Tout commence un peu avant 1900. Gabrielle et sa sœur sont chanteuses dans des bars. L’une est avenante, rêve de se marier à un homme respectable et de ne plus devoir travailler. La seconde, Gabrielle, est plus entêtée, plus caractérielle. Elle n’a pas peur de rembarrer les hommes qui tentent de la séduire et elle préfère les robes simples et sobres à celles portées par les femmes à la mode. A force d’interpréter la chanson de Coco le chien, on la surnomme très vite « Coco ».
Un soir, elle fait la connaissance de Balsan, un riche monsieur, propriétaire d’un haras. Pas franchement séduisant, il ne manque cependant pas d’humour et s’avère plutôt sympathique. Coco se laisse tenter et passe quelques nuits avec Balsan avant qu’il ne doive quitter la ville pour retourner chez lui après avoir achevé son service militaire.
Audacieuse, Coco décide de lui rendre visite quelques mois plus tard, prétextant que sa sœur a déménagé dans la région. Elle lui demande une chambre pour la nuit, il accepte mais lui demande de rester discrète. C’est vrai qu’elle est un peu sauvageonne avec ses robes strictes et son manque d’humour. Mais Coco n’entend pas en rester là. Elle va réussir à s’incruster pour plusieurs mois dans la résidence de Balsan en échange de quelques nuits passées à ses côtés.
C’est à ce moment-là qu’elle va commencer à confectionner elle-même ses robes et chapeaux. Non pas par attrait pour la mode mais plutôt par dégoût de la mode actuelle. Rien ne lui plaît, tout est trop sophistiqué, trop chargé. Elle préfère les lignes épurées, les couleurs fondamentales telles que le noir et le blanc.
Elle fait également la connaissance de Boy, un anglais qui travaille pour Balsan. A la différence de ce dernier, Boy adore Coco pour ce qu’elle est vraiment. Une fille différente qui ne porte pas de corsets, qui aime les vêtements confortable et qui dit toujours ce qu’elle pense. Il n’a pas peur de se montrer à ses côtés. Régulièrement, il l’enlève à Balsan pour un week-end en amoureux.
Et petit à petit Coco continue de s’affirmer en couture, elle ouvre son propre atelier et de plus en plus de femmes de la haute société lui demandent de leur confectionner chapeaux et robes.
Sa carrière se lance gentiment, jusqu’à ce qu’elle prenne son envol, lorsque le film s’arrête, lorsque l’on sait qui était Coco, avant Chanel.
Ma critique sera brève mais lorsqu’un long-métrage n’a que des bons points à son actif, difficile de s’étendre !
Les acteurs, tous, sans exception, sont somptueux, extrêmement talentueux. Même Benoît Poelvoorde qui m’insupporte habituellement est tout à fait convaincant dans le rôle de Balsan.
Audrey Tautou qui incarne Coco Chanel est vraiment magistrale, un rôle qui lui va à la perfection.
La photographie, les images, la musique, la mise en scène, tout est très soigné.
Bref, un vrai petit bijou du cinéma français.
La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :
Avec toute la promotion qui a été faite pour ce film, je m'attendais à un chef-d’œuvre, mais ce n'est de loin pas le cas. Beaucoup de lenteurs, des scènes qui n'en finissent pas, Anne Fontaine la réalisatrice que j'ai appréciée sur d'autres films me laisse ici un goût amer.
Dommage un tel casting sur un grand personnage comme CHANEL, cela aurait dû être beaucoup mieux.
La bonne nouvelle vient des acteurs avec : Audrey Tautou, fabuleuse dans le rôle de COCO, Benoît Poelwerde drôle et parfait, Marie Gilain comme toujours très radieuse.
En conclusion : COCO AVANT CHANEL est un bon film surtout grâce au casting, à la photo et à la lumière.