mardi 27 janvier 2009

Awake

Le film qu’on vous présente aujourd’hui dans Microfilm est basé sur un phénomène médical très particulier que l’on appelle « éveil peropératoire ». Il s’agit en fait d’une anesthésie qui ne fonctionne pas correctement et qui laisse le patient dans un état de conscience pendant toute ou partie de l’opération. Ainsi, les patients concernés se souviennent parfois de certains mots échangés entre les chirurgiens ou de la musique diffusée pendant l’intervention.

Le réalisateur Joby Harold s’est inspiré de ces faits étranges pour donner naissance au long-métrage métrage qu’on vous fait découvrir aujourd’hui : « Awake »

Clayton est un jeune cadre dynamique de 22 ans, héritier d’un véritable empire créé par son défunt père. A la tête de plusieurs entreprises, il gère ses affaires sous l’œil vigilant de sa mère. Sa petite amie, Sam, travaille également pour lui et sa maman. En couple depuis plus d’une année, Clayton n’ose pas avouer à sa mère qu’il veut épouser Sam, ni même qu’ils se voient en cachette.

Autre ombre au tableau, Clayton souffre du cœur et doit subir une transplantation. Seulement la liste d’attente est longue et aucune date précise ne peut être fixée. Un soir, alors qu’il est victime d’un bref malaise, il prend conscience de ce qu’il risque et demande enfin Sam en mariage. Ni une, ni deux, ils trouvent un prêtre au milieu de la nuit et unissent leurs vies sans plus attendre. Quelques heures plus tard, on appelle Clayton depuis l’hôpital. Ca y’est, ils ont reçu un cœur en pleine santé, compatible avec son groupe sanguin. C’est un ami chirurgien qui va réaliser l’opération mais la mère de Clayton désapprouve ouvertement. Cet homme a 4 procès pour négligence à son actif mais Clayton le connaît bien et insiste pour que ce soit lui qui pratique la transplantation.

On le prépare donc pour l’intervention, on l’installe dans la salle d’opération et l’anesthésiste fait son entrée. Il injecte le produit au jeune homme en lui demandant de compter à rebours depuis 10. Arrivé à zéro, Clayton continue à parler dans sa tête. Il trouve ça marrant de pouvoir entendre toutes les paroles du personnel médical, il plaisante intérieurement lorsqu’on lui rase les quelques poils qu’il a sur le torse mais se demande quand même pourquoi il sent le froid du désinfectant dont on lui badigeonne la peau…

Arrive le moment fatidique du découpage des chairs… Clayton essaie de leur parler mais aucun son ne sort de sa bouche qui reste close. Il aimerait leur dire qu’il ressent ce qu’ils lui font, il aimerait leur demander d’arrêter mais aucun de ses muscles ne se contracte, il est pris au piège et l’intervention commence. Pour supporter la douleur du scalpel lacérant sa peau, il se concentre très fort sur autre chose et pense à Sam, à leurs meilleurs moments passés ensemble et à tout ce qui peut lui faire oublier la douleur. Il va y parvenir pendant un moment, jusqu’à ce qu’il entende une conversation étrange entre les chirurgiens.

Il se trame quelque chose d’anormal, on dirait même qu’il est au cœur d’un terrible complot dont il ne peut pas se sortir. Commence alors un voyage dans le passé grâce auquel il va se rendre compte que tout n’était qu’illusion, qu’il a été trompé et manipulé et qu’aujourd’hui, sur cette table d’opération, impuissant, il risque de mourir si personne ne lui vient en aide rapidement. Mais comment appeler à l’aide lorsqu’on est paralysé, la poitrine ouverte de part et d’autre ? Le destin sauvera-t-il Clayton de cette horrible situation ? Mystère !



Basé sur un phénomène médical qui existe, le réalisateur a décidé d’exagérer consciemment le problème d’éveil peropératoire afin d’en faire une fiction. Rassurez-vous donc, si vous devez subir une opération, il n’est pas possible de ressentir la véritable douleur ni d’entendre absolument tout ce qui se dit. Cependant, il faut bien avouer que même si une telle conscience des choses n’est pas possible, la recette fonctionne bien pour ce film-là ! C’est d’ailleurs, à ma connaissance, le seul long-métrage qui traite de ce sujet ce qui lui confère un petit goût de nouveauté très appréciable !

