mardi 31 mars 2009

Braquage à l'anglaise

Braquer une banque, c’est un classique. Mais quand le butin ne contient pas uniquement de l’argent mais des photographies compromettantes, les choses peuvent très vite prendre une tournure plutôt… inattendue !

Nous sommes à Londres, dans les années 1970. Michael X, malfrat noir, qui prône la justice pour les pauvres et les défavorisés mais qui gagne sa vie grâce à la prostitution et à la drogue, est en possession de photos très osées de la princesse, ce qui lui permet de faire pression sur les services secrets et de vivre en toute impunité. Et parlons-en, des services secrets ! Ce sont eux-mêmes qui sont à l’origine du braquage puisqu’ils vont faire en sorte que les braqueurs opèrent, sans s’en rendre compte, sous leurs ordres. Par le biais de Martine, une ex-mannequin et amie de longue date de nos braqueurs, ils vont tout mettre en œuvre pour que le contenu du coffre dans lequel Michael X a caché les photos de la princesse soit dérobé. On fait également la connaissance d’un magnat du porno, propriétaire de maisons closes et producteur de films qui donne des pots de vin à des flics corrompus. Son livre de comptes, où chaque versement frauduleux est répertorié, se trouve lui aussi dans un coffre de la banque.

Et puis il y a notre équipe de braqueurs amateurs, les gentils (ou plutôt les « moins méchants »). Terry, un garagiste qui n’en mène pas large financièrement, rencontre un soir Martine qui lui propose donc de braquer une banque car le système de sécurité sera inutilisable pendant deux semaines. Elle le convainc, il réunit sa petite bande de copains et ensemble ils élaborent un plan. En passant par une boutique à côté de la banque, ils vont creuser un tunnel qui les emmènera directement à la salle des coffres.

Etonnamment, ils parviendront sans trop de difficultés à atteindre la banque et vont donc se remplir les poches avec le contenu des nombreux coffres.

Terry, n’ayant pas entièrement confiance en Martine, va finalement changer les plans lorsqu’il s’agit de repartir avec l’argent. Il se débarrasse de la camionnette initialement prévue et utilise un autre véhicule. Grâce à cela, les services secrets intercepteront la camionnette vide et ne pourront donc pas mettre la main sur les photos.

Cet à partir de cet instant que tout va se corser et que l’affaire sera révélée à la presse. Les personnes qui possédaient dans les coffres de la banque des objets, photographies ou livrets compromettants vont tous se rendre sur place pour tenter de récupérer leurs affaires, en vain.

Terry découvre également le leurre de Martine et va donc devoir ruser pour se sortir des ennuis dans lesquels il s’est fourré. Un de ses comparses se fait enlever par le magnat du porno qui réclame son livre de comptes et les services secrets sont à ses trousses pour récupérer les photos de la princesse.

Suspense, corruption et ruse, voici les ingrédients qui vont pimenter cette histoire jusqu’à la fin, pour notre plus grand bonheur de spectateur !



Tous les ingrédients nécessaires à la réussite d’un film sont réunis dans ce long-métrage, ce qui fait qu’il n’y a pas grand-chose à critiquer !

Les acteurs sont tous très bons, en particulier Jason Statham qui se montre tout à fait convaincant (et séduisant).

Le scénario est très rythmé, sans moments de relâche et malgré la complexité des événements, on comprend tout à fait ce qui se passe, qui court après qui et qui risque gros dans l’histoire. On se régale de la position délicate de certains grands noms de Londres, notamment un ministre qui, à ses heures, apprécie quelques coups de fouet dans une maison close.

La façon dont les choses s’enchevêtrent, se chevauchent, se superposent, est délectable. Tout se complique, la situation devient chaotique à tel point qu’on en rit.

Le DVD vous permettra également de découvrir les coulisses du tournage, les scènes alternatives, etc. question de prolonger le plaisir après le film !

