mardi 29 septembre 2009

LOL

Vous vous souvenez tous du film « La Boum » qui a lancé la carrière de Sophie Marceau il y a de nombreuses années déjà… Eh bien « La Boum » revient, dans une forme plus moderne mais avec Sophie Marceau également, dans le rôle, cette fois-ci, de la maman d’une ado au caractère bien trempé.

Lola est une jeune fille comme toutes les autres. A son âge, c’est priorité aux amis. Ils sont tout pour elle et c’est avec eux qu’elle partage ses expériences d’ado. Arthur, c’est son ex petit ami, depuis leur rupture ils ne se supportent pas. Lui, joue les machos et l’insulte pour un rien, elle se fâche et riposte puis quand elle perd au jeu de qui aura le dernier mot, elle se réfugie auprès de ses meilleures amies.

Maël, le meilleur ami d’Arthur, fait aussi partie de la bande. Gentil, musicien, attentionné, il en pince pour Lola. Et puis il y a Charlotte et Stéphane, les deux meilleures amies de Lola, toutes trois inséparables.

Comme bien souvent, on retrouve également l’entremetteuse de service, la fille plus développée que les autres, celle qui porte des vêtements et coiffures plus osés. Elle drague à tout va et ne manque jamais d’énerver Lola et ses amies. Persuadées que c’est ce genre de fille que les garçons aiment, elles la jalousent tout en la critiquant.

Tout ce beau petit monde va donc vivre une année scolaire ordinaire mais pleine d’émotions. Amours, ruptures, surprises et fiestas sont au programme de ces jeunes qui mènent une vie des plus intenses.

Mais comme tout adolescente normale, Lola a une maman, Anne. Et cette maman ne sait pas toujours comment réagir face au comportement de la jeune fille. Evidemment, elle a été ado elle aussi, évidemment, elle sait que son enfant grandit et qu’elle n’est plus un bébé. Mais quand elle se rend compte que Lola fait ses expériences, sort avec des garçons et fume parfois un joint, Anne se sent dépitée. Leur relation se complique et s’envenime parfois mais l’amour qu’elles se portent l’une à l’autre finit toujours par effacer la colère et l’incompréhension à laquelle elles doivent parfois faire face.

De son côté, Anne, divorcée, ne vit finalement pas si différemment de sa fille. Elle rencontre un homme, un flic, qui la séduit, il lui arrive aussi, de temps en temps de fumer un joint et lorsqu’elle se retrouve face à face avec sa propre mère, les rôles s’inversent, comme pour nous montrer qu’une maman reste toujours une maman, peu importe l’âge que l’on a.

Finalement, il ne s’agit pas d’une narration conventionnelle avec un début et une fin mais plutôt d’une tranche de vie, d’une année dans la vie d’une adolescente et de sa mère, une histoire inspirée de faits réels, ceux que nous avons tous vécu à un moment crucial de notre vie : le passage de l’enfance à l’âge adulte.



Vous avez aimé « La Boum » ? Vous aimerez « LOL » ! Même si les temps ont changé (et le vocabulaire aussi !), même s’il y a 30 ans on fumait des cigarettes en cachette et qu’aujourd’hui on tire après des joints, les choses n’ont pas tellement évolué lorsqu’on est ado. Faire ses expériences, braver l’autorité parentale, vivre pour ses amis et se sentir libre, voilà ce que recherchent la majorité des jeunes d’hier et d’aujourd’hui.

Si vous êtes parents et que vous ne comprenez pas vos enfants, ce film est fait pour vous ! Et si vous êtes ado et que vos parents vous tapent sur le système, c’est valable pour vous aussi, ce long-métrage vous aidera à comprendre certaines choses.

Le point fort de ce film est qu’il n’a pas de public cible, même si on pourrait d’abord penser qu’il s’adresse aux jeunes. L’accent est mis sur la relation entre mère et fille, sur la tendresse qui les unit mais aussi sur les incompréhensions auxquelles elles doivent faire face.

Le scénario est ultra rythmé, on ne s’ennuie pas une minute (la vie des ados est bien remplie !) et on profite également d’une bande-son très bien choisie.

Les acteurs sont épatants, tous ces jeunes ne jouent pas mais sont leurs personnages, ils se donnent la réplique avec un naturel désinvolte qui séduit et surprend. Sophie Marceau, rayonnante, nous livre une interprétation sans faille d’une maman plutôt cool mais pas laxiste pour autant.

