mardi 25 août 2009

Le Garçon au pyjama rayé

Berlin, seconde guerre mondiale. Bruno, 8 ans, fils de soldat allemand aime jouer avec ses camarades dans les rues de la ville, ne se souciant pas de ce qui se passe autour de lui. De la guerre, il ne sait que ce que l’on a bien voulu lui en dire. L’Allemagne, grande nation, se doit de lutter contre la vermine pour devenir puissante, glorieuse et sûre.

Lorsque son père obtient une promotion importante, toute la famille doit déménager à la campagne dans une maison un peu austère, entourée de grandes grilles gardées par les soldats et leurs chiens. Les premiers temps, Bruno a du mal à s’adapter, il n’y a pas d’autres enfants pour jouer, il n’a pas le droit de quitter la maison et il ne doit pas parler au « fermier », un homme de maison qui pèle les patates et s’occupe du jardin. Paré d’un pyjama rayé, cet homme est en réalité un juif prisonnier du camp de concentration situé non loin de là. Un jour, par la fenêtre de sa chambre, Bruno aperçoit ce qu’il appelle « la ferme », ne sachant pas de quoi il s’agit. Lorsqu’il demande à sa maman quelle est cette bâtisse et s’il peut aller jouer avec les enfants de la ferme, on esquive ses questions, on lui demande de ne plus y penser et de ne pas quitter les alentours de la maison.

Mais Bruno est trop curieux et trop intelligent pour croire ce qu’on lui dit. Il va donc quitter la maison en douce et traverser la forêt pour atteindre le camp.

Lorsqu’il arrive devant le grillage, il aperçoit un garçon assis, tête baissée, juste en face de lui, derrière les fils barbelés électrifiés. Naïvement, il se met à lui poser tout de sortes de questions. Pourquoi porte-t-il ce pyjama rayé, pourquoi a-t-il un numéro inscrit dessus, est-ce que c’est pour un jeu, pourquoi ne vient-il pas jouer avec lui dehors du camp, etc. Mais ce premier échange sera vite interrompu par le son d’un sifflet rappelant les prisonniers à leurs baraques. Le petit juif s’interrompt brusquement et s’en va en courant.

Curieux, Bruno décide de retourner voir son nouvel ami le lendemain, puis le surlendemain et au fil des jours, il comprendra ce qui se passe au sein du camp. Pas de place de jeu pour les enfants, pas de cafétéria, pas de concerts, contrairement à ce que montrait un film projeté par son père à d’autres soldats.

Petit à petit, l’ambiance à la maison va se détériorer, le père de Bruno devient nerveux et méchant, sa mère comprend ce que deviennent les juifs lorsque les grandes cheminées se mettent à fumer, elle pleure, ne supporte plus son mari et Bruno, là au milieu, essaie d’y voir plus clair.

C’est lorsque le petit juif raconte à Bruno que son papa n’est pas revenu de sa journée de travail que les choses vont se corser. Bruno décide d’aider son ami à retrouver son papa et creuse sous les barbelés pour pénétrer dans le camp…

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C’est vrai, il s’agit d’un énième film sur la guerre 39-45 mais celui-ci ne traite pas le sujet de la même manière que la plupart des films historiques. Ici, c’est à travers des yeux d’enfants qu’on vit cette histoire. Ces enfants qui ne comprennent pas ce que font les adultes, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont sensés être ennemis alors qu’ils s’apprécient mutuellement.

Les acteurs sont tous fabuleux, sans exception, bien qu’ils ne soient pas très célèbres. Le personnage de la mère est très intéressant, d’abord soignée, belle femme, fière de son mari et totalement en accord avec les principes politiques de l’Allemagne nazie, elle découvre petit à petit la vérité et semble détruite par tout ce qu’elle comprend. Son apparence change, ses expressions aussi, jusqu’à nous donner vraiment mal au cœur. Chapeau bas à l’actrice Vera Farmiga pour cette interprétation magistrale. Sans oublier bien sûr l’interprète du petit Bruno dont les yeux incarnent à merveille l’innocence enfantine mais aussi la tristesse et le désarroi face à l’horrible vérité.

Le scénario, adapté du best-seller de John Boyne, est vraiment bon, aucun temps mort, aucune fausse note, il est simple mais efficace et surtout très prenant, en particulier à la fin.

