la connaissance d’un drôle de type qui prétend que la fin du monde est proche et que le gouvernement a même construit des vaisseaux pour sauver la vie des personnalités influentes de ce monde ainsi que les personnes assez riches pour s’offrir un billet d’embarquement. Tout d’abord sceptique, Jackson commence à croire aux dires de cet étrange personnage.

Lorsqu’il ramène les enfants chez leur mère, les choses commencent à se corser. Les tremblements de terre deviennent si violents qu’ils dévastent tout sur le passage. Ni une, ni deux, Jackson embarque son ex-femme, ses enfants ainsi que le concubin de madame.

Une folle course contre la montre va alors démarrer pour fuir cette fin du monde qui semble plus qu’imminente. Les catastrophes s’enchaînent, la Terre commence à disparaître et il ne leur reste plus que quelques heures pour essayer d’embarquer dans l’un des vaisseaux du gouvernement. Des vaisseaux qui s’avèrent en réalité être des arches navales prévues pour résister à la dernière phase de la fin du monde : l’engloutissement des terres par d’énormes tsunamis. Ça promet !



Avec tout le battage médiatique que ce long-métrage a engendré, il était impossible de passer à côté.

Une chose est sûre, c’est qu’on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. Malgré une durée de 2h30, pas une minute de répit ne nous est offerte et c’est plutôt un bon point. L’image et la photographie sont magnifiques est les effets spéciaux à couper le souffle.

Mais des effets spéciaux qui font aussi rire parce qu’ils sont totalement exagérés. Alors oui, la fin du monde ne se passera certainement pas en douceur mais de là à imaginer de telles aberrations, faut pas pousser ! Le spectateur n’est pas dupe et lorsque New York sombre dans les entrailles de la terre, on n’y croit pas. Sans parler d’une montée des eaux tellement puissante qu’elle atteint presque le sommet de l’Everest…

Les acteurs, à part courir partout, s’envoler en avion et échapper à la mort une dizaine de fois, n’ont pas grand-chose à faire d’un point de vue artistique. Des interprétations faciles, des personnages clichés avec notamment la mère dont le cœur vacille entre son ex et son compagnon actuel, le chirurgien esthétique vantard et hautain, le fils rebelle et le papa super-héros. Du déjà vu, revu et re-revu !

Mais malgré tout cela, 2012 est un film qu’il faut avoir vu une fois, ne serait-ce que pour la qualité des effets spéciaux et pour profiter d’en rire avant que l’on n’arrive vraiment en 2012… Qui sait, après tout, si les Mayas n’avaient pas raison ?

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Voici le seul film au monde où un bateau entre en collision avec l'Everest...
Seulement il sera bon à l’avenir qu'une débauche d'effets spéciaux démentiels soit contrebalancée par un scénario qui nous épargne les niaiseries d'usage.
Papa est un héros, maman l'aime toujours, beau-papa est contrarié, les politiques sont des enfoirés.
Le réalisateur Roland EMMERICH noie totalement son intrigue sous une déferlante d'effets spéciaux .On a pas le temps de respirer.
C'est donc là que réside la force de 2012 : le film a beau être simpliste ou manquer de retenue dans son déroulement narratif, il en ressort toujours quelque chose de positif.
Quant aux acteurs il ne vaut pas la peine d'en parler car les dialogues sont très restreints.
En conclusion : 2012 est un film à côté duquel il est impossible de passer, il faut tout de même le voir pour ses effets spéciaux dantesques.
La fin du monde est proche selon le calendrier maya.

mardi 23 mars 2010

Victor

C’est une comédie française qu’on vous propose au sommaire de Microfilm aujourd’hui, une comédie qui faire revenir sur le devant de la scène l’acteur Pierre Richard !

Victor, interprété par Pierre Richard, est un vieillard de 85 ans qui vit dans une minuscule chambre. Lorsque sa voisine de palier, la jeune Alice, fait sa connaissance, elle se prend immédiatement d’affection pour cet homme trop seul.

Un soir, on glisse un message sous sa porte. C’est Victor qui lui demande de faire passer une petite annonce dans le journal people pour lequel elle travaille. Bientôt expulsé de son appartement, il n’a que quelques semaines pour trouver un logement mais malheureusement pour lui, sa rente ne lui suffira pas pour vivre. Par le biais de cette petite annonce, il demande simplement à être adopté par une famille qui accepterait de le loger.

Un peu farfelu, le texte remporte néanmoins un franc succès et ce sont des dizaines de lettres qui arrivent à la rédaction du journal.

Alice décide alors de creuser l’idée encore plus loin et d’organiser un concours. L’heureux gagnant aura le droit d’adopter Victor et recevra, en plus, 150'000.- euros.

Parallèlement, la famille Saillard rencontre quelques problèmes d’argent. La participation au concours pourrait bien leur permettre de réaliser quelques travaux dans leur maison. Ni une, ni deux, Guillaume, le père, décide de poser sa candidature, sans en toucher mot à son épouse.

Mais lorsque le rédacteur en chef du journal ainsi qu’Alice sonnent à la porte des Saillard pour leur annoncer qu’ils ont gagné, les choses se corsent un peu. C’est Sylvie, la maman, qui ouvre la porte et qui reçoit la nouvelle en pleine figure. Franc folle, elle refuse d’entrer en discussion mais finalement, les 150'000.- euros et le charme du rédacteur en chef la feront céder.

Arrive donc le jour de l’adoption qui se déroule finalement plutôt bien. Victor est un homme assez sympathique, passionné de littérature et très cultivé. Les enfants l’adorent dès les premiers instants tout comme Guillaume. Avec Sylvie, c’est un peu plus compliqué.

Lorsque Victor s’installe, il va petit à petit devenir envahissant, déplaçant les meubles et bousculant les habitudes de la famille.

Gentiment, il va faire apparaître au grand jour les failles de chacun au risque de faire éclater cette famille qui semblait pourtant bien sous tous rapports.

Qui est réellement Victor et quel est son véritable but ?



A priori, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une comédie. Mais après le premier tiers du film, les choses se gâtent sérieusement et finalement ce long-métrage prend des accents de drame familial.

Même si le début du film est plutôt cocasse, on regrette quand même de ne pas rire franchement. Une comédie pas vraiment drôle, ça peut s’avérer un peu frustrant !

L’idée du scénario est tout à fait intéressante, l’adoption de personnes âgées sans famille pourrait finalement devenir très tendance, au même titre que les stars qui adoptent parfois jusqu’à 5 ou 6 enfants.

On regrettera quelques clichés peu flatteurs comme l’épouse, lasse de son mari, qui tombe dans les filets du rédacteur en chef à coup de flatteries exagérées. La femme mariée est-elle une proie si facile et naïve ? C’est du moins ce que souhaite nous faire croire le réalisateur.