La conclusion vous est donnée par Fun Video, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Pour la petite histoire, BRAQUAGE À L'ANGLAISE est inspiré de l'audacieux cambriolage dont avait été victime la banque Lloyds de Londres en 1971.
C'est à cette époque que des cambrioleurs ont percé un tunnel qui les a conduits dans les coffres de la banque à Baker Street.
Ils ont emporté argent et bijoux pour plusieurs millions de livres sterling. Rien n'a jamais été retrouvé.
Voici un polar haletant. Un film à vous ronger les ongles. Les anglais savent faire un film policier violent sans image violente, sans qu'on ait besoin de tirer 120 cartouches à la seconde. BRAVO !
Tout est dans le feeling et le rythme.
Ce film est dominé par l'excellente interprétation de Jason STATHAM, actuellement l'acteur le plus demandé pour des films d'action ou des thriller.
En conclusion "BRAQUAGE A L'ANGLAISE" est un film où tout s'enchaîne à grande vitesse, pas le temps de respirer. Enfin le film distille une légère dose d'humour qui contribue à faire passer le tout comme une lettre à la poste.


mardi 24 mars 2009

Mamma Mia !

Nous sommes sur une île, il fait beau, il fait chaud, une jeune et jolie fille blonde, Sophie, retrouve trois de ses amies au bord de la mer, arrivées pour le mariage de Sophie. Elle leur annonce qu’elle a invité son père à la cérémonie sauf que… Il y a trois hommes qui pourraient être le père de Sophie et… elle a eu la bonne idée de les inviter tous les trois, sans prévenir sa maman !

Petit à petit, les nombreux invités arrivent sur l’île, notamment les amies de Donna, la maman de Sophie, qui sont plutôt déjantées et qui nous font bien rire !

Les trois papas potentiels arrivent en même temps et Sophie à l’air un peu embarrassée de les voir débarquer si soudainement et surtout de devoir les cacher à Donna, sa mère. Elle leur présente leur chambre qui est… pour le moins… rudimentaire ! Sophie laisse les trois messieurs défaire leurs bagages mais Donna débarque à l’improviste et aperçoit ces hommes à travers une fente du volet. Le cœur chaviré par de nombreux souvenirs, elle est ravie de revoir ses anciens amants. La joie des retrouvailles passée, Donna s’étonne tout de même de voir ces trois types dans sa grange et leur demande finalement de s’en aller, ce qu’ils ne feront pas. La voilà très perturbée et très stressée mais ses deux amies ne manquent pas d’inspiration pour lui remonter le moral et je peux vous garantir qu’elles ne manquent pas non plus de nous faire rire pour de bon !

Arrive la soirée précédent le mariage, les garçons de leur côté, les filles ensemble pour enterrer la vie de jeune fille de Sophie. Donna et ses deux amies déjantées font un petit show musical mettant le feu à la foule en délire. Au cours de la soirée, les trois messieurs reviennent et chacun discute brièvement avec Sophie avant de se rendre compte qu’ils pourraient bien être chacun son père. Les trois papas, très heureux de l’être, veulent tous accompagner Sophie devant l’autel.

En dehors de cela, la vie bat son plein sur l’île. Entre les préparatifs du mariage, les baignades et les moments de détente plutôt festifs sur la plage, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment sous le soleil.

Arrive le moment fatidique du mariage, c’est finalement Donna qui accompagne Sophie devant l’autel. C’est pendant cette cérémonie que des révélations vont venir bouleverser la situation, des événements qui ne surviennent pas forcément là où on les attend !

De belles surprises, du soleil, de la joie et des rebondissements surprenants, voici les éléments qui seront de la partie jusqu’à la fin de l’histoire !



Tout d’abord, sachez que ce long-métrage est un véritable hommage au groupe ABBA puisque toutes les chansons interprétées pendant le film sont des chansons d’ABBA. Il ne s’agit pas d’une véritable comédie musicale à proprement parler puisque les chansons sont entrecoupées de nombreux dialogues parlés ce qui permet de ne jamais se lasser de la musique et de toujours l’accueillir comme une bonne surprise. Les mélodies sont chantées en anglais mais les sous-titres sont en français, ce qui nous permet de comprendre (peut-être pour la première fois), les textes des chansons d’ABBA.