Enfin, c’est un film pétillant et plein de tendresse qui se laisse regarder facilement sans pour autant se classer dans le tout grand cinéma français. Un bon divertissement, en somme !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Selon la réalisatrice, Lisa AZUELOS ,LOL s'adresse aux jeunes de 7 à 77 ans.
En plus de réaliser LOL, Lisa AZUELOS y fait ses débuts devant la caméra en se glissant dans la peau de la psy de Sophie MARCEAU.
20 ans après les 2 épisodes de la BOUM avec Sophie MARCEAU en adolescente, quel plaisir de la retrouver dans le rôle inverse de la mère confrontée à une adolescente d'aujourd'hui.
LOL est un film intergénération à voir en famille.
Sophie MARCEAU nous livre une super prestation dans le rôle de la maman, divorcée, avec 3 enfants.
En conclusion : LOL est un très bon film qui a engrangé près de 5 millions de spectateurs dans l'hexagone sans compter les autres pays francophones. D'ailleurs les américains ont déjà acheté les droits pour en faire un remake à la sauce US.
C'est quand même une référence !!

mardi 22 septembre 2009

Le Dernier Gang

Au menu de Microfilm aujourd’hui : des voyous, des braquages, des policiers et une petite touche d’amour. Le plat du jour, c’est le « Le Dernier Gang », un film policier français, inspiré, en partie, de faits réels.

Simon et quelques uns de ses copains en ont marre de vivre comme des misérables et décident un jour de se mettre à braquer des banques.

Aucun plan, jamais, ils attaquent au hasard et ne blessent jamais personne. Rapides et masqués, jamais ils ne se font attraper par la police.

Lors d’un braquage, Simon tombe nez à nez avec Julie, une jolie blonde. C’est le coup de foudre mais, pressé par ses amis, il n’a pas le temps de lui parler. Le hasard faisant bien les choses, il va l’apercevoir quelques temps après dans un café. Pas question de la laisser filer, il lui donne rendez-vous, la séduit, elle craque et devient sa compagne.

Parallèlement, il continue, avec sa bande de copains, à voler au nez et à la barbe de la police. Bientôt ils useront de déguisements pour s’introduire dans les banques, des déguisements qui leur vaudront le nom de « Gang des Postiches » dans toute la presse. Jouant les « Robin des Bois », ils préfèrent voler directement dans les coffres personnels des riches. Perles, billets, papiers valeur, bijoux, tout y passe. Pour éviter de se faire pincer, ils passent ensemble beaucoup de temps sous les Tropiques, à se prélasser sur les plages, profitant de leur argent.

Mais le calme est souvent de courte durée… En effet, ils ont à leurs trousses Milan, un flic qui s’acharne à les faire tomber depuis leurs premiers coups. Obsédé par la bande de Simon, Milan a fait de la capture de ce dernier l'unique but de sa vie.

Autant vous dire que ce ne sera pas de tout repos pour Simon et ses copains, ni pour sa femme qui commence à en avoir marre de cette vie et qui veut protéger leur fille de cet univers…

Comment tout cela finira-t-il ?

Mystère…




Ce qui est frappant avec ce long-métrage, c’est sa ressemblance avec les deux « Mesrine », l’ennemi public n° 1 des Français dans les années 60-70. On vous avait d’ailleurs présenté ce film il y a quelques semaines. Le scénario semble vraiment très inspiré de Mesrine puisqu’on y retrouve les mêmes éléments : cavale, course-poursuite, exil, amour passionnel mais compromis par les activités illégales de Simon, LE flic qui s’acharne et qui veut absolument le coincer et enfin, bien sûr, les multiples braquages. Tous ces points nous rappellent très souvent Mesrine et ce n’est pas forcément négatif mais on a très souvent une impression de déjà vu. C’est comme si on savait ce qui allait se passer ensuite et ça gâche un peu le suspense.

Malgré une durée de deux heures, on ne s’ennuie pas, il se passe constamment quelque chose, il n’y a pas de baisse de rythme. La musique est sympa aussi, elle colle bien à l’image sans être transcendante non plus.