Pour terminer, je dirais qu’on passe un moment agréable, on ne s’ennuie pas mais on ne gardera certainement pas un souvenir intarissable de cette histoire pas vraiment triste mais pas vraiment drôle non plus.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

VICTOR est l'histoire d'un grand-père, un peu menteur, un peu filou et escroc, charmeur et charmant, amoureux de la vie et joueur, dont l'adoption par une famille sans histoire et sans relief va provoquer une série de bouleversements qui amèneront chaque personnage à se redécouvrir et à envisager la vie d'une nouvelle manière.

Magnifiquement interprété par PIERRE RICHARD, sorte de "Boudu sauvé des eaux" l’acteur offre toute l'ambigüité nécessaire à ce personnage d'emmerdeur, de manipulateur, de séducteur et de gentil papi.
Le casting autour de Pierre RICHARD est impeccable. Tous les acteurs sont excellents.
En conclusion : VICTOR est une très bonne comédie traitant de la place des "seniors" dans notre société actuelle.
Voilà un film qui surfe joyeusement et habilement sur l'actualité. Une comédie sage ou l'on sourit, on ne s'ennuie pas et on se vide la tête.
Vraiment un bon divertissement, à regarder sans trop réfléchir.

mardi 16 mars 2010

Un Prophète

C’est une immersion dans le monde carcéral que l’on vous propose ce matin dans Microfilm avec « Un Prophète », long-métrage français qui a raflé pas moins de 9 César ainsi que le Grand Prix du jury du festival de Cannes.

L’action se déroule de nos jours, dans une prison française. Le jeune Malik est incarcéré, il ne connaît personne et se retrouve assez vite exposé aux chamailleries des autres détenus. Un jour, on lui rackette ses chaussures sous les yeux d’une bande de malfrats corses.

Ceux-ci ne tarderont pas à s’approcher de Malik pour lui proposer leur protection… Mais évidemment tout se paie. Le chef de la bande, un homme d’une soixantaine d’années du nom de César, lui demande d’assassiner un autre détenu. Ce dernier est en transfert pour témoigner dans un procès dans lequel César est impliqué. Très vite, Malik comprend qu’il n’a pas le choix. Soit il tue l’autre détenu et bénéficie de la protection des Corses, soit il refuse et c’est lui qu’on risque d’assassiner.

Sous pression, Malik finit par céder et tue l’autre détenu avec une lame de rasoir, faisant croire à un suicide. Choqué mais sain et sauf, Malik est désormais lié aux Corses.

D’abord considéré comme le larbin, Malik ne comprend pas lorsque les hommes parlent corse. Mais petit à petit il s’instruit, décide d’apprendre à lire et à écrire. Quelques années plus tard, il comprend tout ce que les Corses se disent.

Lorsqu’on lui offre la possibilité de sortir en permission, César en profite pour lui confier des missions diverses. Il doit tantôt livrer une valise, tantôt négocier avec des malfrats, etc.

Mais Malik ne s’en tient pas uniquement aux ordres de César. Malin et rusé, il en profite pour développer discrètement son propre réseau…

Au fur et à mesure, Malik, incarcéré à la base pour simple violence, devient, au sein même de l’univers carcéral, un véritable meurtrier et un gangster invétéré...



Les acteurs sont absolument fabuleux. Si l’interprète de Malik – un parfait inconnu – a obtenu le César du Meilleur Acteur et celui du Meilleur espoir masculin, ce n’est pas pour rien. Son personnage est complexe et sa transformation l’est tout autant. L’acteur a su rendre ce personnage presque innocent au début du film et le transformer au fil du temps en véritable gangster. Si l’on a presque envie de s’attacher au personnage dans les premières minutes, plus le temps passe, plus on perd tout espoir de le voir basculer du bon côté.

Autre prestation époustouflante, celle de Niels Arestrup, interprète de César le Corse qui n’est pas en reste avec les récompenses puisqu’il a obtenu celle du Meilleur second rôle. Son personnage est passionnant. Terriblement autoritaire, on ne le défierait pour rien au monde. Mais parfois, il laisse entrevoir une brèche d’humanité qui le rend presque sympathique. Un charisme extraordinaire, vraiment !

Pour le reste, même si ce long-métrage a été encensé par la presse et qu’il a obtenu le César du Meilleur Film, il ne m’a pas réellement touchée.

Déjà on a parfois du mal à comprendre les dialogues. Les Français ont toujours tendance à marmonner dans leur barbe sans articuler, ce qui me frappe presque à chaque fois. Mais en plus, ici, on n’est pas dans une université bourgeoise. On est en prison. Du coup le langage n’est pas du tout le même que le nôtre donc il y a certaines phrases qu’on a vraiment du mal à comprendre.

Et puis 2h30 de magouilles et de trafics carcéraux, c’est long. Ces gars sont des vauriens, ils n’ont rien d’exemplaire et même s’il est intéressant de voir comment ça se passe dans les prisons françaises, toutes ces affaires de deal, d’argent sale et de drogue deviennent lassantes à force. D’autant plus qu’on ne nous montre pas un gars qui s’en sort avec bravoure et courage. Non, on nous montre un gars qui plonge.

Finalement, le scénario ne m’a pas emballée même s’il faut reconnaître que la mise en scène est bonne et que le tout est bien filmé, de manière nerveuse et dynamique.

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

UN PROPHETE a raflé 9 CESARS lors de la cérémonie du 27 février 2010, de plus il a été nominé aux OSCARS dans la catégorie meilleur film étranger.
Le réalisateur génial Jacques AUDIARD arrive pendant 2 heures trente à réussir, via un seul film, a parler du noir lumineux, du fantastique anxiogène, du thriller paranoïaque, du drame et du miroir social.
Le maître AUDIARD réussit avec brio ce qu'il entreprend, là où bien des réalisateurs ce seraient cassé les doigts. Il a un regard très humain sur les sujets qu'il filme.
UN PROPHETE est un thriller mafieux avec comme acteur la révélation TAHAR RAHIM qui rappelle en quelques sortes la force et la justesse d'un Vincent CASSEL aidé par un NIELS ARESTRUP complètement transformé par son interprétation.
En conclusion : UN PROPHETE est un chef-d’œuvre qui restera gravé dans les mémoires. Les acteurs sont tous exceptionnels et donnent un grand réalisme à ce voyage dans l'enfer carcéral.
C'est violent, triste, drôle, émouvant, flippant.....Tout ce que le cinéma a de meilleur en un seul film.

mardi 9 mars 2010

Démineurs

6 Oscars, c’est le nombre de statuettes remportées ce week-end par le film qu’on vous propose de découvrir ce matin dans Microfilm : « Démineurs ».

