mardi 24 novembre 2009

Coco avant Chanel

C’est l’histoire d’une grande dame française que l’on va vous raconter ce matin dans Microfilm avec « Coco avant Chanel », un long-métrage qui nous dévoile comment une petite orpheline est devenue, en quelques années, une véritable icône de la haute-couture.

Tout commence un peu avant 1900. Gabrielle et sa sœur sont chanteuses dans des bars. L’une est avenante, rêve de se marier à un homme respectable et de ne plus devoir travailler. La seconde, Gabrielle, est plus entêtée, plus caractérielle. Elle n’a pas peur de rembarrer les hommes qui tentent de la séduire et elle préfère les robes simples et sobres à celles portées par les femmes à la mode. A force d’interpréter la chanson de Coco le chien, on la surnomme très vite « Coco ».

Un soir, elle fait la connaissance de Balsan, un riche monsieur, propriétaire d’un haras. Pas franchement séduisant, il ne manque cependant pas d’humour et s’avère plutôt sympathique. Coco se laisse tenter et passe quelques nuits avec Balsan avant qu’il ne doive quitter la ville pour retourner chez lui après avoir achevé son service militaire.

Audacieuse, Coco décide de lui rendre visite quelques mois plus tard, prétextant que sa sœur a déménagé dans la région. Elle lui demande une chambre pour la nuit, il accepte mais lui demande de rester discrète. C’est vrai qu’elle est un peu sauvageonne avec ses robes strictes et son manque d’humour. Mais Coco n’entend pas en rester là. Elle va réussir à s’incruster pour plusieurs mois dans la résidence de Balsan en échange de quelques nuits passées à ses côtés.

C’est à ce moment-là qu’elle va commencer à confectionner elle-même ses robes et chapeaux. Non pas par attrait pour la mode mais plutôt par dégoût de la mode actuelle. Rien ne lui plaît, tout est trop sophistiqué, trop chargé. Elle préfère les lignes épurées, les couleurs fondamentales telles que le noir et le blanc.

Elle fait également la connaissance de Boy, un anglais qui travaille pour Balsan. A la différence de ce dernier, Boy adore Coco pour ce qu’elle est vraiment. Une fille différente qui ne porte pas de corsets, qui aime les vêtements confortable et qui dit toujours ce qu’elle pense. Il n’a pas peur de se montrer à ses côtés. Régulièrement, il l’enlève à Balsan pour un week-end en amoureux.

Et petit à petit Coco continue de s’affirmer en couture, elle ouvre son propre atelier et de plus en plus de femmes de la haute société lui demandent de leur confectionner chapeaux et robes.

Sa carrière se lance gentiment, jusqu’à ce qu’elle prenne son envol, lorsque le film s’arrête, lorsque l’on sait qui était Coco, avant Chanel.



Ma critique sera brève mais lorsqu’un long-métrage n’a que des bons points à son actif, difficile de s’étendre !

Les acteurs, tous, sans exception, sont somptueux, extrêmement talentueux. Même Benoît Poelvoorde qui m’insupporte habituellement est tout à fait convaincant dans le rôle de Balsan.

Audrey Tautou qui incarne Coco Chanel est vraiment magistrale, un rôle qui lui va à la perfection.

La photographie, les images, la musique, la mise en scène, tout est très soigné.

Bref, un vrai petit bijou du cinéma français.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Avec toute la promotion qui a été faite pour ce film, je m'attendais à un chef-d’œuvre, mais ce n'est de loin pas le cas. Beaucoup de lenteurs, des scènes qui n'en finissent pas, Anne Fontaine la réalisatrice que j'ai appréciée sur d'autres films me laisse ici un goût amer.
Dommage un tel casting sur un grand personnage comme CHANEL, cela aurait dû être beaucoup mieux.
La bonne nouvelle vient des acteurs avec : Audrey Tautou, fabuleuse dans le rôle de COCO, Benoît Poelwerde drôle et parfait, Marie Gilain comme toujours très radieuse.
En conclusion : COCO AVANT CHANEL est un bon film surtout grâce au casting, à la photo et à la lumière.

mardi 17 novembre 2009

Dans la brume électrique

C’est un polar qu’on vous propose ce matin au sommaire de Microfilm.