La musique a été composée par James Horner, lui-même qui avait créé la bande-son de Titanic. De la belle musique, efficace et pertinente.

La photographie est somptueuse tout comme la mise en scène.

Malgré le thème principal du film, l’Holocauste, on n’est jamais confronté à la violence, ce qui est également agréable et permet de visionner ce film en famille.

Vraiment, ce film a tout bon !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Adapté du best-seller de John BOYNE traduit en 15 langues et vendu a 35mio d'exemplaires « LE GARCON AU PYJAMA RAYE » est un film bouleversant et sublime.
Ce long métrage captivant décrit les pires horreurs de la guerre et la solution finale au travers des yeux naïfs et innocents d'un enfant de 8 ans, fils de soldat SS et commandant du camp d'Auschwitz.
Les acteurs principaux, le petit allemand et le petit juif sont fantastiques.
La magnifique musique de James HORNER qui monte crescendo jusqu'au final contribue à faire de ce film un chef d'oeuvre. En conclusion : « LE GARCON AU PYJAMA RAYE » est un film brillantissime, magnifique, rempli d'émotion et de subtilité. Un film simple et traitant d'un sujet très sensible, filmé tout en finesse.
Du cinéma avec un grand C !!!!
J'en suis encore ému ......
En aparté : ce film devrait être présenté dans les écoles afin que la jeune génération actuelle connaisse cette partie de l'histoire et qu'elle ne tombe pas aux oubliettes.

mardi 18 août 2009

Volt, Star malgré lui


Aujourd’hui, place à l’émotion, au rire et à l’aventure dans Microfilm avec « Volt, Star malgré lui », le dernier film d’animation de Walt Disney.

Volt est un petit chien blanc franchement très attachant, une bouille à croquer, des oreilles pointues et une queue touffue. Il est la star d’une série télévisée dans laquelle il sauve sa maîtresse Penny des situations les plus dangereuses grâce à ses yeux capables d’envoyer un rayon laser, de son aboiement superpuissant et de tous ses pouvoirs extraordinaires. Mais ça, c’est dans la série, grâce aux effets spéciaux. Dans la vraie vie, Volt n’a aucun pouvoir magique mais hélas, il ne sait pas qu’il existe une vie en dehors du plateau de tournage. Pour lui, tout est réel, les méchants et les pouvoirs.

Un jour de tournage comme les autres, à la fin d’un épisode, Penny se fait enlever par l’Homme à l’œil vert, un affreux type machiavélique et son chat noir. Alors qu’il est persuadé que tout cela est réel, Volt décide de partir à la recherche de sa maîtresse sur le plateau et tombe malencontreusement dans un carton. Avant qu’il n’ait le temps de s’en extirper, un homme ferme le carton, l’embarque dans un camion et en quelques heures, Volt se retrouve à des centaines de kilomètres de Penny, seul et persuadé d’avoir des pouvoirs.

A New York, il fera la connaissance de Mitaine, une chatte de gouttière aigrie et cynique. Convaincu qu’elle connaît l’Homme à l’œil vert et son chat, il l’attache à sa laisse et lui ordonne de l’aider à retrouver Penny.

D’abord réticente, Mitaine va finalement se laisser convaincre, attendrie par ce chien au grand cœur. Elle lui fera gentiment comprendre qu’il n’a pas les superpouvoirs dont il se sert dans la série et Volt devra accepter qu’il va devoir se débrouiller autrement et faire fonctionner ses méninges. Sur leur chemin à travers les Etats-Unis, ils feront également la connaissance de Rhino, un hamster déjanté qui ne rate jamais un épisode de la série et qui s’y croit à fond.

Notre trio va donc prendre la route ensemble pour réussir à retrouver la maîtresse de Volt mais le chemin s’annonce long et plein d’embûches ! Ils devront échapper à la fourrière, trouver à manger, grimper discrètement dans des véhicules jusqu’à Los Angeles où Volt devra faire preuve d’une grande bravoure pour affronter l’ultime danger avant de retrouver enfin Penny.



Beaucoup de rire et quelques larmes, c’est ainsi que j’ai envie de résumer ma critique pour ce long-métrage qui s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes.