L’action se déroule à Bagdad, en été 2004. Il reste à peine une quarantaine de jours de mission au bataillon « Bravo » de l’armée américaine avant de rentrer au pays. C’est un jour comme un autre, les soldats risquent leur vie lorsqu’ils partent sur le terrain pour désamorcer des bombes. Mais aujourd’hui, le risque se concrétise pour l’un des démineurs. Sous les yeux de ses camarades, l’homme se fait piéger et succombe dans une explosion commanditée par des rebelles.

Il ne faudra que quelques heures pour lui trouver un remplaçant. C’est le sergent William James, une tête brûlée solitaire mais surdoué qui est engagé.

Très vite, ses compagnons d’armes sur le terrain découvriront que James n’a que faire des protocoles et qu’il ne craint pas la mort. Au contraire, il semble même adorer le risque et les montées d’adrénaline qu’il reçoit en côtoyant la mort quotidiennement.

Dans les premières missions, le sergent Sanborn et le jeune lieutenant Eldridge, les coéquipiers de James, sont perturbés par les méthodes du démineur et les tensions entre les trois soldats sont palpables.

Mais de jour en jour, de mines antipersonnel désamorcées en bombes artisanales neutralisées, des liens se créent entre les trois hommes et la confiance s’installe.





La grande particularité de ce film, du moins ce qui m’a interpellée, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’histoire. Mis à part les liens qui se créent entre les trois hommes, on pourrait regarder ce long-métrage dans un tout autre ordre que ça ne changerait pas grand-chose. Chaque déminage ou désamorçage est une séquence et elles sont mises bout à bout sans un vrai scénario chronologique Point fort ou point faible, ça dépend des goûts.

Mais si ce film est reparti de la cérémonie des Oscars avec 6 récompenses, ce n’est pas pour rien !

On saluera surtout la qualité d’image qui est magistrale, avec notamment certains plans au ralenti dont les détails sont à couper le souffle.

Les acteurs, en particulier Jeremy Renner qui incarne le sergent James, nous livrent une interprétation extraordinaire.

On regrette toutefois quelques clichés comme les bagarres amicales entre soldats qui se tapent dessus en riant virilement. Une grosse dose de testostérone mal dosée gâche un peu certains moments. Dommage également que la réalisatrice ne soit pas allée plus en profondeur dans la relation que créent les trois soldats.

Finalement, visuellement, c’est très beau, le thème est original et rarement abordé, le suspense haletant, les acteurs au top mais ça manque de scénario. Tant pis, on fera sans !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

« DEMINEURS » est un film ovni comme il y a longtemps que l'on n'en n'avait pas vu.
Commençant par une scène éprouvante de déminage d'un colis suspect en zone de guerre, le film nous fait partager le quotidien d'une brigade de démineurs de l'armée américaine en Irak.
Vous aurez donc compris qu'en plus de raconter une réalité et en la filmant au plus près de l'action, c'est surtout de la montée d'adrénaline que la réalisatrice KATHRYN BIGELOW veut procurer au spectateur de son film, et franchement le pari est réussi.
Le personnage principal restera longtemps encré dans nos mémoires et la scène finale nous laisse pantois.
Bravo à l'ambiance du film presque sans musique pour mieux vivre l'action. Bien sûr certains critiqueront l'aspect américain, limite propagande du film.
A noter que la réalisatrice KATHRYN BIGELOW a obtenu pour ce film le GOLDEN GLOBE et l’Oscar 2010 du meilleur réalisateur.
En conclusion : DEMINEURS est un film qui fait transpirer. Chaque nouvelle séquence fait un peu grimper le mercure.
Un thriller qui vous coupe les jambes, le souffle et vous relâche en nage avec un goût de poudre au fond de la gorge.

mardi 2 mars 2010

Mary & Max

Ce matin au sommaire de Microfilm on vous propose un film d’animation, entièrement réalisé en pâte à modeler.

Mais attention, « Mary & Max » n’en est pas pour autant un film pour enfants, loin de là !

C’est l’histoire de deux personnages abîmés par la vie. En Australie, la petite Mary, 8 ans, n’a pas une existence très agréable. Sa maman est alcoolique et ne s’occupe pas d’elle, ses camarades se moquent et son père vit dans une remise avec des animaux empaillés. Alors qu’elle attend sa mère dans un office de poste, elle consulte les annuaires téléphoniques et tombe sur celui de New York… Elle se demande ce que peuvent bien faire les gens là-bas, comment ils sont, ce qu’ils mangent. Elle arrache alors un morceau de l’annuaire et décide d’écrire à un certain Max Horowitz.

De son côté, Max est un juif obèse de 44 ans, atteint du syndrome d’Asperger (une forme d’autisme) qui vit donc à New York. Chaque semaine il se rend à une réunion des hyperphages anonymes pour essayer d’arrêter de manger toute la journée. Mais les hot-dogs au chocolat ont toujours raison de sa bonne volonté et ces fameuses réunions ne l’aident pas beaucoup.

Le seul point commun entre Mary et Max, c’est que ni l’un, ni l’autre n’a d’ami. Mais à travers leurs correspondances, tous deux vont se lier d’une drôle d’amitié. Une amitié fragile avec des hauts très hauts et de bas très bas.

Leurs échanges vont durer plus de 20 ans et tous deux traverseront des moments bien difficiles qu’ils partageront sur le papier... Jusqu’au jour où Mary décide de rendre visite à Max, en chair et en os.



Encore une fois, il est important de rappeler qu’il a beau été réalisé en pâte à modeler, ce long-métrage ne s’adresse pas aux enfants. En effet, la complexité des sentiments des deux protagonistes et leur existence peu enviable fait de ce film une œuvre grave et triste parfois, même si elle est teintée d’humour noir mais aussi d’espoir.

Dès les premiers instants on tombe sous le charme de l’image peu colorée et des personnages, si attachants. La musique, parfois mélancolique, parfois joyeuse colle magnifiquement bien à l’image. Le tout, par une belle alchimie, nous procure beaucoup d’émotion. Joie, pitié, tristesse, espoir… Impossible de rester insensible à cette magnifique fable subtile et poétique !

A relever également la prouesse technique en ce qui concerne l’animation des personnages de pâte à modeler. Leurs visages sont terriblement expressifs et les décors magnifiques.
Pour réaliser le tout, ce sont 212 marionnettes qui ont été crées de différentes factures : pâte à modeler, polymère, plastique, métal, sachant que les personnages principaux en ont une douzaine chacun. 133 décors différents ont également été fabriqués, répartis en deux mondes distincts : la banlieue de Melbourne et la ville de New-York. Chacun des lieux possède sa gamme chromatique : marron pour l'Australie et gris pour la Grosse Pomme.