Le scénario est bien trouvé, original, drôle et chaque chanson colle parfaitement à l’histoire, comme si elles avaient été écrites pour être mises en scène. Jamais on ne s’ennuie, on rigole beaucoup et souvent, le soleil, la mer et toute cette énergie positive nous font passer un excellent moment.

Le casting ne laissera personne indifférent puisqu’il est de premier choix : Meryl Streep et Pierce Brosnan incarnent notamment la mère et l’un des pères de Sophie. Meryl Streep est surprenante en maman rigolote, douce, gentille et maladroite. Et en plus de ça, je peux vous assurer qu’elle a une très jolie voix ! On savait déjà depuis longtemps qu’elle était talentueuse mais grâce à « Mamma Mia ! » on découvre une nouvelle facette de cette actrice fabuleuse.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :


Mamma Mia est l'adaptation de la comédie musicale homonyme écrite par Catherine Johnson basée sur les chansons du groupe ABBA.
La première de Mamma Mia eut lieu à Londres le 6 avril 1999.A ce jour,le nombre de personnes ayant vu le spectacle dépasse les 40 millions dans plus de 200 villes et en 8 langues.
Dans ce contexte, il était tout à fait normal qu'Hollywood s'empare de ce succès phénoménal. Que dire du film !
C'est simple : durant 1h45 minutes on a un méga sourire jusqu'au oreilles, à la fin du film on en ressort avec des chansons et des images plein la tête, et surtout qu'est-ce qu'on se marre. C'est tout simplement un excellent divertissement qui n'a qu'un seul but : le FUN.
Des décors de rêve avec des couleurs sublimes. Tous les acteurs sont fabuleux, car ce sont eux qui chantent, dansent et s'amusent comme des petits fous.
En conclusion "MAMMA MIA" est un vrai moment de bonheur.
La bonne humeur, les rires et l'émotion que l'on ressent ne vont pas s'en aller de si tôt.
Le genre de film qui donne la pêche !!!
A consommer sans modération.



mardi 17 mars 2009

Bons baisers de Bruges

Le film démarre à l’arrivée à Bruges de deux tueurs. L’un âgé d’une cinquantaine d’année, bonne bouille, l’autre plus jeune, l’air angoissé et surtout pas content du tout de devoir passer deux semaines à Bruges. En effet, après avoir terminé leur précédent boulot, les instructions de leur patron sont d’attendre la suite des événements à Bruges. Le plus âgé des deux hommes, Ken, semble apprécier ces quelques jours de repos, il visite la ville traînant derrière lui le plus jeune qui se morfond et s’attire des ennuis avec des touristes.

Le soir, dans leur chambre d’hôtel, les deux hommes attendent un appel de leur patron mais il ne se manifeste pas. Ray, le plus jeune, insiste pour sortir, ne tenant plus en place. En pleine ville, ils tombent sur le tournage d’un film et Ray aperçoit une ravissante jeune fille, Chloé, à laquelle il s’empresse d’aller parler. Seulement notre gaillard n’est pas doué pour dire des choses intelligentes. Par contre, mettre les pieds dans le plat, ça il sait faire. Malgré son manque de tact, la jeune fille acceptera de dîner avec lui le lendemain soir.

Cependant les ordres du patron sont clairs : ils ne doivent pas quitter l’hôtel pour être joignable à n’importe quelle heure. Ray supplie son collègue Ken de rester à l’hôtel au cas où le boss appellerait. Ken accepte de ne pas sortir à condition qu’il puisse visiter tout ce qui l’intéresse dans la journée précédent le rendez-vous galant. Ray accepte mais se conduit comme un gamin trop gâté et s’avère être un véritable boulet. Assis sur un banc en attendant son ami, il se remémore son dernier boulot, l’assassinat d’un prêtre. Par inadvertance, une balle atteint un petit garçon et le tue. On comprend alors pourquoi Ray est un peu bizarre et mal dans sa peau.

Lors de son souper avec Chloé, il lui dit clairement qu’il tue des gens mais elle prend ça sur le ton de la plaisanterie et lui répond qu’elle vend de la drogue. Encore une fois (et même plusieurs fois), notre Ray met les pieds dans le plat. Méchamment même, avec une blague belge odieuse et avec les voisins de table aussi. Mais qu’est-ce qu’on se marre ! D’ailleurs la soirée ne va pas s’arranger pour Ray.