Le rythme est bien soutenu du début à la fin et jamais on ne s’ennuie mais je ne dirais pas pour autant qu’il s’agit d’un scénario haletant. Cela est peut-être dû au fait que le personnage principal, victime de la machination, ne peut pas agir lui-même. Tout ce qu’il peut faire, c’est se remémorer les détails qui auraient dû lui faire tilt durant ces derniers mois car plusieurs indices auraient pu lui mettre la puce à l’oreille quant au complot.

Le style d’image colle parfaitement à l’ambiance médicale. Le rendu est froid, la lumière crue, bref, tout ce qu’il faut pour créer l’atmosphère caractéristique du milieu hospitalier. La musique se fait discrète mais efficace, elle ne laisse pas un souvenir intarissable mais n’est jamais dérangeante. Les acteurs, quant à eux, ne sont pas phénoménaux mais ils assurent néanmoins parfaitement leurs rôles et ne sont de loin pas mauvais.

Le DVD contient quelques bonus, notamment un documentaire sur la réalisation du long-métrage avec les interviews des acteurs et du réalisateur mais aussi d’un chirurgien qui explique le phénomène d’éveil peropératoire et qui fait la différence entre la vérité et la fiction montrée dans le film.

Pour les plus sensibles, sachez tout de même que l’on voit le cœur battre dans la poitrine et que l’on ne nous cache pas les détails de l’opération pendant une bonne partie du film. Toutefois, il s’agit d’actes médicaux et non pas de torture ou de violence, ce qui est peut-être moins pénible à regarder.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Voici un thriller psychologique avec un excellent scénario qui traite d'un sujet inattendu et jamais abordé au cinéma.
C'est peut-être le point fort du film avec les acteurs qui sont tous à la hauteur.
Le réalisateur a réussi à produire un film visible sous 2 points de vue différents (de la même manière que "FIGHT CLUB") bien que le scénario ne soit pas intégralement basé sur ce système, mais ne fait que l'utiliser.
En dire plus est difficile sans dévoiler le suspense.
En conclusion "AWAKE" est un très bon thriller et une excellente surprise. L'intrigue est tellement bien ficelée que l'on ne sait jamais ce qu'il va se produire.
Bref à voir !!

mardi 20 janvier 2009

Taken

Aujourd’hui dans Microfilm, pas de quartier, on ne vous ménage pas en vous présentant un thriller haletant et ultra percutant !

« Taken », c’est l’histoire de Brian, un type qui a bossé plusieurs années pour le gouvernement, laissant un peu de côté sa famille, dont sa fille Kim. Retraité depuis peu, il tente de renouer contact avec Kim, 17 ans, sous l’œil vigilant et méprisant de son ex femme. Les contacts ne sont pas toujours faciles mais Brian veut rattraper le temps perdu et bien qu’il ne sache pas vraiment comment s’y prendre, il est plein de sincérité et de bonne volonté.

Le jour où Kim demande l’autorisation à son père de partir à Paris avec une copine alors qu’elle vit à Los Angeles, les choses se gâtent légèrement. De par son passé au service du gouvernement, Brian a tendance à avoir peur de tout, conscient des choses horribles qui se passent sur Terre. La mère de Kim, quant à elle, s’énerve un peu en lui demandant de bien vouloir sortir de son univers et de laisser sa fille vivre sa jeunesse. A contrecoeur, Brian finira par accepter à la seule condition que Kim l’appelle à son arrivée et tous les soirs pendant le séjour. La jeune fille est folle de joie et retrouve son amie pour le départ. Mais voilà qu’à l’aéroport, Brian apprend que Kim ne va pas séjourner à Paris comme prévu mais qu’elle n’y fera qu’une halte avant de parcourir plusieurs pays, suivant la tournée d’un groupe de musique. Brian est plutôt énervé, ce qu’on comprend, mais il est déjà trop tard, Kim est dans l’avion.