Les acteurs sont convaincants, en particulier Clémence Poésy qui est vraiment très attachante. Vincent Elbaz, interprète de Simon, est très bon aussi mais il en fait presque un peu trop et il finit par nous taper un peu sur le système.

Bref, pour moi il s’agit d’un bon film mais il n’égale pas Mesrine, ni par son scénario, ni par ses acteurs.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Le « DERNIER GANG » s'inspire librement des mésaventures du Gang des POSTICHES, l'une des plus célèbres bandes de braqueurs de banques français, comptant à leur actif pas moins d'une trentaine de hold-up commis entre 1981 et 1986 (donc bien après MESRINE).
Vincent ELBAZ joue à la perfection son rôle de meneur d'homme sans pitié, sans état d'âme.
On se prend vite au jeu avec de l'action qui se déroule à 100 à l'heure. L'intrigue est bien ficelée.
En conclusion : « LE DERNIER GANG » est un très bon film de gangsters. On se laisse guider dans les méandres de cette histoire aux multiples rebondissements qui, à certains moments, vous fait froid dans le dos.
C'est palpitant avec bien du suspense.

mardi 15 septembre 2009

Le code a changé

C’est à Paris qu’on vous emmène cette semaine pour le long-métrage français qu’on vous présente aujourd’hui, intitulé : « Le Code a changé ».

Un couple a prévu d’inviter plusieurs amis à dîner, certains se connaissent d’autres non. Chacun a sa propre personnalité, ses particularités et son vécu.

A table, les discussions sont parfois un peu tendues, mais on rigole bien aussi. C’est la première fois qu’ils sont tous réunis ensemble.

La soirée passe, avec ses bons et moins bons moments puis tout le monde finit par rentrer chez lui.

Une année plus tard, Marie-Laurence et son mari Piotr décident de remettre ça avec les mêmes invités.

Et c’est à ce moment-là qu’on découvre ce qui s’est passé durant ces douze mois écoulés. Trahisons, tromperies, accident, séparation et autres événements peu réjouissants sont venus ternir les vies de nos invités qui semblaient pourtant heureux l’an dernier.

Les personnages sont bien nombreux mais possèdent tous une véritable personnalité. On pourrait presque coller un adjectif bien défini sur chacun des invités, même si on ne sait, finalement, pas grand-chose à leur sujet.

Une chose est certaine, c’est qu’il ne faut jamais se fier aux apparences…



On l’a déjà remarqué plus d’une fois, les français aiment le réalisme. Un réalisme poussé si loin qu’on a l’impression d’être en compagnie de nos voisins du début à la fin du film. Des gens comme vous et moi, avec des répliques tellement proches de la réalité qu’elles ne sont pas très percutantes, les dialogues ne sont pas intéressants ni agréables et c’est là le véritable point faible du film. Pour pousser le réalisme à l’extrême, on assiste même à des choses totalement inutiles, notamment un coup de fil du père de Marie-Laurence qui l’interrompt pendant qu’elle essaie une robe d’avocat avec un collègue. Un coup de fil qui vient perturber la scène sans rien y apporter, un coup de fil de 10 secondes dont on se serait franchement bien passé puisque rien d’intéressant ou de pertinent n’est dit durant cet appel.

Autre point faible, c’est l’impression que l’on a de regarder ces repas en tant que spectateur, sans parvenir à se prendre au jeu et à s’intégrer à ces gens. On se sent comme lorsqu’on est invités chez des inconnus avec qui on ne partage rien. Bref, on se sent de trop. Encore une fois la faute à cet extrême réalisme, on n’a pas l’impression de regarder un film mais une émission de télé réalité.

On notera quand même la performance des acteurs, qui ont été choisis avec soin. Dany Boon, Patrick Bruel, Karin Viard, Marina Foïs, Pierre Arditi et j’en passe, sont de la partie et jouent le jeu avec un malin plaisir.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

On le sait tous, une comédie française, ça peut très vite virer au cauchemar (je n'aurais aucun mal à vous citer une bonne vingtaine de navets) mais LE CODE A CHANGE s'en tire bien, même TRES BIEN.
Le casting est assez impressionnant et les personnages extrêmement attachants, en particulier MELANIE, interprétée par Marina FOÏS.
Tromperies, conflits familiaux, histoires d'amitié, humanité et surtout humour se mêlent dans LE CODE A CHANGE.
Servi par une belle brochette de comédiens qui prennent un malin plaisir à se balancer des répliques savoureuses, LE CODE A CHANGE a des allures de film générationnel. Vous ne regarderez plus vos voisins de table de la même manière.
Un très bon moment de cinéma !!


mardi 8 septembre 2009

The Fall


Ce matin dans Microfilm, je vous propose de lâcher prise le temps d’une histoire. Une histoire étrange et surprenante, une épopée fantastique racontée par Roy, un cascadeur hollywoodien, à Alexandria, une fillette, tous deux hospitalisés.