Entièrement réalisé en images de synthèse, ce film nous offre une qualité visuelle exceptionnelle. Les couleurs sont agréables, les détails impressionnants et les différents paysages des Etats-Unis sont merveilleusement bien reproduits. A chaque étape du voyage on découvre un éclairage, un paysage et une architecture propre à la région traversée. C’est un vrai petit voyage à travers les Etats-Unis que nous offre ce long-métrage.

Les personnages sont vraiment géniaux et attachants, chacun a sa propre personnalité. La transformation de Volt est intéressante, on découvre d’abord un chien plein d’assurance puis vient la désillusion et enfin l’acceptation de ce qu’il est réellement.

La chatte Mitaine est également bien sympa, un peu cynique et trop fière d’elle au départ, elle va petit à petit laisser tomber ses défenses et se montrer presque maternelle avec Volt.

Rhino, le hamster se résume en quelques mots seulement : déjanté et à côté de la plaque. Mais on l’adore tant il est joyeux et motivant.

Le scénario est vraiment rythmé, il se passe tout le temps quelque chose et jamais on ne s’ennuie. Les émotions sont également au rendez-vous, on éclate plusieurs fois de rire et on à même la larme à l’œil une ou deux fois. Qu’on soit adulte ou enfant, ce film s’adresse vraiment à un très large public.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Il y a quelque chose de sacrément attachant dans ce petit VOLT.
VOLT repose surtout sur un scénario dense, très rythmé et original. Le tout tenu du début à la fin avec un bon lot de rebondissements.
Si "VOLT" est assez drôle, il arrive à rester intelligent et franchement émouvant sur la relation entre le personnage de VOLT et la petite fille.
VOLT étonne par sa maturité en s'adressant autant aux adultes qu'aux enfants. La technique est impeccable et les personnages secondaires sont assez hilarants et touchants.
Pour les fans d'animation : Même si VOLT est un film en images de synthèse à la pointe de la technologie, l'équipe a quand même eu recours a des story-boards classiques dessinés à la main (sur papier ou ordinateur) pour monter l'action scène par scène.
En conclusion "VOLT" est le meilleur DISNEY de ces dernières années et se place d'emblée comme l'un des prétendants au titre de meilleur film d'animation de l'année.

mardi 11 août 2009

L'étrange histoire de Benjamin Button

A 40 ans, Benjamin Button est un homme bien ordinaire. Mais avant d’atteindre cet âge et après l’avoir atteint, Benjamin Button ne ressemble à aucun d’entre nous… Pourquoi ? Laissez-nous vous raconter « L’étrange histoire de Benjamin Button », le film qu’on vous propose de découvrir ce matin dans Microfilm!

Nous sommes en 1918 à la Nouvelle-Orléans. Une femme meurt en mettant au monde son enfant. Le père de ce dernier emporte immédiatement le nourrisson et s’en fuit jusqu’à le déposer devant une bâtisse, sur les marches de l’escalier. Le jeune couple qui flirte sur le parvis de la maison entend alors les cris du bébé et le recueillent. Mais lorsqu’ils découvrent son visage, c’est la stupeur. Le nouveau-né est complètement ridé, recroquevillé et ressemble à un vieillard.

Indifférente à cet aspect repoussant, la jeune femme décide d’adopter l’enfant. Lorsque le médecin l’ausculte, il prédit une mort imminente pour le petit Benjamin dont les articulations souffrent d’arthrose avancée.

Mais au fil des mois, le petit semble reprendre des forces et sa santé s’améliore. Benjamin devient alors un petit garçon dans le corps d’un vieillard. Lorsqu’il atteint l’âge de 7 ans, il apprend à marcher sans ses cannes et sait prendre le tramway tout seul. A sa majorité, il décide de travailler comme marin sur un remorqueur. Son entourage s’étonne de sa vivacité, de sa santé qui va de mieux en mieux.

Evidemment, Benjamin connaîtra également l’amour, notamment grâce à une jeune danseuse dont les charmes ne le laisseront pas indifférent. Seulement voilà, Daisy a beau avoir presque le même âge que lui, elle est « normale » et elle ne peut envisager l’amour avec un vieillard…

Mais les années vont passer, Benjamin s’engagera dans la marine, le temps s’écoulera et, étrangement, notre vieillard rajeunira de plus en plus. Plusieurs fois, son chemin croisera celui de Daisy sans jamais pour autant les réunir vraiment.