Arrivées à Paris, elle est son amie font la rencontre d’un gentil garçon qui leur propose de partager le même taxi, ce qu’elles acceptent naïvement. Il apprendra alors qu’elles séjourneront seules dans un appartement et prendra soin d’en noter l’adresse. Quelques heures plus tard, Brian appelle Kim pour prendre de ses nouvelles. Kim s’isole dans une salle de bains pour parler avec son père. Alors qu’ils sont en pleine conversation, Kim voit l’autre partie de l’appartement par la fenêtre et assiste à l’enlèvement de son amie par plusieurs hommes. Paniquée, elle reste en ligne avec son père qui lui donne des instructions très précises, lui demandant de rester en ligne quoi qu’il arrive et de décrire tout ce qu’elle verrait. Quelques secondes plus tard, les hommes la trouvent et l’emmènent. Elle a juste le temps de donner quelques maigres indications à son père concernant l’apparence de ses ravisseurs avant que la liaison ne soit coupée.

Sans plus attendre, Brian utilise ses contacts pour obtenir diverses informations qui lui apprendront que les ravisseurs de Kim sont de la pègre albanaise dont la principale activité est la vente de jeunes filles. Elles sont droguées et rendues dépendantes des drogues dures afin d’être entièrement sous contrôle puis elles sont vendues pour des centaines de milliers d’euros à de riches personnages tels que des Scheik arabes. D’après les statistiques, si la personne enlevée n’est pas retrouvée dans les 4 jours suivant sa disparition, elle peut être considérée comme perdue à jamais.

Ni une ni deux, Brian prend l’avion pour Paris et commence son enquête pour retrouver la trace de Kim. Il va donc tout mettre en œuvre pour remonter, échelon par échelon, les différents intermédiaires qui le séparent de sa fille et tenter de l’arracher aux mains de la pègre avant qu’il ne soit trop tard. Le compte à rebours est lancé !




Ma critique pourrait se résumer en un seul mot : Génial. Génial du début à la fin !

Tout d’abord le scénario, inspiré de faits qui arrivent malheureusement trop souvent, il ne nous laisse pas une minute de répit. Le début est plutôt calme mais bien vite les choses commencent à prendre une tournure boiteuse, rien ne se passe comme prévu et nous, derrière notre petit écran, on commence déjà à stresser. Et puis à partir du moment où Kim est enlevée, on se met à se tortiller sur notre canapé, à changer de position et taper dans le paquet de chips pour tenter de se détendre.

Les événements s’enchaînent à une vitesse folle, le rythme est archi soutenu et pas une seule minute n’est laissée au hasard. Les scènes d’action sont époustouflantes sans pour autant être irréalistes et surfaites.

Un grand bravo également à l’acteur Liam Neeson, qui interprète Brian. C’est un réel « sans faute » qu’il nous livre, tant au niveau des émotions que du côté action puisqu’il a lui-même réalisé toutes les scènes de bagarre sans doublure.

Il faut également savoir que le réalisateur, Pierre Morel, est français mais que les acteurs sont américains pour la plupart. Ainsi, on prend le meilleur de chaque cinéma et on le mixe pour obtenir le résultat de « Taken ». Le côté humain et proche de la réalité que les français savent mettre en avant dans leurs films, mêlé au charisme des acteurs américains, voilà un cocktail qui ne peut être que réussi ! On remarque tout de suite qu’il ne s’agit pas d’une superproduction américaine avec toute l’exagération qui va avec et on n’a pas non plus l’impression qu’on regarde un film français avec des acteurs qui marmonnent et des dialogues tellement réalistes qu’ils ne font plus rêver personne. Ainsi, les mauvais côtés du cinéma américain et français sont laissés aux oubliettes pour ne prendre que le meilleur et donner ainsi naissance à un excellent film, bien dosé, bien rythmé et merveilleusement bien filmé.

Attention tout de même aux âmes sensibles qui pourront être heurtées par certaines scènes assez violentes.