L’histoire débute à Los Angeles, il y a longtemps, très longtemps. Alexandria, 5 ans, le bras dans le plâtre, fait la connaissance de Roy, hospitalisé après une cascade qui a mal tourné.

Lorsqu’elle lui dit son prénom, Roy pense immédiatement à Alexandre le Grand, et lui raconte une anecdote à son sujet. Friande d’histoires, la fillette en redemande.

Jour après jour, il va lui conter l’histoire de 5 hommes, 5 guerriers qui ont tous le même ennemi : Le Gouverneur Odieux. Chacun de ces hommes a été blessé un jour par Odieux et veut se venger. Ils devront donc traverser déserts, montagnes, plaines et villes pour parvenir au palais d’Odieux et l’éliminer.

Mais la véritable histoire est celle d’Alexandria et de Roy que le destin aura rapprochés. Roy est déprimé et désespéré depuis la chute qui lui a valu, semble-t-il, une paralysie des membres inférieurs. A travers son histoire, il gagne la confiance de la fillette et lui demande de lui apporter de la morphine. On comprend vite que son but est de se suicider, conscient qu’il ne pourra plus jamais faire des cascades.

Mais la présence d’Alexandria et sa soif d’aventures, d’histoires et de récit prend tout son temps à Roy et il doit user de stratagèmes pour manipuler la fillette afin qu’elle continue à lui apporter les cachets qu’il réclame.

Evidemment, bientôt les complications arrivent et petit à petit son histoire imaginaire rejoint la réalité, intégrant Alexandria et lui-même en tant que personnages.

Dans son récit, il souhaite faire mourir ses personnages mais Alexandria proteste, la tension monte, chacun tentant de s’approprier l’histoire pour mieux la modeler à l’image de son propre destin…

Jusqu’à la fin, où l’issue du récit sera étroitement liée au destin d’Alexandria et de Roy…

Evidemment, ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus !



Il faut bien l’avouer, le genre est assez inédit, particulier. Lorsque Roy nous plonge dans son récit, les couleurs sont vive, les costumes assez caricaturaux, les décors irréels et les personnages très typés. Ce côté « irréel » dans la réalisation nous rappelle que l’histoire que l’on regarde est celle de Roy et Alexandria et pas vraiment celle des 5 guerriers. Ces scènes, tournées de manière légèrement exagérée nous plongent dans une ambiance proche du rêve, avec des incohérences et des éléments insolites.

Et puis, lorsqu’on revient à la réalité, tout semble soudain terriblement réel. On savoure la relation qui se développe entre les deux protagonistes, on adore Roy, puis on le déteste de se servir d’Alexandria et, enfin, on l’aime à nouveau lorsqu’il s’ouvre à nous.

Quant à la fillette, c’est peut-être personnel mais pour ma part, elle m’a assez vite « tapé sur les nerfs ». Peut-être est-ce le doublage francophone mais sa façon de parler est agaçante et son attitude ultra-collante et insistante est un peu pesante. Mais remarquez, si elle n’insistait pas tant pour obtenir la suite de l’histoire, nous ne la connaîtrions peut-être pas aujourd’hui ! Finalement, on est quand même bien contents qu’elle insiste à notre place.