Et finalement, on peut encore préciser que le personnage de Max a été inspiré d’un « vrai » Max, correspondant du réalisateur Adam Elliot depuis plus de 20 ans.

En définitive, « Mary & Max » est un film magnifique, à voir absolument !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Ce film d'animation australien en pâte à modeler éblouit le spectateur par la beauté et son émouvante histoire d'amitié entre deux âmes cabossées et seules. Les principaux thèmes abordés à travers la relation de MARY et MAX sont la solitude, l'amitié et la famille. La place des personnes âgées dans notre société "mécanique" est une thématique récurrente traitée avec une certaine subtilité.
Ambitieuse et très poétique, cette œuvre attachante touchera plus d'un spectateur dans son être le plus profond.
En conclusion : MARY et MAX est un film d'une très grande maturité abordant en profondeur des thèmes essentiels, le tout parfumé d'une bonne dose de mélancolie mais délivrant au final, un véritable message d'espoir !!!!! Ce film est nominé aux OSCARS 2010 dans la catégorie meilleur film d'animation.
Attention chef-d’œuvre.

mardi 23 février 2010

Le Coach

Ce matin dans Microfilm c’est rire et détente avec la comédie française « Le Coach » qui réunit Jean-Paul Rouve et Richard Berry.

Max est coach de profession. Il coach aussi bien les sportifs que les hommes d’affaires en leur prodiguant ses précieux conseils pour s’assurer réussite et gloire.

Hélas, s’il est bon pour aider les autres, il n’a que faire de ses propres conseils et sa situation actuelle est plutôt délicate. Accro au jeu, il vient de perdre quelques 200'000 euros au casino et a 8 jours pour rembourser la somme au patron de l’établissement. Lasse de ses promesses non tenues, sa femme décide de le mettre à la porte.

C’est à ce moment délicat qu’il reçoit un coup de fil du directeur de la société IBL qui doit conclure un gros contrat avec un industriel chinois. Si le contrat est signé, Max percevra une commission sur le prix de vente et pourra ainsi régler ses dettes auprès du casino avant de s’attirer des ennuis.

Si le directeur a besoin des talents de coaching de Max, c’est parce qu’il a dû confier le dossier à un certain Marmignon, incompétent notoire mais neveu du grand président d’IBL. Impossible donc de le décharger de cette tâche.

La seule solution est donc de transformer Marmignon en cadre hors pair grâce au travail de Max. Mais attention, il ne faut surtout pas que Marmignon apprenne que ses capacités sont mises en doute car il pourrait s’en plaindre à son oncle qui, à son tour, pourrait sévir auprès du directeur.

Max va donc se faire passer pour un stagiaire et jouer de stratégie pour coacher Marmignon à son insu. Il va très vite se rendre compte que Marmignon n’a rien d’un expert en management et que ses subordonnés ne prêtent guère attention à ses ordres. La tâche ne s’annonce pas aisée… !

Petit à petit, Max va donc aider Marmignon à monter son dossier pour conquérir les chinois mais aussi le cœur d’une femme dont il s’éprend.

Maladroit comme jamais, Marmignon finira-t-il par être à la hauteur et permettre ainsi à Max de régler ses dettes en signant le contrat avec les chinois ? On a bien envie d’en douter mais… qui sait ?





Que dire si ce n’est du bien de cette sympathique histoire ? On rigole souvent, on ne s’ennuie pas, on est même parfois attendris par les personnages fort attachants.

Les acteurs sont tout à fait convaincants, on n’aurait pas trouvé mieux que Richard Berry en coach accro du jeu et que Jean-Paul Rouve en cadre désespéré et désespérant ! La complicité qui s’installe entre les deux acteurs est vraiment belle et sincère. On pensait pourtant le couple du dur et du tendre bien usé. Mais non, « le Coach » nous prouve le contraire, ce fameux duo fonctionne toujours et plutôt bien en fait !

On ne peut donc pas dire que cette comédie soit révolutionnaire mais elle se laisse regarder avec plaisir.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

LE COACH est une comédie très sympathique qui a le mérite d'avoir plus de charmes que de défauts.
Le film aborde très bien la vie en entreprise et les personnages sont très drôles.
Le duo Richard BERRY et Jean-Paul ROUVE fonctionne à merveille et le film regorge de répliques et de situations qui font mouche. La complicité des 2 acteurs principaux rend le film très agréable.

En conclusion, LE COACH est une excellente comédie française assez hilarante et bien maîtrisée. Il est difficile de bouder cette comédie qui sait nous divertir du début à la fin.
Un bon moment de cinéma.

mardi 16 février 2010

The Code

Depuis combien de temps n’avons-nous plus fait de braquage dans Microfilm ? Assez longtemps en tout cas pour vous proposer le casse du jour : « The Code » avec Morgan Freeman et Antonio Banderas.

Tout commence dans le métro alors que Gabriel braque un passager pour lui dérober des diamants. Un autre passager se met alors à faire quelques remarques à Gabriel… Armé d’un pistolet, ce dernier s’étonne de l’audace du passager mais reste concentré sur les diamants. S’en suit une course-poursuite entre la police et Gabriel qui finit par s’échapper.

Quelques jours plus tard, Gabriel discute du prix de vente des diamants avec l’acheteur quand Replay, l’homme du métro, fait irruption dans la pièce, volant les diamants et dérobant l’arme de Gabriel au passage. Il lui propose alors de s’associer pour son dernier coup. Un vol difficile mais qui leur rapportera 20mio de dollars… chacun et qui permettra à Replay de régler une vieille dette à un maffieux russe.

Après quelques hésitations, Gabriel finit par accepter. C’est à ce moment qu’Alexandra fait son apparition. Filleule de Replay, blonde et intelligente, Gabriel sera très vite séduit par la jeune fille. Malgré les recommandations de Replay de rester à distance, Gabriel se passionne pour la jolie blonde.

Jour après jour, les deux voleurs préparent leur vol, examinant les différentes possibilités d’accès à la salle du coffre d’une riche famille russe, un coffre dans lequel est gardé l’objet si précieux.

Puis vient le jour J où les deux compares vont mettre leur plan à exécution… Mais jusqu’à quel point peuvent-ils se faire confiance ? Vont-ils parvenir à s’emparer de leur butin et sauront-ils le partager équitablement ?

(Pas de bande-annonce en français, désolée !)