Le DVD contient également, en bonus, le making-of du long-métrage qui nous permet de découvrir cette collaboration entre Français et Américains mais aussi de nous glisser dans les coulisses du tournage, de comprendre les effets spéciaux et d’entendre les interviews des acteurs et du réalisateur. De quoi prolonger le plaisir après le film !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

TAKEN est un film français produit par Luc BESSON.
Celui-ci prouve que l'on peut faire des très bons films d'action à Paris si l'on y met les moyens. Ce film n'a rien à envier aux meilleurs films d'action américains.
Le rythme est vraiment haletant, de l'action, du suspense, des cascades, ça tire dans tous les sens, bref on ne s'ennuie pas une minute.
Oui, il y a de l'action à mort mais cela ne fait jamais oublier le scénario qui est un sujet sensible auquel on est obligé de s'identifier.
LIAM NEESON, qui n'est pas un habitué de ce genre de rôle, est très convaincant et même extraordinaire dans le rôle du père qui recherche sa fille.
En conclusion TAKEN est un excellent thriller d'action avec un montage très énergique durant 90 minutes, ce qui montre que la production n'a pas voulu faire autre chose que de nous divertir et nous en mettre plein la vue.

mardi 13 janvier 2009

Kung Fu Panda

La semaine dernière, Microfilm vous a présenté un long-métrage relatant l’histoire d’un grand chef Mongol et de sa sagesse.

Aujourd’hui, c’est en Chine que l’on vous emmène, à la découverte du Guerrier Dragon, grand maître Kung Fu qui… en réalité est un Panda. Un gros panda tout mou. Un gros panda tout mou tout doux et tout gentil qui prépare et vend des nouilles avec son père. Voilà notre héros du jour ! Po, notre gentil panda, vend donc des nouilles la journée mais rêve de devenir un grand maître kung-fu la nuit… Bien évidemment, il n’ose pas parler de ses rêves à son père et se contente d’obéir et de préparer les fameuses pâtes.

Arrive le jour où le grand guerrier Dragon doit être élu parmi plusieurs élèves de kung-fu. C’est une grande cérémonie à laquelle Po veut absolument assister. Les élèves font tour à tour leur démonstration de savoir-faire, donnant le meilleur d’eux-mêmes pour tenter de décrocher le titre. Ainsi, Mante, Tigresse, Grue, Vipère et Singe, que l’on appelle « les cinq cyclones » expriment leur talent devant les spectateurs ébahis. Arrive alors le moment de choisir le guerrier Dragon et c’est là que la surprise est totale… Par un malencontreux concours de circonstances, c’est Po, notre bon gros panda, qui est choisi ! Shifu, le maître des cinq cyclones n’y comprend rien, il est certain qu’il ne parviendra jamais à entraîner le panda et que Tigresse aurait dû obtenir le titre…

Commence alors l’entraînement de Po qui, il faut bien l’avouer, s’avère plutôt désastreux les premiers temps. Maître Shifu tente de faire désespérer Po afin qu’il s’en aille de lui-même mais notre héros est tellement heureux d’avoir été choisi et de pouvoir enfin réaliser son rêve qu’il ne démord pas et garde sa bonne humeur au beau fixe ! Pourtant, notre brave Po a bien du souci à se faire. Taï Lung, un terrifiant tigre des neiges vient de s’évader d’une prison où il était sévèrement gardé depuis 20 ans. Son unique but est de s’emparer d’un manuscrit qui lui délivrera tous les secrets du kung-fu, lui donnant ainsi un pouvoir sans limite, faisant de lui une puissance dévastatrice. Le seul à pouvoir l’arrêter est le guerrier Dragon. Sauf que là, le guerrier Dragon c’est notre bon vieux panda qui ne connaît rien au kung-fu et dont la maladresse ne laisse présager rien de bien prometteur.

Maître Shifu va donc devoir se faire une raison et accepter d’entraîner son nouvel élève coûte que coûte. Il découvrira LA méthode qui fonctionne avec Po afin de le faire progresser et de le motiver un maximum. Après de longues semaines d’entraînement, voilà que notre super panda est prêt à affronter Taï Lung.

Qui sortira vainqueur de cette terrible bataille ? Ne comptez pas sur nous pour vous le dévoiler !