Il y a des moments où on est complètement pris dans le film mais, hélas, il y a quand même l’un ou l’autre ralentissement durant lesquels on a tendance à décrocher légèrement.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

THE FALL, c'est 4 ans de tournage dans 18 pays différents.
Voici un film d'aventure tout simplement magnifique couplé d'un conte raconté à une fillette par un cascadeur dépressif et immobilisé.
THE FALL, réalisé avec maîtrise par Tarsem SINGH se passe dans les années 20.
C'est surtout l'esthétique de ce film sur la puissance de l'imagination qui surprend, avec de nombreuses idées originales ainsi que des décors et des costumes superbes.
En conclusion : THE FALL est un trésor visuel. Formes, couleurs, perspectives, tout y est. Une jolie perle.
THE FALL est une véritable vitrine de ce qu'il se fait de plus beau et de plus surprenant esthétiquement parlant.

mardi 1 septembre 2009

Diamant 13


Au sommaire de Microfilm ce matin : du crime, de l’argent sale et des révolvers, le tout mené par Gérard Depardieu dans une ambiance sombre et crue !

Par contre, ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler trop de détails sur ce film. Je vais donc être brève dans le résumé, en espérant vous donner envie de voir ce long-métrage !

Mat travaille de nuit à la police criminelle. Son métier l'amène surtout à croiser des désespérés, des barjos, et des travestis. Pour lui, la vie ne se trouve qu'ici. Mais un jour, une ancienne connaissance revient à la surface. Celle-ci, du nom de Franck, travaille aux stups et trempe depuis quelques temps dans des trafics louches.

Il lui propose alors un plan, dont le but consiste à détourner de l'argent sale. Mat va-t-il se laisser embarquer, ou au contraire résistera-t-il à la tentation ? Quelle que soit sa décision, les menaces et les dangers rôdent de toutes parts, pour lui comme pour son entourage. Mat se retrouve au cœur des rouages d'un système corrompu qui coûtera la vie de son seul et unique ami. Le jeu s'annonce donc très serré jusqu’à la dernière minute…

Allez, on ne vous en dira pas plus ce matin sous peine de vous gâcher le plaisir de ce thriller palpitant !



Diamant 13, c'est le film de nombreux retours. Celui d'un cinéaste d'abord, mais aussi d'un acteur qui a souvent tendance à accepter tout et n'importe quoi. Cette rencontre, organisée autour d'un roman, L'étage des morts, et de son adaptation sur grand écran, était donc attendue au tournant. Au final, le résultat se révèle être à la hauteur de nos espérances, parfois même au delà.

Un nom, un seul, me vient à l'esprit pour résumer ce film : Gérard Depardieu. Il dévore littéralement l'écran, de par sa prestance, son jeu et sa voix. Il écrase tout sur son passage. D'un geste, d'un regard, ou d'une simple réplique, aussi anodine soit-elle. Il possède le charisme d'un Jean Gabin, la fougue d'un Alain Delon, tout en apportant sa propre culture. Il est l'un des derniers monstres sacrés du patrimoine français et ce film lui rend un très bel hommage. Le rôle a de toute évidence était conçu pour lui, même inconsciemment. Il serait d'ailleurs impensable aujourd'hui d'imaginer quelqu'un d'autre à sa place. Depardieu s'investit finalement avec une telle passion qu'on ne peut être que séduit. D'autant que son talent atteint ici des sommets.

Le scénario a été un peu découpé à la hache pour tenir en une heure et demie et on le sent un peu. Mais quelle ambiance! Certains enchaînements, certains passages sont peu clairs mais c'est là toute la force du film. Perdre le spectateur avec les personnages, perdus entre le bien et le mal, le respect et le mépris, voire le dégoût. Les décors sont sombres et glauques à souhait, le temps humide et gris, bref une ambiance lourde qui colle parfaitement au film.


La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le scénariste Olivier MARCHAL (36, Quai des orfèvres) nous livre une adaptation très réussie du roman noir de Hugues PAGAN paru dans les années 80.
Olivier MARCHAL, ancien commissaire pendant plus de 10 ans aux homicides quitte la réalisation pour apparaître en tant qu'acteur dans ce film.
« DIAMANT 13 » est un très bon polar français avec du grand DEPARDIEU !! Ca fait plaisir de retrouver ce grand acteur dans un VRAI premier rôle.
En conclusion : L'histoire de « DIAMANT 13 » est bien menée.
Les acteurs sont tous bons et crédibles. DIAMANT 13 se révèle alors être une oeuvre intemporelle, réaliste et glaçante à la fois, présentant l'humanité dans sa forme la plus abjecte.
L'ambiance qui se dégage dans « DIAMANT 13 » est l'écoeurement, le désespoir, la résignation.
Voilà ce qui en fait un très bon polar.