Jusqu’à ce qu’ils atteignent tous deux la quarantaine, le milieu de vie en quelques sortes. Et là, enfin, ils se retrouvent et démarrent une vraie histoire d’amour. Daisy a mûri, Benjamin est devenu un sacré bel homme et le destin leur donnera même une fille.

Mais encore une fois, le temps leur jouera des tours… Comment Benjamin va-t-il élever une fillette s’il rajeunit alors qu’elle grandit ? Il ne se sent pas capable d’être un bon père et sait que Daisy, lorsqu’elle aura 60 ans, ne pourra pas rester avec un type qui a l’air d’en avoir 20. C’est ainsi qu’il décide de s’en aller, continuer sa vie ailleurs, tout en rajeunissant, encore et encore…

Bientôt Benjamin redeviendra un adolescent, puis un enfant et enfin, un nourrisson… Comment cette étrange histoire va-t-elle se terminer ? Retrouvera-t-il Daisy une dernière fois ? Mystère, on vous en a déjà trop dit !



Naître vieux, mourir jeune, c’est un concept qui peut laisser rêveur… Les soucis de l’âge s’en vont avec le temps, on devient de plus en plus beau, jusqu’à avoir une vraie peau de bébé… ! Le scénario ne manque pas d’audace, ça c’est certain ! Le seul défaut c’est que finalement, la vie de Benjamin Button n’est pas si passionnante que cela jusqu’à ce qu’il retrouve Daisy, à 40 ans. La suite de l’histoire est plus rythmée, plus intéressante, plus riche en émotions.

Evidemment, cette histoire de fiction devait avoir une photographie à la hauteur de son scénario. La lumière, les décors, les personnages charismatiques, tout cela nous plonge dans une ambiance de conte tout en gardant un petit côté réaliste qui pourrait nous laisser croire que toute cette histoire n’est finalement pas si impossible que ça.

Les acteurs, Brad Pitt et Cate Blanchett sont vraiment extraordinaires. Leur prestation est parfaite et leur duo fonctionne à merveille, comme dans le long-métrage « Babel » qu’ils avaient déjà tourné ensemble.

Les effets spéciaux sont spectaculaires. Faire vieillir et rajeunir les acteurs n’a pas dû être une tâche facile à accomplir mais nous on est bluffés !

Seul regret, le DVD ne contient pas de bonus mis à part les commentaires du réalisateur et ne nous permet donc pas de découvrir comment les effets spéciaux ont été réalisés.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Le réalisateur David FINCHER nous livre une splendide histoire sur la base d'un scénario béton sans tomber dans les travers du mélo-mélo.
L'ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON est un film superbe plein de romantisme, de fantastique et dramatique.
Le duo Brad PITT et Cate BLANCHETT fonctionne à merveille pour notre plus grand plaisir. Même les quelques longueurs ne parviennent pas à ternir le tableau (durée du film 2 h 40).
En conclusion : L'ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON est un grand film comme on n’en fait plus beaucoup, avec des effets spéciaux magnifiques et la photographie somptueuse.
Tout n'est que plaisir et enchantement.
Ce film a été nominé pour 3 OSCARS cette année.

mardi 4 août 2009

Slumdog Millionnaire

Qui n’a jamais rêvé de devenir millionnaire ? Probablement que nous avons tous, une fois ou l’autre, imaginé ce que nous pourrions faire d’un million. Sauf que nous, en principe, nous avons tout ce qu’il faut pour vivre décemment et avoir un million en poche nous permettrait simplement d’assouvir nos désirs les plus fous.

Dans le film qu’on vous propose de découvrir ce matin, « Slumdog Millionnaire », gagner le million ce n’est pas un fantasme, c’est bel et bien une réalité, du moins pour le jeune Jamal Malik. La différence entre lui et nous, c’est que Jamal vit dans les bidonvilles de Mumbai, en Inde et qu’il n’a même pas de quoi se chausser. Mais c’est grâce à son enfance et adolescence tumultueuses que Jamal parvient à répondre progressivement à toutes les questions du jeu télévisé qui lui permettront d’empocher le gros lot.

Seulement lorsqu’il ne lui reste qu’une seule réponse à trouver pour atteindre les 20 millions de roupies, il est arrêté par la police, soupçonné d’avoir triché. Personne ne comprend comment un gamin qui a grandi dans les bidonvilles de Mumbai, parvient à trouver les réponses à ces questions de culture générale.