Par contre, on vous parle volontiers un peu plus en détail des personnages phares de ce long-métrage plutôt délirant.

Commençons par Po, notre bon gros panda. Bedonnant, gourmand et maladroit, c’est sûr qu’il n’a pas l’étoffe d’un maître kung-fu. Par contre il a des rêves et il y croit dur comme fer. C’est grâce à sa volonté et son acharnement qu’il parviendra à apprendre les techniques ancestrales du kung-fu et prouvera ainsi à Shifu et aux cinq cyclones qu’il est capable d’être à la hauteur.

Vient ensuite Shifu, le grand maître qui enseigne à ses élèves. Peu souriant, dur et sévère, il sera touché par la naïveté de son nouvel élève. D’abord énervé par ce grand gamin bedonnant, il finira par croire en lui et se montrera presque paternel envers lui.

N’oublions pas les cinq cyclones, dont Tigresse, probablement la plus caractérielle d’entre tous. Légèrement jalouse de Po, elle ne comprend pas qu’il a été choisi alors qu’elle méritait d’être élue guerrier Dragon.

Terminons par le méchant Taï Lung, ancien élève de Shifu qui a mal tourné. Son unique obsession est de devenir guerrier Dragon et peu importe la manière, il est prêt à gagner ce titre de façon déloyale en s’emparant du manuscrit de force. Mais sera-t-il assez fort pour combattre Po ?... Mystère !





Sachez tout d’abord qu’il s’agit d’un film d’animation et non pas d’une histoire avec de vrais animaux pratiquant le kung fu !

La première chose qui frappe (et plutôt fort), c’est la qualité de l’éclairage et de la lumière. Tout paraît extraordinairement brillant, vif et coloré ! Les ambiances sont fantastiques, tant dans la brume matinale que sous un coucher de soleil. On a vraiment l’impression que les lumières et couleurs sortent de notre télévision pour envahir la pièce, c’est fascinant et de toute beauté !

Le fait qu’il s’agisse, à la base, d’un film pour enfants, permet d’offrir un scénario bien soutenu, sans temps morts et sans séquence inutile. Résultat, le temps passe très vite et on n’a pas l’occasion de s’ennuyer ne serait-ce qu’une minute. Bien que l’histoire en elle-même ne soit pas des plus originales et a un petit goût de « déjà vu », la recette du héros malgré lui et du combat final entre le bien et le mal fonctionne toujours. Pas de raison donc d’en changer !

On rigole beaucoup aussi, il faut bien le souligner. Notre panda est attendrissant à souhait, maladroit et ingénu et nous on adore ça ! Les scènes de combat sont époustouflantes, mêlant vitesse et ralenti, parfaitement rythmées, elles nous en mettent plein la vue.

La musique est, elle aussi, très bien choisie et soignée. Remarquez, ce n’est pas étonnant puisque Kung Fu Panda bénéficie de la présence à son générique de deux pointures de la musique de films :
Hans Zimmer et John Powell. Ces compositeurs de renom ont notamment collaboré sur Le Roi Lion, Gladiator et la saga Pirates des Caraïbes, Le Prince d'Egypte, Volte/Face ou encore Shrek.

Le DVD offre la possibilité de visionner de nombreux bonus s’adressant aux petits et aux plus grands, comme nous, qui sommes curieux de découvrir les techniques de réalisation utilisées pour créer la fourrure ou les vêtements portés par les personnages. Pour les plus jeunes, des jeux interactifs sont également proposés dans les bonus, bref tout le monde y trouvera son compte !