Pendant son absence, Harry, le patron, téléphone à Ken et lui donne l’ordre d’assassiner Ray. En effet, sa bavure avec le petit garçon n’est pas acceptable, Harry ne peut pas prendre le risque de se faire prendre à cause de ce genre d’erreurs.

Plus tard dans la soirée, les deux comparses se retrouvent dans un bar. Après un début de soirée très bizarre et mouvementé, Ray est coké jusqu’à la moelle et l’autre s’est enfilé 4 bières en 20min. Ils passeront la suite de leur soirée avec un nain et deux prostituées à sniffer de la coke et à dire n’importe quoi. On se marre toujours. Mais vraiment.

En dehors de ces moments de folie, les démons de Ray finissent toujours par le rattraper et le plonger dans de grosses déprimes. Et même si c’est pas drôle, je vous assure qu’on rigole encore tant la situation devient insolite.

Ne pouvant pas tuer son coéquipier, Ken laissera tomber, ce qui attirera sur place Harry, le grand patron. Pour la suite, on vous laisse mariner mais autant vous dire qu’il va encore s’en passer des choses pas claires, à mi-chemin entre drame et humour noir très… anglais.





Tout d’abord, autant vous prévenir, l’humour anglais c’est plutôt… particulier. Soit on adore, soit on déteste. Il faut bien avouer qu’ils n’ont pas peur de pousser les choses très loin dans l’humour noir. Les anglais maîtrisent l’art de plaisanter sur des sujets qui ne sont pas drôles du tout et c’est souvent tellement énorme qu’on ne peut qu’éclater de rire.

Le scénario est très bien construit, il est original et ne nous laisse jamais nous ennuyer, il nous surprend et passe du très drôle au très sombre de manière naturelle. La lumière est très jolie, tout comme la photographie ce qui nous permet de profiter nous aussi, en tant que spectateurs, de cette jolie ville de Bruges.

Les deux personnages principaux ont été bien étudiés, tous deux possèdent une réelle personnalité et les acteurs sont tout bonnement remarquables, en particulier le beau Colin Farrell qui interprète Ray. On a plutôt l’habitude de voir cet acteur dans des films d’action virils alors qu’ici son personnage est fragile, terriblement humain, un gros cœur tout mou. Pourtant c’est un tueur mais il n’en a pas l’étoffe ni les épaules.

Ken, son collègue, est tout autant humain, passionné par la ville dès son arrivée, il est cultivé, intéressé, un brin paternel avec Ray. Lui non plus n’a pas l’air d’un tueur ce qui rend son personnage tout à fait attachant, lui aussi.

C’est son côté épatant, surprenant et hors normes qui rend ce long-métrage exceptionnel, divertissant mais aussi touchant et profond. Pour ma part, je pourrais résumer ma critique en un seul mot : génial.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Mélange d'humour à l'anglaise et de thriller, ce petit bijou est un très plaisant jeu de massacre. Le surréalisme de certaines situations est particulièrement hilarant, même si ce surréalisme est peut-être poussé trop loin lors de certaines scènes. Mais soit, les acteurs sont tous aussi exceptionnels finalement que leurs personnages.
Ralph FIENNES dans le rôle du très méchant est jouissif, Brendan GLEESON très humain et Colin FARRELL démontre une nouvelle fois, si besoin en est, qu'il est un véritable caméléon et l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Il est tout simplement époustouflant.
En conclusion "BONS BAISERS DE BRUGES" est un film exceptionnel. Une ambiance noire avec des pics d'humour qui nous régalent. Une atmosphère unique, un ovni du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent.

mardi 10 mars 2009

Romanzo Criminale

Immersion totale dans le monde du crime organisé, voilà ce qui est au programme de Microfilm ce matin avec le DVD du jour : Romanzo Criminale.