La première scène dans le métro est pourtant riche en action, mais tellement irréaliste que l’on peine à se mettre dedans. C’est bien dommage d’ailleurs car il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour nous séduire totalement.

Le scénario est un tantinet trop mou jusqu’à la 60ème minute où l’on commence à trouver un réel intérêt pour l’histoire. Le final est en revanche vraiment captivant avec de nombreux rebondissements et l’un ou l’autre retournement de situation vraiment intéressant

Quant aux acteurs, Antonio Banderas tombe vraiment dans le cliché du séducteur latino… Dès qu’il rencontre Alexandra, il se met à la séduire et là on a presque envie de rire tant son attitude et ses répliques sont stéréotypées.

Morgan Freeman est, en revanche, irréprochable même s’il s’enferme définitivement dans les mêmes types de rôles depuis de longues années. Même quand il joue les braqueurs, il a toujours ce côté « vieux sage » paternaliste qui ressort et on commence un peu à s’en lasser. On aimerait bien voir l’acteur se décarcasser un jour pour un rôle vraiment différent mais il est probablement trop tard pour changer le style d’un acteur de 73 ans !

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Tout semble à penser que le scénario est une pâle copie du film "Braquage à l'italienne" mais fait, il en est tout autre.
L'intrigue de THE CODE est plutôt bien menée et particulièrement facile à suivre.
Plusieurs scènes sont prenantes et valent le détour.
Quant aux acteurs, ils sont sans doute le vrai point fort de ce film. En effet le duo "Morgan FREEMAN et Antonio BANDERAS" est très convaincant et efficace.
En conclusion : THE CODE est un très bon thriller assez surprenant avec des rebondissements et un twist final excellent.

mardi 9 février 2010

La Proposition

C’est du rire qu’on vous propose ce matin au sommaire de Microfilm avec « La Proposition », une comédie américaine qui vous fera passer un très bon moment de détente devant votre petit écran.

Margaret est une femme d’affaires aigrie et pénible à vivre. A la tête d’une maison d’édition, elle mène ses employés au doigt et à la baguette et à chaque fois qu’elle pénètre dans les bureaux, c’est le coup de panique, tout le monde retourne à sa place en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Sous ses ordres et à ses petits soins, Andrew, son assistant. Un jeune homme sympathique et compétent mais qui n’a guère son mot à dire et qui exécute les moindres désirs de Margaret sans broncher.

Seul hic, Madame est canadienne et son visa arrive à expiration. Un beau matin, les hauts dirigeants de l’entreprise l’informent qu’elle a deux mois pour faire sa valise. Cela signifie qu’elle perd non seulement sa vie à New York mais aussi et surtout sa carrière.

Mais il y a bien une solution pour empêcher tout ça… Le mariage ! Et tiens, justement, voilà Andrew qui entre dans le bureau à ce moment-là... Il ne faudra pas plus d’une seconde à Margaret pour prendre sa décision et informer, à l’improviste, ses employeurs qu’elle et Andrew sont tombés amoureux et qu’ils ont l’intention de se marier. Andrew, incrédule, ne comprend bien évidemment pas ce qui se passe mais il semble tellement interloqué qu’il ne dément pas.

A peine sortis du bureau, Margaret et Andrew passent un marché. Il accepte de l’épouser et de divorcer une fois le délai légal passé et en échange elle accepte de le nommer rédacteur en chef.

Reste à convaincre le service de l’immigration qu’il ne s’agit pas d’un mariage organisé et c’est justement là que les choses se corsent. Le responsable est persuadé qu’il s’agit d’un subterfuge et les met à l’épreuve. Ils auront, d’ici quelques jours, un entretien individuel afin de déterminer si oui ou non ils se connaissent aussi bien qu’un véritable couple.

Forcés de passer le week-end ensemble, Andrew emmène Margaret en Alaska pour célébrer le 90ème anniversaire de sa grand-mère et par la même occasion tromper la famille entière sur leurs fiançailles…

Un week-end familial que ni l’un, ni l’autre n’est prêt d’oublier… Plus le temps passe, plus les quiproquos se multiplient et plus notre « faux couple » se prend au jeu… Finiront-ils par se marier pour de bon ? Qui sait… !



Bonne nouvelle, voici une comédie qui fait rire, vraiment ! Du moins durant toute la première partie, jusqu’à ce que Margaret laisse tomber sa carapace. Voir une New Yorkaise, citadine jusqu’au bout des ongles, débarquer au fin fond de l’Alaska en escarpins Louboutin 12cm et valises Vuitton c’est quelque chose ! D’ailleurs, la famille d’Andrew aussi, c’est quelque chose ! Il y a de quoi rire avec la grand-mère et la maman qui sont toutes les deux plutôt déjantées.

On apprécie le rythme effréné du film. Du début où l’action démarre immédiatement, à la fin (certes prévisible), il n’y a qu’une ou deux scènes qui cassent un peu le rythme. Sinon tout le reste est vraiment bien mené pour qu’on ne décroche pas une minute.

Il y a évidemment plusieurs scènes prévisibles, on sait déjà comment tout cela va se terminer avant même d’avoir lancé le film mais on se laisse embarquer dans cette comédie aux gags vraiment drôles et sans vulgarité (pour une fois, ça fait du bien de la part des américains !).

Bref, rien d’autre à ajouter de mon côté, ce film est un divertissement franchement sympa qui se laisse regarder par toute la famille !

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

En lisant le synopsis on pourrait penser que « LA PROPOSITION » est encore une comédie romantique pas très originale.... pourtant, elle l'est.
Le scénario est bon, la mise en scène est excellente.
Quant aux acteurs : Sandra BULLOCK est très convaincante en diablesse au grand cœur. Elle a d'ailleurs obtenu le GOLDEN GLOBE 2010 de la meilleure actrice pour une comédie.
Ryan REYNOLDS est séduisant en jeune homme prêt à dire OUI à tout.
Les dialogues sont souvent drôles, voire très drôles et l'histoire tient la route sans jamais tomber dans la niaiserie, plutôt rare pour une comédie américaine.
En conclusion : LA PROPOSITION est une très bonne comédie et au final on est totalement conquis.

mardi 2 février 2010

L'attaque du métro 123

Ca faisait bien longtemps qu’on n’avait plus vu un film d’action un peu « à l’ancienne », avec prise d’otage et rançon comme on en faisait beaucoup dans les années 90.

Et bien nous allons remédier à cela ce matin dans Microfilm avec « L’attaque du Métro 123 », un film à suspense qui réunit John Travolta et Denzel Washington.

C’est une journée ordinaire pour Walter Garber, aiguilleur du métro de New York. Jusqu’il y a peu, Garber avait une place de cadre dans la société des transports New-Yorkais mais une affaire de pot de vin encore non-élucidée a fait qu’il se retrouve en bas de l’échelle en attendant que l’enquête suive son cours.