Nous sommes en Louisiane, à New Iberia, petite ville plutôt tranquille jusqu’à la découverte du cadavre d’une jeune prostituée mutilée. C’est le détective Dave Robicheaux, interprété par Tommy Lee Jones, qui est en charge de l’enquête.

Très vite il fera la connaissance d’un certain Elrod Sykes, acteur hollywoodien venu tourner un film dans la ville. Ce dernier affirme avoir aperçu dans les marais le corps en décomposition d’un homme noir enchaîné. D’après Dave, ce corps a été déterré par le dernier ouragan et il serait mort depuis de nombreuses années.

Les deux affaires ne sont pas donc pas liées mais cette seconde découverte réveillera en Dave de vieux souvenirs…

Alors qu’il avance dans son enquête, il s’approche de Balbony, un homme qui finance, en partie, la production du film d’Elrod. Il s’agit de la fine fleur du crime et bien vite Dave le suspecte d’avoir un lien avec le meurtre de la jeune fille.

Un soir, alors qu’il rentre d’une fête chez Balbony, Dave est pris d’hallucinations après avoir été drogué à son insu. Alors qu’il est inconscient, il fait la connaissance d’un général de la guerre de Sécession et de soldats dans un campement. Cet étrange personnage créé par son propre inconscient laisse échapper quelques phrases qui permettent à Dave d’avancer dans son enquête.

Ce personnage apparaîtra tout au long de l’enquête, une enquête qui piétine un peu. Ceux qu’il suspecte ont beau être de vrais mauvais garçons, il n’a pas d’indice concret qui permettrait de les accuser.

Mais il y a une chose qu’il ignore… Plus il se rapproche de l’assassin, plus ce dernier se rapproche de la famille de Dave…


Ce film a un vrai gros défaut : il est totalement dépourvu d’introduction. Il commence par la découverte du premier cadavre et immédiatement l’enquête démarre. Dans certains longs-métrages ce genre de début « sur les chapeaux de roue » passe très bien mais ici ça ne prend pas. Du coup on a un peu de mal à se mettre dans le bain, on ne se sent pas tout de suite concernés par les événements.

Le scénario est intéressant mais bizarrement conçu. On pense d’abord que toute l’histoire est axée sur l’enquête mais en réalité ce sont surtout les vieux souvenirs de Dave qui sont mis en avant. On ne comprend pas tout, on ne sait pas ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, on se demande parfois ce que vient faire ce général de guerre imaginaire et on se mélange un peu les pinceaux.

Misant avant tout sur l’ambiance et sur les décors (très bien filmés, soit dit en passant), le réalisateur nous livre donc un polar qui manque d’énergie et qui se révèle lent, très lent.

On relèvera néanmoins une mise en scène magnifique ainsi que des décors très bien filmés et de la musique bien choisie.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

« DANS LA BRUME ELECTRIQUE » est un film sublime. C'est un polar très haut de gamme sans scènes de barbarie, avec une ambiance du tonnerre, très juste, centré sur le personnage principal joué à la perfection par TOMMY LEE JONES.
Les musiques cajun et le blues de la Nouvelle-Orléans colle très bien au film.
De plus, le fait d'inclure des éléments de la réalité en plus du scénario tiré du roman accentuent encore l'ambiance : la mauvaise gestion de l'état fédéral de la catastrophe de Katrina, la mafia qui profite de l'argent des aides fédérales et les images de quartiers entiers de la Nouvelle-Orléans détruits par la catastrophe donnent vraiment quelque chose d'exceptionnel au film.
En conclusion : « DANS LA BRUME ELECTRIQUE » a tous les ingrédients d'un grand polar, servi par une mise en scène splendide et une composition magistrale de Tommy Lee Jones. Ce film a un potentiel qui fascine.