La conclusion vous est donnée par fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

KUNG FU PANDA est un excellent film d'animation qui nous fait faire un voyage dans le monde de l'enfance et des héros.
Ce petit panda qui devient un grand héros et qui sauve son monde, voilà qui est amusant.
Au niveau des personnages et des voix, il n'y a pas grand chose à redire, les acteurs y mettent le ton et ça se sent, on vibre et on rigole devant les mimiques et les paroles des personnages.
Quand à l'animation en elle-même, on pourrait presque croire que l'on a devant nous un vrai film, tellement le jeu de la luminosité et des mouvements est réaliste. Toutes ces couleurs et ces lumières provoquent un véritable feu d'artifice devant nos yeux.
En conclusion KUNG FU PANDA est un délice animé avec beaucoup d'humour, de dérision et un soupçon de morale.
Un bijou pour petits et grands !!!!

mardi 6 janvier 2009

Mongol

C’est pour un voyage au cœur de l’Histoire que l’on vous emmène ce matin, à la découverte de terres sauvages et d’un peuple bien méconnu : Les Mongols.

Mongol, c’est d’ailleurs le titre du film d’aujourd’hui, c’est aussi l’histoire du plus grand conquérant de l’histoire de l’humanité, connu sous le nom de Gengis Khan. Le long-métrage que l’on vous propose de découvrir ne raconte pas l’histoire de ses conquêtes mais nous explique comment il est arrivé à un tel rang, après avoir enduré de nombreuses souffrances et cela, depuis sa plus tendre enfance.

Nous sommes au XIIIe siècle, le petit Temudjin a 9 ans. Son père l’emmène dans le clan des Merkit pour y choisir sa future épouse, qu’il devra marier 5 ans plus tard. Faisant escale à mi-chemin dans un clan ami, Temudjin y choisit, contre le gré de son père, sa future épouse, déclenchant ainsi la colère du clan Merkit. Sur le chemin du retour, le père de l’enfant est empoisonné et c’est un autre homme qui décide de prendre le pouvoir du clan de Temudjin. Ce dernier s’oppose fermement aux pratiques du chef autoproclamé qui décide alors de le tuer dès qu’il aura atteint une taille assez grande pour ne plus être considéré comme un enfant. A plusieurs reprises, Temudjin, d’abord enfant, adolescent puis enfin adulte, devra s’enfuir pour échapper à la mort. Les Merkit sont à ses trousses tout comme le nouveau chef de son propre clan. Plusieurs fois capturé, il réussira à s’enfuir pour enfin retrouver son épouse qui est devenue une sublime jeune femme.

Sur son chemin de fugitif, il fera également la rencontre d’un homme qu’il considèrera comme son frère et qui lui offrira refuge. Lorsque l’épouse de Temudjin est capturée par les Merkit, Temudjin et son « frère » uniront leurs hommes et leurs forces pour arracher la jeune femme aux mains de ses ravisseurs.

Malheureusement, après cette attaque, un incident jettera un froid entre les deux hommes. Ainsi, Temudjin se retrouve avec un ennemi de plus à qui il devra faire face avant de pouvoir poursuivre son but ultime : unir tous les clans mongols et conquérir de nouvelles terres, ce qui fera de lui, par la suite, le grand Gengis Khan.

Le personnage principal, vous l’aurez compris, c’est Temudjin, un homme profondément bon, aux rêves utopiques. Fugitif dès l’enfance, il ne connaît de la culture mongole que ce que son père lui a enseigné mais il a compris les valeurs et principes de cette culture. Il en respecte les règles dans les moindres détails et se montre d’une loyauté sans faille. Eperdument amoureux de son épouse, il est prêt à tout pour la retrouver et ce, plus d’une fois. Malgré toutes les souffrances auxquelles il devra faire face tout au long de sa vie, il se montre résistant, fier et fort. Même lorsqu’il est enfant, jamais il ne baisse les bras et parvient toujours à se montrer plus malin que ses adversaires.

Djamuqa, c’est le jeune garçon avec qui il se liera d’amitié en étant enfant. C’est lui qu’il appellera « son frère » après avoir mêlé leurs sangs. Bien qu’il semble être quelqu’un de bien et que Temudjin lui fasse entièrement confiance, on remarque que quelque chose en cet homme qui n’est pas sincère. Trop fier et sûr de lui, il finira par ne plus supporter Temudjin, jusqu’à vouloir sa mort.

Reste son épouse, Börte, l’épouse de Temudjin. Ravissante jeune femme, douce et calme, elle sait néanmoins faire preuve de beaucoup de courage et n’hésite pas à se servir de son couteau si nécessaire.