Ce matin-là, il constate sur les écrans que le métro 123 ne suit pas son parcours normalement. En effet, la rame s’arrête au milieu d’un tunnel dégagé… Après quelques recherches, il s’avère que rien n’entrave le bon fonctionnement du métro 123. C’est là qu’il reçoit un coup de fil et qu’il comprend ce qui se passe réellement à bord de la rame.

Un terroriste du nom de Ryder le met au parfum. Il a des otages et il n’hésitera pas à les descendre si Garber ne suit pas ses instructions. Il réclame 10mio de dollars et demande à ce que l’argent lui soit apporté d’ici une heure. Passé ce délai, il abattra un otage par minute. Il demande à ce que l’argent soit débloqué par le maire de New York.

Bien entendu, Garber prévient la police qui prévient le maire, un type mou du genou qui n’a pas l’air de bien gérer la situation. Arrive ensuite une équipe de négociation pour prendre le relai. On demande à Garber de rentrer chez lui mais Ryder n’est pas de cet avis. Alors qu’il s’énerve avec le négociateur il menace de tuer un otage s’il ne peut pas parler à Garber. Le négociateur refuse d’entrer dans son jeu et Ryder n’hésite pas, il tire.

On rattrape alors Garber qui devient donc le seul interlocuteur de Ryder.

Garber se lance dans une course contre la montre pour tenter sauver la vie de tous les innocents à bord de la rame et empêcher Ryder de s’échapper…



Comme je le disais tout à l’heure, ça fait bien longtemps qu’on n’avait plus vu un long-métrage de ce type avec de l’action et des otages un peu comme dans « Speed » et tous ces autres films à rançon. Ce qu’on aime c’est la tension qu’il y a du début à la fin. Ces histoires d’otage nous font toujours flipper, on se met facilement dans le film, d’autant plus que ça démarre tout de suite fort et que ça ne s’arrête pas jusqu’à la fin !

Ce rythme effréné fait que le film passe à une vitesse folle sans qu’on n’ait le temps de s’ennuyer.

Le montage est archi nerveux également et la musique ne nous permet pas non plus de nous détendre puisqu’elle est stressante au possible (sans être agressive ou dérangeante pour autant).

Néanmoins, le type de scénario a déjà été vu mille fois mais ce n’est pas lassant pour autant. Il ne s’agit pas d’un grand film mais d’un divertissement de qualité qui nous fera passer un très bon moment !

Evidemment il est impératif de relever la qualité des prestations des deux acteurs principaux, John Travolta en méchant terroriste et Denzel Washington en négociateur. Tous deux nous livrent une interprétation sans faille et nous présentent des personnages forts intéressants. En ce qui concerne Travolta, on est bien loin de « Grease » et de « Allo maman ici bébé », c’est certain ! Son personnage est très sombre, survolté, dérangé et, étonnamment, presque attachant par moments.

Bref, un chapeau bas pour la paire d’acteurs !

La conclusion c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Sans être un pur chef-d’œuvre, « L'ATTAQUE DU METRO 123 » se révèle parfaitement cohérent dans sa réalisation.
L'équipe nous signe un véritable thriller à l'américaine relatant une prise d'otages dans un métro. Le suspense est au rendez-vous.
On peut saluer l'effort fait par le réalisateur Tony SCOTT et les 2 acteurs principaux dans la construction de la relation entre GARBER et RYDER.
Que dire de ces 2 acteurs ?
John TRAVOLTA en preneur d'otages est exceptionnel, je pense que c'est l'une de ses meilleures prestations à l'écran.
Quant à Denzel WASHINGTON, il n'a plus rien à prouver et l'on connaît son talent.
En conclusion : « L'ATTAQUE DU METRO 123 » est un film simple qui vaut le coup d’œil sans devoir beaucoup réfléchir.

mardi 26 janvier 2010

Very bad trip

On a décidé de rire un peu cette semaine dans Microfilm avec la comédie américaine « Very Bad Trip » qu’on vous propose de découvrir aujourd’hui !

Les enterrements de vie de garçon, on connaît. Chez nous, on fait faire des trucs marrants au futur marié, on lui organise une petite journée sympa qui se termine par un bon repas et une tournée des bars. Avant le petit matin, le futur époux a généralement retrouvé sa douce moitié et garde un bon souvenir de la journée passée.

Mais pour Doug, tout ne va pas exactement se passer de cette façon…

Plein de bonnes idées, ses amis Phil, Stu et Allan décident de l’emmener à Las Vegas pour un week-end mémorable quelques heures avant la cérémonie officielle.

Arrivés sur place ils louent une sublime suite dans un grand hôtel et après avoir pris leurs aises, ils se préparent à sortir.

Le début de soirée se passe bien, tout le monde rigole, s’éclate… Mais la suite risque de se corser un peu !

En effet, le lendemain matin, la chambre d’hôtel est en pagaille et les comparses se réveillent les uns après les autres avec une sacrée gueule de bois.

Et là, dans un premier temps, il y a deux problèmes majeurs : aucun d’entre eux ne se souvient de ce qui s’est passé durant la nuit et Doug, le futur marié, manque à l’appel.

A partir de ce moment-là, plus rien ne va se dérouler comme prévu. D’abord c’est un bébé qu’ils retrouvent dans un placard de la suite sans aucune idée de comment il est arrivé là et surtout à qui il est. Stu remarque également qu’il lui manque une dent et la dernière découverte est celle d’un tigre bien vivant et pas franchement sympa qui squatte la salle de bains.

D’abord complètement perturbés, les trois amis reprennent gentiment leurs esprits et se rendent compte qu’il devient très urgent de retrouver le futur marié puisque la cérémonie est prévue pour le lendemain !

Ils vont donc, à partir d’indices parfois douteux, devoir reconstituer pièce par pièce la nuit qu’ils viennent de passer et, par la même occasion, nous faire découvrir à nous, spectateurs, les aventures de cet enterrement de vie de garçon peu commun !






Certains parlent de LA comédie de l’année, d’autres d’un simple divertissement, ce long-métrage met au moins tout le monde d’accord sur un point : le scénario est franchement original.

On ne sait pas du tout où on va et on découvre, comme les personnages, petit à petit ce qui s’est passé durant cette nuit de folie.

On regrette néanmoins qu’il n’y ait pas de véritable chronologie. Chaque « étape » de la nuit qu’ils parviennent à reconstituer est presque un épisode en soi, du coup une fois le film terminé, on ne sait plus très bien ce qui arrive d’abord et ce qui vient ensuite durant cette soirée.