mardi 10 novembre 2009

The Wrestler

S’il y a bien un acteur dont on n’a plus entendu parler depuis longtemps, c’est Mickey Rourke. Et s’il y a bien un acteur dont on entendra désormais parler souvent, c’est lui aussi. Grâce au film qu’on vous présente ce matin, « The Wrestler », l’acteur s’est vu couronner du Golden Globe du meilleur acteur et depuis, il enchaîne les tournages.

Il y a 20 ans, Randy Robinson dit « Le Bélier » était au sommet de sa gloire. Catcheur professionnel, il était une véritable star, gagnait tous les combats et comptait de nombreux fans.

Mais le temps a passé et bien qu’il soit encore actif dans le milieu, les belles années sont derrière. A l’issue d’un combat plutôt violent, Randy est pris d’un malaise et s’écroule.

Il se réveille à l’hôpital où il apprend qu’il vient d’avoir une crise cardiaque. Le médecin est formel : le catch, c’est fini.

Randy va donc devoir, pour la première fois de sa vie, trouver un emploi et vivre loin des rings.

Seul, sans famille, il décide de tenter de renouer contact avec sa fille qu’il n’a pas vue depuis de nombreuses années. Mais leur relation n’est pas simple, il est incapable de tenir ses promesses et sa fille lui en veut de l’avoir abandonnée tout ce temps et de ne revenir que lorsqu’il a besoin qu’on s’occupe de lui.

Parallèlement, il flirte avec une strip-teaseuse qui s’est juré de ne jamais sortir avec un client. Là aussi, c’est une relation compliquée.

Quant à son emploi dans un supermarché, il ne s’y sent franchement pas à sa place et il a du mal à se résigner qu’il va devoir travailler ainsi dorénavant.

Au fond de lui-même, Il est persuadé que la seule chose dont il est capable c’est de combattre sur un ring.

Finalement, sa passion pour le spectacle et l’adoration des fans risquent bien de le rappeler à nouveau sur le devant de la scène…





S’il y a bien une chose à retenir de ce long-métrage, c’est bien la prestation de l’acteur principal, Mickey Rourke. Un Golden Globe ça se mérite et là, on peut dire que l’acteur de 56 ans ne l’a pas volé. Considéré comme un acteur ringard après avoir été une star dans les années 80, le parcours de Mickey Rourke ressemble fortement à celui de son personnage.

Peut-être est-ce pour cela qu’il endosse à merveille le rôle du catcheur déchu, abîmé par la vie, un peu paumé hors du ring, maladroit avec les gens et pas franchement très futé. Afin de se préparer au rôle, Mickey Rourke a suivi un entraînement intensif, chapeauté par de véritables professionnels du catch. Il est d’ailleurs épatant durant les scènes de combat, en pleine forme et surtout très agile.

Le scénario, quant à lui, ne présente finalement rien de bien original. Pas de grande surprise ni de réelle innovation. Pourtant on se laisse embarquer sans broncher dans le quotidien de ce gars pour qui tout s’écroule du jour au lendemain.

Tout a été filmé caméra à l’épaule ce qui donne un petit côté « documentaire » assez sympa et les scènes de catch sont magnifiquement bien orchestrées.