La première chose qui frappe, c’est l’image. Chaque plan, chaque séquence, peut être considéré comme une photographie à part entière. Les visages ont des expressions magnifiques, les couleurs sont sublimes, les paysages si inhabituels et rudes. On a vraiment l’impression de parcourir une exposition photographique de haute qualité, c’est un véritable régal pour les yeux, du début, à la fin.

Le scénario peut s’avérer un peu longuet puisque le film dure plus de 2h. On a parfois l’impression que l’histoire se répète puisque Temudjin passe beaucoup de temps à se faire attraper, à s’enfuir, à se faire attraper et à s’enfuir à nouveau. Les dialogues ne sont pas des plus originaux et les voix françaises laissent parfois à désirer au niveau de l’interprétation.

Par contre, en ce qui concerne le jeu des acteurs, il est irréprochable, voire même époustouflant. Les acteurs asiatiques choisis pour ces rôles ont des visages extraordinaires, des expressions splendides et des allures magnifiques.

Il est également intéressant de découvrir ce peuple dont on ne parle que très peu et dont on ne connaît pas grand-chose, nous occidentaux.

Attention toutefois aux âmes sensibles qui ne seront pas épargnées durant les scènes de bagarres où le sang gicle sans retenue. Certes, on ne voit pas les chairs découpées mais on les imagine sans difficulté avec toute cette hémoglobine qui jaillit des corps tranchés.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Il faut le souligner, "MONGOL" est un film européen produit par Milos FORMAN, réalisateur du fabuleux "Vol au dessus d'un nid de coucou" pour un coût de 40 millions de dollars.
Pourquoi Milos Forman a-t-il pris un tel risque ? Tout simplement parce qu'il est d'origine slovaque et cela en valait la chandelle puisque MONGOL a été nominé aux OSCARS 2008 comme meilleur film étranger !!
La réalisation de Sergei BODROV (cinéaste russe) est de toute beauté : les vastes paysages Mongols nous laissent sans voix et la qualité de la photo est exceptionnelle. Les acteurs sont tous plus admirables les uns que les autres et les costumes sont surprenants de réalisme.
En conclusion "MONGOL" est une saga romanesque remarquablement mise en scène avec des chevauchées s'apparentant au western, des combats de cavalerie virtuoses et sanglants et des séquences de batailles à vous couper le souffle.

vendredi 2 janvier 2009

J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Le film qu’on vous présente aujourd’hui dans Microfilm est pour le moins surprenant. Entièrement tourné en noir et blanc, ce long-métrage sort des sentiers battus pour nous entraîner dans quatre histoires différentes, toutes subtilement liées les unes aux autres.

« J’ai toujours rêvé d’être un gangster », c’est quatre scénarios qui mettent en scène des gangsters au grand cœur, un peu maladroit qui, finalement, laissent tomber, n’ayant pas les épaules assez larges pour aller jusqu’au bout.

La première histoire est celle d’un type qui envisage de cambrioler une cafétéria en faisant mine d’être armé. Malheureusement pour lui, son plan ne fonctionnera pas du tout comme prévu, la cafétéria est vide, la serveuse ne daigne même pas le regarder et quand enfin elle se retourne, il commence à discuter avec elle et finit par renoncer à son délit.

Vient ensuite le second épisode dans lequel une jeune ado, fille d’un riche monsieur, tente par tous les moyens de mettre fin à ses jours, sans succès. Deux types en chemise à carreaux la kidnappent et demandent une rançon au père de la jeune fille en lui donnant rendez-vous le soir, sur le parking de la cafétéria. Mais l’opération s’avère bien plus compliquée que prévu avec cette gamine qui continue à vouloir se donner le tour. Finalement, les deux ravisseurs vont se montrer être de gentils gaillards un peu paumés qui ont simplement besoin d’argent.