Quant à l’humour, c’est américain, autant vous prévenir. Certains gags sont gras et lourds et si certains affirment avoir ri du début à la fin, je trouve qu’on ne se marre pas tant que ça. On sourit beaucoup, c’est certain, mais pas de véritable éclat de rire pour ma part.

En ce qui concerne le casting, les acteurs sont quasi inconnus au bataillon (sauf Bradley Cooper qui commence à faire son chemin à Hollywood) et ça fait du bien ! Parce qu’ils sont vraiment bons ces gaillards ! Le dentiste coincé mais pas si coincé que ça est vraiment exceptionnel dans de nombreuses scènes, que ce soit au téléphone avec sa femme à qui il ment constamment car elle est plutôt du genre sévère ou lorsqu’il se lâche, c’est un personnage mémorable.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

VERY BAD TRIP est un film hilarant. Une des meilleures comédies américaines de l'année. Le film est incroyablement drôle, il n'y a pas de répit dans le comique pour notre plus grand plaisir.
Tout est poussé à l'extrême et c'est justement cela qui nous fait rire.
Le scénario est tout à fait original et ne ratez pas le générique de fin qui est une merveilleuse idée. On n'a jamais vu un générique pareil. Certaines scènes sont déjà cultes.
Le trio d'acteurs est excellent, chacun possède sa propre personnalité, et sa propre bêtise.
La réalisation est parfaite et le scénario très rythmé.
En conclusion : VERY BAD TRIP est une comédie à voir pour une franche partie de rigolade.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que VERY BAD TRIP a obtenu le GOLDEN GLOBE 2010 de la meilleure comédie!!!

mardi 19 janvier 2010

Inglorious Basterds

Bon, autant vous prévenir d’entrée, le film qu’on vous présente ce matin est vraiment, vraiment très particulier. « Inglorious Basterd », de Quentin Tarantino avec Brad Pitt est un long-métrage qui n’a pas froid aux yeux et qui peut être considéré aussi bien comme un véritable coup de génie que comme une énorme arnaque.

L’action se passe à Paris durant la seconde guerre mondiale. Hitler, Goebbels et tous les autres sont de la partie mais toute ressemblance avec la réalité historique s’arrête là.

Ne vous attendez donc surtout pas à découvrir un film historique, puisque le réalisateur nous livre ici sa propre vision des choses.

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa que l’on surnomme « Le chasseur de Juifs ». Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.

Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis.

Pour atteindre leur but, "les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich.

Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est bien décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

Comment tout cela va-t-il se terminer ? Les Bâtards réussiront-ils à mettre fin à la guerre ? Ne vous fiez pas à l’Histoire car le réalisateur n’en a que faire… Le seul moyen de connaître le dénouement de ce film est de le visionner !





A entendre le résumé de tout à l’heure, tout laisse présager un film sérieux et violent mais en réalité ce long-métrage est… comment dire… Ce long-métrage est une énorme blague, une grosse farce et un irrespect total de l’Histoire.

La violence est présente tout au long du film mais tout est tellement dédramatisé que l’on se surprend à rire (nerveusement peut-être ?) lorsque des gens se font tuer. Le réalisateur Quentin Tarantino n’a peur de rien, il se moque ouvertement d’Hitler et des nazis et nous livre ainsi un long-métrage complètement décalé au scénario passionnant et à l’humour noir, très très noir.

Il y a de l’action mais le scénario reste finalement plutôt lent d’une certaine manière. Non pas que les choses trainent mais l’accent est mis sur les dialogues d’excellente qualité. Ainsi, il y a de nombreuses scènes où le spectateur risque de s’ennuyer s’il ne sait pas se délecter de ces dialogues piquants à souhait. Personnellement, je m’en suis régalée.

Mention spéciale aussi à la photographie, de toute splendeur et à la musique, complètement décalée elle aussi mais tellement bien choisie.

N’oublions pas non plus la remarquable brochette d’acteurs choisie pour interpréter les nombreux personnages : Brad Pitt dans le rôle du lieutenant Raine, Diane Kruger, Mélanie Laurent ou encore Christoph Waltz dans le rôle du terrible chasseur de Juifs. A noter que ce dernier vient juste de recevoir le Golden Globe du meilleur acteur pour sa prestation dans « Inglorious Basterds ».

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

INGLORIOUS BASTERDS est un film de guerre complètement décomplexé qui prend toutes les libertés possibles avec l'HISTOIRE pour nous conter plusieurs histoires.
Le réalisateur QUENTIN TARANTINO était certainement le seul à pouvoir le faire, tant son aura, son amour du cinéma et son deuxième degré constant lui ont permis d'exprimer sa liberté artistique.
La première scène du film est magistrale et d'un suspense incroyable. Les acteurs sont tous dirigé de manière remarquable comme par exemple BRAD PITT qui est irrésistible de bouffonnerie.
N'oublions surtout pas la prestation du colonel SS interprété par CHRISTOPH WALZ, acteur très connu en Allemagne.
Le découpage en chapitre est une bonne chose car le film dure 2h30.
EN CONCLUSION : Tout ceci fait d'INGLORIOUS BASTERDS un film majeur, un chef-d’œuvre, un hymne au cinéma .Du tout grand TARANTINO !!!

mardi 12 janvier 2010

Etreintes brisées

C’est un film espagnol qu’on vous propose de découvrir ce matin dans Microfilm. « Etreintes Brisées », avec Pénélope Cruz, n’est pas un long-métrage ordinaire et il n’est pas facile non plus de vous le résumer au vu des nombreuses subtilités qui le composent.

J’ai donc décidé de faire au plus simple afin de ne pas trop compliquer les choses et pour vous laisser tout le plaisir de découvrir vous-mêmes ce film si vous décidez de le visionner.

L’histoire se passe de nos jours, à Madrid. Harry Caine est un écrivain aveugle qui travaille avec l’aide de sa fidèle directrice de production, Judit. Diego, le fils de Judit assiste Harry et lui apporte son aide lorsqu’il en a besoin.

Un jour, Diego, la petite vingtaine, fait un malaise et finit aux urgences alors que sa mère est en voyage d’affaires. Harry le rejoint à l’hôpital en taxi. Heureusement ce n’est rien de grave mais Diego n’a pas envie de parler de ce qui s’est passé. Au contraire, il préfèrerait entendre Harry lui raconter quelque chose.