La première chose à savoir c’est que ce long-métrage dure plus de deux heures et qu’il m’est très difficile de vous résumer ce film sans trop vous en dire. J’ai donc choisi, pour une fois, de vous présenter un résumé plutôt court mais qui vous permettra, si vous souhaitez voir le film, de ne pas trop en savoir pour profiter un maximum du scénario, sans que les surprises ne vous soient dévoilées.

Nous sommes à Rome, dans les années 70. Trois copains font leurs premiers pas de criminels en enlevant un riche baron. Avec l’argent de la rançon, ils décident de monter leur propre business dans le but de prendre possession de toute la ville en commençant par éliminer ceux qui tiennent les rênes du jeu, de la prostitution et de la drogue. Ils vont donc réinvestir leur argent pour acheter de grosses quantités d’héroïne et détrôner celui qui, jusqu’alors, dirigeait à lui seul tout l’univers de la drogue.

Petit à petit, ils vont s’approprier les différents secteurs de la ville jusqu’à s’allier à la Mafia pour prendre le contrôle de Rome. Grâce aux fonctionnaires corrompus, ils parviendront à passer entre les mailles de la justice, malgré un commissaire acharné, prêt à tout pour les envoyer au trou.

Règlements de compte, coups bas et argent sale, nos trois malfrats ne reculeront devant rien pour devenir les rois de Rome, éliminant un à un ceux qui oseraient se mettre au travers de leur chemin.

Voilà, je ne vous en dirai pas plus quant à l’histoire de Romanzo Criminale et je vous propose donc de visionner la bande-annonce pour vous mettre au parfum :



C’est presque un sans faute que l’on pourrait donner à ce long-métrage, avec pour seul bémol une durée un peu trop longue, puisque, rappelons-le, il dure plus de deux heures. Même si l’on ne s’ennuie pas, il faut bien admettre qu’au bout d’un moment notre attention diminue.

La violence est présente, forcément dans le milieu Mafieux. Malgré cela, aucune scène n’est vraiment choquante contrairement à ce que l’on peut voir dans certains films actuels. Ici ça reste sobre, propre et toujours filmé sans vulgarité.

Tous les ingrédients sont ici réunis pour faire un bon film : des acteurs excellents, un scénario bien ficelé, un réalisme épatant et une mise en scène soignée. Une réussite totale !


La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Les films italiens se font rares, mais quand ils déboulent, il ne faut pas les louper, car c'est souvent un gage de qualité.
ROMANZO CRIMINALE est adapté du roman éponyme de Cataldo. Le film retrace l'histoire d'une bande de voyous romains qui réussissent dans leur business. Tout ce qu'ils touchent se transforme en billets ou en sang.
Réalisé par le grand MICHELE PLACIDO, acteur, réalisateur, producteur, bref le Clint EASTWOOD italien est une perle pour les amateurs de films de mafia.
Ce n'est pas pour rien que cette saga a été comparée au tout grand film américain SCARFACE avec Al Pacino.
En conclusion, vous allez découvrir une superbe fresque sur les années noires de l'Italie, entre 1970 et 1980.
ROMANZO CRIMINALE est un film violent, choquant et immoral, c'est un polar à l'ancienne.
Un film d'une beauté noire, bouleversant qui vous serre le coeur et vous scotche durant 2h30 dans votre fauteuil.
Grazie mille MICHELE PLACIDO, ROMANZO MAGISTRALE !

mardi 3 mars 2009

Au nom du roi

Si vous aimez les combats à l’épée, les braves chevaliers et les étranges créatures, le film d’aujourd’hui, « In the name of the king », traduit par « Au nom du roi », est fait pour vous !

Tout commence lorsque des Krugs se mettent à attaquer les villages, pillant les maisons et s’emparant des plus faibles pour en faire des esclaves. Ces bestioles peu sympathiques se battent telles des brutes et ne connaissent pas la peur.

Farmer est un brave paysan, humble et honnête qui vit avec sa femme Solana et son jeune fils. Lorsque Solana est enlevée et le garçon tué par les Krugs, Farmer décide de venger son fils et de retrouver son épouse coûte que coûte. Accompagné de deux de ses amis, il commence alors son voyage à travers les paysages épatants du royaume d’Ebb.