Attention toutefois aux âmes sensibles, il y a un combat qui vire franchement au bain de sang.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Voici un film d'une beauté scénaristique magnifique qui a récolté plusieurs prix : LION D'OR à Venise, 2 GOLDEN GLOBES ainsi que 2 nominations aux OSCARS.
Tout cela veut bien dire que vous verrez un film exceptionnel.
Le réalisateur Darren ARONOFSKY avait déjà obtenu un prix à CANNES pour son film REQUIEM FOR A DREAM.
Mickey ROURKE, qui tient le rôle principal, paraît tellement sublime que l'on a du mal à en croire nos yeux. Voici un acteur qui renaît de ses cendres et qui transperce l'écran par son talent. Sa 2eme carrière au cinéma a véritablement redémarré après THE WRESTLER.
En conclusion : THE WRESTLER est un véritable bijou, un film bouleversant que l'on soit fan de catch ou pas.
Une véritable perle.
A voir impérativement !!!!

mardi 3 novembre 2009

Anges & Démons

Après ses péripéties dans le Da Vinci Code, l’expert en religions Robert Langdon est de retour pour une nouvelle aventure palpitante !

L’histoire se déroule au Vatican, alors que le pape vient de décéder. Pendant plusieurs jours la cité bouillonne. Des milliers de fidèles se réunissent Place St-Pierre en attendant de découvrir le nouvel élu, les journalistes débarquent de tous pays et l’effervescence atteint des sommets.

Lorsque 4 cardinaux sont enlevés et que le ravisseur menace d’en tuer un par heure et de détruire la cité du Vatican, les hommes d’église font appel à Robert Langdon, interprété par Tom Hanks, pour tenter de comprendre l’étrange message délivré par l’auteur des enlèvements.

Très vite, le lien est fait avec les Illuminati, antique confrérie secrète qui s’était juré autrefois d’anéantir l’Eglise.

Pour démarrer son enquête, Langdon n’a que très peu d’indices et surtout peu de temps devant lui. Avec les quelques éléments délivrés dans le message du ravisseur, il parviendra à découvrir le lieu du premier assassinat, un peu à la manière d’un jeu de piste. Hélas, c’est trop tard que lui-même et la police du Vatican arrivent sur les lieux ; le premier cardinal est déjà mort. Mais au moins, Langdon avait raison sur le mode opératoire de l’assassin et il ne s’est pas trompé en interprétant les rares indices qu’il avait au départ.

Il a donc une heure devant lui pour découvrir le second lieu de crime et ainsi de suite, jusqu’à l’événement final : l’explosion d’une fiole d’anti-matière qui réduira la cité à néant.

Sera-t-il assez rapide pour devancer le criminel ? Parviendra-t-il à sauver l’Eglise dans cette course contre la montre effrénée ?



Autant le « Da Vinci Code » était un peu tiré par les cheveux, autant « Anges et Démons » est parfaitement crédible et réaliste. Sauf peut-être pour la fiole d’anti-matière mais cela n’est pas dérangeant.

Que l’on soit branché « église » ou pas du tout, ce film s’adresse à un très large public puisqu’il s’agit avant tout d’une enquête policière à suspense.
On précise donc qu’il ne faut pas s’attendre à voir un documentaire sur le Vatican mais bel et bien un divertissement, une fiction.

Le scénario est franchement génial et original, le rythme est très soutenu et on ne perd pas de temps avec une longue introduction. Ca démarre immédiatement et ça ne s’arrête plus jusqu’à la fin. Une fin très hollywoodienne, spectaculaire, voire un peu « too much » mais on se laisse prendre au jeu sans trop broncher.

N’oublions pas non plus la qualité d’image exceptionnelle, les plans tournés dans Rome sont somptueux tout comme la gestion de l’éclairage.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le film "ANGES ET DEMONS" est une très bonne adaptation du roman de Dan BROWN. Il faut préciser que celui-ci a participé à l'élaboration de l'adaptation cinématographique de son roman et cela se sent.
Autant "DA VINCI CODE" nous avait laissés sur notre faim avec son dénouement alambiqué, autant "ANGES ET DEMONS" démarre sur un rythme très élevé et réalise l'exploit de le garder jusqu'à sa fin spectaculaire.TOM HANKS reprend à merveille le costume du professeur Robert LANGDON.
En conclusion : ANGES ET DEMONS est un thriller haletant, une course contre la montre du début à la fin avec du suspense à revendre.