Lorsqu’il arrive au poste de police, on commence par le torturer pour tenter de le faire avouer sa tricherie mais Jamal jure qu’il a été honnête. L’interrogatoire continue alors dans le bureau du commissaire qui va visionner à nouveau l’émission et demander à Jamal, question après question, comment il pouvait connaître les réponses.

C’est là que démarre le récit de la vie de Jamal et de son frère Salim, d’abord enfants, puis adolescents. On découvre que leur maman a été assassinée et qu’ils ont été livrés à eux-mêmes. Une autre orpheline, la petite Latika, les a alors rejoints avant qu’ils ne soient recueillis par des gangster qui les obligent à faire la manche. Alors que les malfrats tentent d’extraire un œil à Jamal pour qu’il suscite plus de compassion lorsqu’il fait la manche et rapporte donc plus d’argent, les deux frères parviennent à s’enfuir, hélas, sans Latika.

Depuis ce jour, Jamal n’a qu’une idée en tête : la retrouver. Parallèlement, les deux garçons continuent leur vie, ils montent des petites arnaques, vivent de l’argent qu’ils parviennent à voler jusqu’à devenir adultes. Ils finiront par retrouver Latika et l’arracheront aux mains des gangsters mais Salim comprend qu’il obtiendra beaucoup d’argent s’il la livre au gang ennemi. Elle est belle, vierge et elle sait danser, il est certain qu’elle a beaucoup de valeur. Salim va donc faire faux bond à son frère, éperdument amoureux de Latika et les séparer à nouveau. Jamal continuera à chercher Latika et son ultime espoir est de participer à l’émission de télé pour qu’elle puisse le voir et le retrouver.

Jamal retient beaucoup de choses de ces différentes étapes de vie et se remémorant chacune d’entre elles, il trouve la réponse aux questions posées par l’animateur du jeu télévisé, jusqu’à ce que le moment fatidique arrive. Il ne lui reste qu’une réponse à trouver pour toucher les 20 millions de roupies. S’il échoue, il perd tout… Tentera-t-il le tout pour le tout ? Réussira-t-il à retrouver Latika pour de bon ?

Ne comptez pas sur nous pour vous donner les réponses !



Un long-métrage qui, tout comme son héros, décroche le gros lot avec finalement assez peu de choses. Les acteurs, tous très brillants, sont inconnus au bataillon, il n’y a pas d’effets spéciaux, ni d’explosion ni de musique créée spécialement à l’occasion. Malgré ça, « Slumdog Millionnaire » cartonne et plutôt fort ! Le scénario est original et astucieux, la chronologie très intéressante, les aventures et mésaventures des deux garçons sont fascinantes et tristement réalistes, bref, ce cocktail de bons ingrédients font de ce film une pure réussite !

Pas étonnant qu’il ait récolté 8 Oscars dont celui du meilleur film !

Jamais on ne s’ennuie, jamais on ne décroche et on découvre avec un petit goût amer les conditions de vie dans lesquelles Jamal, Salim et Latika grandissent. Bien qu’on sache que les bidonvilles existent, les voir en film nous rappelle à quel point nous avons de la chance… Cela permet de remettre certaines choses à leur place.

En ce qui concerne la musique, elle n’est pas franchement remarquable puisqu’il s’agit majoritairement de chansons existantes et très modernes qui ne collent pas toujours avec l’image. On aurait préféré une « vraie » bande-son créée sur mesure mais ce petit bémol ne fait toutefois pas d’ombre aux nombreux points forts du film.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le scénario de SLUMDOG MILLIONAIRE est original et émouvant. Les acteurs sont sublimes et touchants.
Ce qui est surprenant, c'est que le réalisateur anglais Danny BOYLE, plutôt habitué aux thriller et films fantastiques, parvienne à évoquer de façon intéressante l'Inde et ses contrastes entre l'univers moderne et pauvre.
Ce film montre bien le parcours chaotique des gamins des rues, les slumdogs condamnés à vivre dans la violence, la brutalité et l'injustice de la vie.
En conclusion : SLUMDOG MILLIONAIRE est un grand moment de cinéma qui n'a pas volé ses 8 OSCARS !!!!