Il ne tardera pas à croiser la route du roi Konreid et de son armée qui tentent eux aussi d’anéantir les Krugs et surtout de découvrir qui est leur chef. Dans un premier temps, Farmer refuse de s’allier au roi car il estime qu’il n’a pas besoin de lui. Mais bien vite, les événements vont prendre une tournure qui le dépasse et lorsque le roi meurt assassiné par son propre neveu, Farmer devra prendre ses responsabilités et accepter son destin, si inattendu soit-il.

S’en suivront de terribles batailles jusqu’à l’assaut du château dans lequel se cache le chef des Krugs, un magicien qui souhaite s’emparer du royaume et y régner en maître suprême.

Les bons vaincront-ils les méchants ? Solana sera-t-elle délivrée de ses ravisseurs ? Farmer et ses amis survivront-ils à cette dernière bataille ? Voilà bien des questions en suspens auxquelles nous nous abstiendrons bien sûr de répondre !

Le personnage principal de l’histoire c’est le valeureux Farmer, interprété par Jason Statham. Lui, c’est franchement l’homme idéal. Humble, gentil, tendre, musclé, courageux, plutôt séduisant et même intelligent, bref, on ne peut qu’apprécier ce personnage empli de bravoure.

Le roi, bien qu’il soit plutôt âgé, n’en est pas moins courageux lui aussi et n’hésite pas à foncer dans le tas lors des bagarres. Il connaît son peuple et sait de quoi il parle et grâce à son côté populaire il réussira à gagner la confiance de Farmer.

Solana est une belle femme, épouse attentionnée et mère exemplaire. On ne la voit pas beaucoup puisqu’elle sera vite enlevée par les Krugs mais elle jouera un rôle essentiel dans l’ultime bataille.

Du côté des méchants il y a le diabolique Gallian qui dirige les Krugs et son complice, le neveu du roi, un type alcoolisé et sérieusement dérangé.

Malheureusement, je n'ai pas de bande annonce en français à vous proposer pour ce long-métrage, passons donc directement à la critique :

La première chose qui surprend c’est la qualité d’image. Les teintes sont inhabituelles, le ciel est souvent blanc ou gris, c’est assez particulier. En fait, bien souvent, on a l’impression de visionner un vieux film et ce pour plusieurs raisons.

Les Krugs, par exemple, sont d’étranges créatures verdâtres qui ressemblent à de gros cochons sur deux pattes. Ici, pas d’image de synthèse mais simplement des costumes, comme au bon vieux temps.

Les paysages, quant à eux, sont réalisés par image de synthèse et ça se voit. Vraiment. Trop même. La musique nous rappelle également de vieux films, elle n’est pas très innovante et se montre parfois un peu criarde.

Les dialogues ne sont pas très académiques et souvent les répliques des acteurs sont prévisibles tant on a déjà entendu ce type de discours.

Enfin tous ces points faibles sont peut-être dus au fait que le film ait été inspiré par un jeu vidéo. Peut-être que le réalisateur a souhaité garder cette ambiance « jeu » plutôt que d’en faire un long-métrage façon « Le Seigneur des Anneaux ».

Du côté des acteurs, rien à redire, ils apportent un réel plus à l’histoire, en particulier Jason Statham qui n’en fait jamais trop et qui s’avère être très crédible.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Inspiré du jeu vidéo « Dungeon Siege » « AU NOM DU ROI » est une fresque épique dans la lignée du « Seigneur des anneaux ».
Ce film est une excellente surprise avec des scènes d'action prenantes, des effets spéciaux réussis et jamais risibles. Les batailles sont dynamiques avec de jolies cascades.
C'est surtout le panel d'acteurs de marque qui surprend par sa présence dans ce film. Que du beau monde qui rend le long-métrage crédible car tous jouent à mon goût leurs rôles respectifs à la perfection, avec dans le rôle principal, la référence actuelle du film d'action JASON STATHAM ( Le transporteur ).
En conclusion « AU NOM DU ROI » est un très bon film d'heroic fantasy qui se regarde facilement sans réfléchir et où l'on ne s'ennuie pas du tout durant les 2 heures du film.
Un 2eme opus est déjà en préparation.