Il va alors lui raconter comment il est devenu aveugle, il y a 14 ans de cela…

A l’époque Harry était réalisateur de films et s’appelait en réalité Mateo Blanco. Lorsqu’il monte un nouveau projet cinématographique il fait la rencontre de Lena qui souhaite devenir actrice. Subjugué par sa beauté, il tombe rapidement amoureux d’elle. Hélas, elle est la maîtresse d’Ernesto, un riche industriel, bien plus âgé qu’elle. Afin de pouvoir garder un contrôle total sur Lena, le soixantenaire décide de financer entièrement le long-métrage et demande à son fils de filmer tout le tournage et surtout Lena et le réalisateur.

Lena et Mateo ont beau être passionnément amoureux l’un de l’autre, la situation est plus que compliquée, entre Ernesto, le tournage, le fils pot-de-colle, le bonheur semble ne pas les attendre de sitôt…

Et si la solution était la fuite ?





« Etreintes Brisées », c’est le film espagnol qu’on vous propose de découvrir ce matin dans Microfilm.

Le début nous paraît plutôt flou et compliqué mais petit à petit les pièces du puzzle se mettent en place pour nous faire découvrir un long-métrage dynamique et subtil.

Les sentiments sont largement mis en avant plus que l’action et on appréciera également quelques notes d’humour à travers les séquences du film sur lequel Mateo et Lena travaillent.

Toutefois, il y a quelques scènes superflues, notamment au tout début et à la fin, lorsque Judit fait quelques révélations qui, finalement, n’apportent pas grand-chose au film mais qui permettent, au mieux, de le conclure.

Les acteurs sont merveilleux, Penélope Cruz est éblouissante de beauté et de talent.

En fait, ce long-métrage est presque indescriptible car on a tellement l’habitude des extravagances hollywoodiennes ou du réalisme français que l’on se retrouve ici face à un style que l’on ne connaît pas (ou peu). Et on apprécie, on savoure et on y prend beaucoup de plaisir !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Avec ETREINTES BRISEES le réalisateur Pedro ALMODOVAR retrouve Penelope CRUZ dans cette œuvre qui rend hommage à son métier : le cinéma.
C'est un regard sans concession qu'il porte sur son milieu où le producteur peut imposer sa maîtresse comme actrice au cinéaste ainsi que son propre montage qui sabote le projet du réalisateur.
ETREINTES BRISEES n'est pas le meilleur film de Pedro ALMODOVAR, l'histoire n'est pas exceptionnelle. Il manque un peu d'humour comme dans ses films précédents.
En conclusion : ETREINTES BRISEES est un film dramatique et noir. C'est une fois de plus malgré tout un beau film d'un réalisateur qui nous transmet toujours autant d'émotion.

mardi 5 janvier 2010

Public Enemies

Des ennemis publics, le monde en a connu beaucoup ! On se souvient notamment de Mesrine, l’ennemi public n° 1 des Français, parlons aujourd’hui de John Dillinger, son équivalent américain avec le film « Public Enemies »

Le film commence en 1933 lorsque Dillinger sort de prison en liberté conditionnelle après avoir purgé huit ans et demi de sa peine... et deux semaines plus tard, le voilà qui dévalise sa première banque se mettant à dos toute la police de Chicago.

Alors que les autorités de la ville ne savent plus quoi faire pour coincer Dillinger et sa bande, ils font appel à Melvin Purvis, l’un des agents fédéraux les plus efficaces et les plus coriaces. Bien déterminé à mettre la main sur Dillinger, il va donc commencer sa traque.

Entretemps, notre braqueur fait la connaissance de Billie, une jeune femme tout à fait charmante dont il tombe fou amoureux. Tous deux se promettent de ne jamais se séparer et vivent leur amour sans véritablement se cacher.

Après le casse de l'American Bank and Trust Company, où Dillinger tue son premier policier, il est arrêté par Purvis. Mais c’est avec ingéniosité qu’il s'évade de prison grâce à un pistolet en bois. Accompagné de comparses, les braquages s'enchaînent. L'affaire est alors montée en épingle et une récompense est offerte pour sa capture, mort ou vif.

C’est finalement en juillet 1934, après plusieurs tentatives infructueuse que le FBI parvient à maîtriser le bandit, alors qu’il sort d’un cinéma accompagné d’une amie qui, quelques heures auparavant, l’a dénoncé sous la pression de l’agent Purvis…



Commençons par les points forts du long-métrage qui sont incontestablement sa mise en scène impeccable, la photographie, absolument magnifique, et la bande-son, tout à fait géniale. Du vieux swing des années 30, du Billie Holiday, de la musique instrumentale typique, bref, une bande originale soigneusement choisie qui nous plonge parfaitement dans l’ambiance. Les scènes d’action sont très bien menées, cohérentes et orchestrées avec maîtrise.

Le scénario, inspiré de la véritable histoire du bandit, est bien mené et rythmé. Toutefois, même si on ne s’ennuie pas une seconde, il est difficile après le film de se souvenir d’une véritable chronologie puisqu’il ne se passe pas grand-chose d’autre que des braquages, des tentatives de capture et d’autres braquages et des fusillades et encore des braquages.

Et puis c’est du déjà vu mille fois en ce qui concerne le flic acharné et le bandit culotté qui passe entre les mailles et qui tombe amoureux d’une très belle femme. C’est copie conforme des deux volets de Mesrine ou encore du film « Le dernier Gang », deux longs-métrages qu’on vous a présentés précédemment dans Microfilm.

Autre bémol en ce qui concerne le personnage de Dillinger. Autant l’interprète de Mesrine (Vincent Cassel) nous présentait un personnage hors du commun avec des traits de caractères très marqués, autant Johnny Depp, qui incarne Dillinger, nous livre une interprétation plutôt plate de son personnage. En effet, selon Johnny Depp, Dillinger n’est ni drôle, ni fou, ni mesquin, ni méchant, ni vraiment gentil… Il n’est pas grand-chose en fait et c’est dommage. Mais peut-être le véritable bandit lui-même manquait-il de charisme ?

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le réalisateur Michael MANN (HEAT) nous présente un film bien traité, bien filmé, avec une ambiance d'époque superbement recréée.
Les acteurs sont tous fantastiques :
Christian BALE en agent du FBI qui traque DILLINGER, Marion COTILLARD l'amie de DILLINGER et que dire de la prestation de Johnny DEPP, elle est vraiment extraordinaire Il ne commet pas d'erreur dans un rôle difficile car le héros n'est pas complètement une brute épaisse mais un personnage nuancé au contraire.
La musique est superbe, les décors soignés, la caméra va droit au but sans effet de style comme toujours avec Michael MANN.
En conclusion : PUBLIC ENNEMIES est un excellent film d'action avec beaucoup de rebondissements et du suspense.
A savoir également : JOHN DILLINGER a tellement marqué le FBI que la silhouette sur laquelle ses agents s'exercent au tir est encore la sienne de nos jours.