Episode n° 3. Des musiciens débarquent sur le parking de notre désormais célèbre cafétéria. Deux d’entre eux, qui n’étaient pas dans le même autocar, se retrouvent aux urinoirs, visiblement des connaissances qui ne se seraient plus vues depuis longtemps. L’un est vêtu d’un beau costume, le second de cuir. Après une petite hésitation, ils prennent un café à une table ensemble. Ils vont alors commencer à se faire mollement quelques reproches sur des faits qui remontent à bien longtemps. Chacun y va de sa petite critique mais malgré cette petite altercation, les deux hommes continuent à discuter calmement. Lorsque que l’un d’entre eux s’en retourne aux toilettes, le second appelle ses gars qui boivent au bar et tous s’en vont, sans dire au revoir. L’homme au costar revient alors des toilettes, se rassied à table tout seul… fin.

Nouvelle et dernière histoire. Cinq hommes d’une soixantaine d’années, ex malfrats, se rappellent des souvenirs dans la cafétéria. A l’époque, cette cafétéria c’était leur planque, une petite cabane dans la forêt. Pas d’autoroute, pas de restaurant. Juste une planque dans laquelle ils se réfugiaient après avoir braqué quelque commerce. Plus ils pensent à leurs exploits du passé, plus l’envie les prend de perpétrer un nouveau braquage… Mais plusieurs éléments banals les en empêcheront, les forçant à renoncer.

Les personnages de ces 4 histoires sont nombreux, on ne va donc pas tous vous les présenter ce matin.

Pourtant, on peut néanmoins leur trouver un point commun, c’est qu’ils sont profondément humains et, dans le fond, plutôt sympathiques. Ils sont pourtant des bandits mais des bandits ratés, maladroits, drôles et attachants grâce à qui on passe un très agréable moment !



Lorsque l’on démarre le film, tout semble très sérieux. Le noir-blanc de l’image nous fait penser que l’on va regarder quelque chose de grave mais il n’en est rien. Le ton est donné dès les premières minutes lorsque le type de la première histoire nous fait une démonstration de maladresse de toute beauté. On comprend alors que l’on va passer un très bon moment en compagnie de ces personnages si tendres et humains.

Il est intéressant de découvrir ces quatre histoires différentes, toutes liées par ce même lieu. On ne s’ennuie jamais puisque les scénarios sont plutôt courts et très bien ficelés ce qui ne laisse pas le temps de décrocher. Les dialogues sont percutants et il y a toujours un événement, une parole ou un geste qui nous surprend ou nous fait rire.

L’humour qui nous est servi est plutôt décalé et noir. On plaisante sur la mort et sur le crime mais on n’en fait jamais trop, on reste toujours correct et cela fonctionne, on rit de cette gamine qui n’arrive pas à se pendre, on rit de ce braqueur qui n’a pas d’arme et on rit de ces anciens malfrats nostalgiques de leurs exploits passés.

La musique est bien trouvée et très bien adaptée au film, qu’il s’agisse de chansons connues (notamment Adriano Celentano) ou de mélodies nouvelles, la musique colle parfaitement à l’image et contribue à la réussite de l’œuvre.

Il est agréable de se faire surprendre par ce long-métrage atypique, on apprécie de sortir des habituelles narrations en bonne et due forme et surtout, on passe vraiment un bon moment de cinéma avec d’excellents acteurs et une mise en scène soignée et efficace.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

J’AI TOUJOURS REVE D'ETRE UN GANGSTER a été présenté en compétition officielle au festival de Locarno. A travers quatre chapitres on suit différents protagonistes.
A la fois drôles, maladroits, gauches, bêtes, tendres, perdus, grincheux et rêveurs, les acteurs se livrent à des face à face de dialogues calibrés qui frappent juste à chaque fois.
Vu sous cet angle, tout le monde aurait aimé être un gangster surtout qu'ici Samuel BENCHETRIT, le réalisateur, ne laisse rien au hasard.
Ni la musique oscillant entre rock'n’roll et jazz épuré, ni même l'ensemble des décors, liés aux personnages et qui donne le point commun entre les 4 histoires.
En conclusion ce film est une petite merveille, avec des clins d'oeils à Chaplin et des dialogues sublimes, des scènes qui n'ont l'air de rien et au final, à chacune d'elle se dégage une magie toute particulière. Un film déjà CULTE !!!!