mardi 28 avril 2009

Appaloosa

On connaît tous le grand Ed Harris en tant qu’acteur talentueux. Mais quand Mr. Harris décide d’enfiler la casquette d’acteur ET de réalisateur, le résultat ne peut être que magnifique. Et ce résultat, c’est Appaloosa, un western psychologique qu’on vous présente ce matin dans Microfilm !

Virgil Cole et Everett Hitch font équipe. Ensemble, ils ramènent la paix dans les villes où la racaille sèment la terreur. Connus de réputation par les dirigeants de la ville d’Appaloosa, ils sont appelés à la rescousse. Un homme, Randall Bragg, est suspecté d’avoir assassiné un sheriff et ses hommes.

Evidemment, il nie les faits mais un jeune garçon, présent lors du crime, va finalement parler.

Cole et Hitch arrêtent alors Bragg et le procès arrive quelques jours plus tard. Bragg est condamné pour son crime et sera transféré dans une autre ville en train pour son exécution. Malheureusement, lors du voyage, des hommes interceptent le train menaçant de tuer Mlle French, une charmante jeune femme dont Cole s’est entiché. Refusant de la laisser périr, il accepte de relâcher Bragg.

Commence alors une lente cavale à travers les plaines et collines du Far West dans le but de retrouver Bragg et ses complices.

Maintenant quant à savoir si oui ou non ils parviendront à le capturer, on ne vous le dévoilera pas. Sachez toute fois que le film ne s’arrête pas à la capture ou l’évasion de Bragg…

Puisqu’on ne peut pas vous en dire beaucoup plus sur le scénario, je vous proposer de vous parler des personnages, en particulier de Cole et Hitch.

A mon avis, Ed Harris a voulu, en réalisant ce film, mettre l’accent sur les personnages et leur personnalité ainsi que la relation qu’ils entretiennent, bien plus que sur les scènes d’action ou le suspense.

Cole est, en quelques sortes, le chef et Hitch c’est son adjoint. En public, l’autorité de Cole ressort, Hitch le laisse parler et se tient plus en retrait. Mais lorsqu’ils sont seuls, on comprend finalement qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Cole se confie à son ami, lui demande conseil, notamment sur sa relation avec Mlle French. Bien qu’il soit sûr de lui et respectable, Cole n’a pas grande expérience avec les femmes et il semble parfois ne rien comprendre aux sentiments.

Et puis il y a aussi ce petit défaut de langage qui discrédite parfois Cole. Lançant un regard à Hitch, il n’hésite pas à demander « C’est quoi le mot que je cherche ? » et son interlocuteur lui répond, avec respect.

Bien qu’ils soient des durs, ces deux personnages sont emplis d’une humanité magnifique et leur relation est finalement bien plus passionnante que la traque de Bragg.





Tout d’abord, sachez qu’il ne s’agit pas d’un western où les coups de feux fusent de tous côtés. Ici, chaque tir est étudié pour avoir le plus d’impact possible et pour qu’on ne s’en lasse jamais.

Il ne s’agit pas d’un film à suspense ou d’un film d’action, si vous démarrez le film en pensant que vous allez visionner un film bourré de bagarres et de fusillades, vous risquez en effet d’être déçu.

Sachant cela, vous pourrez apprécier la sublime réalisation, la mise en scène très soignée, les personnages magnifiquement bien construits et interprétés, la photographie de toute beauté et les décors et costumes très bien réalisés.

Il y a de la chaleur humaine qui se dégage de ce long-métrage. Encore une fois, je souhaite mettre l’accent sur les personnages et la relation qu’ils entretiennent. C’est le gros point fort de ce long-métrage. On savoure chaque dialogue entre les protagonistes, on adore les découvrir et on s’y attache même ! Dans un premier temps, on pourrait croire que Cole dirige Hitch mais plus le film avance, plus on comprend qu’ils sont complémentaires et que les faiblesses de l’un répondent aux points fort du second et vice versa.

Et cette relation est encore sublimée par l’interprétation irréprochable des deux acteurs principaux, Ed Harris et Viggo Mortensen.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai tout simplement adoré ce film !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Voici un western qui bouleverse les codes du genre, qui vaut vraiment le détour pour l'extraordinaire prestation des acteurs Ed HARRIS et Viggo MORTENSEN.
La réalisation est impeccable, pragmatique et très soignée, avec une qualité photographique exceptionnelle et une mise en scène brute, nonchalante et séduisante.
Mais l'excellence du film réside dans la parfaite construction psychologique des personnages, à la fois droits et inflexibles, mais aussi loyaux et chaleureux. Un tandem prodigieux, leur confiance absolue l'un en l'autre et l'immersion totale dans leur personnage leur confère une crédibilité et un charisme hors du commun.
En conclusion "APPALOOSA" nous livre tous les ingrédients d'un très bon western : indiens, méchants cow-boys, shérifs, trains etc.
Un film très psychologique où l'action ne prime pas mais revient régulièrement.
Encore un western qui restera dans les annales !!

mardi 21 avril 2009

Séraphine

Le film qu’on vous propose aujourd’hui d’appelle Séraphine. Séraphine, c’est le nom d’une domestique Française qui n’a franchement pas la vie facile. Passer la serpillière, nettoyer les vitres, cirer les parquets, son travail lui prend tout son temps. C’est la nuit, lorsque toutes ses tâches sont accomplies, qu’elle se consacre à sa passion : la peinture.

Evidemment, elle n’a pas les moyens de s’acheter de véritables peintures et créé les couleurs avec tout ce qu’elle trouve. Sang à la boucherie, cire de bougie, végétaux écrasés, ses œuvres portent des couleurs et des textures uniques.

En 1912, lorsqu’un locataire allemand du nom de Wilhlem Uhde s’installe dans la maison de sa maîtresse, Séraphine est chargée d’entretenir son ménage. Lors d’un dîner chez la maîtresse de maison, Wilhelm découvre une petite toile peinte par Séraphine. Ebloui par les couleurs et le style, il achète immédiatement le tableau sous le regard interloqué de Mme la propriétaire qui n’a aucune considération pour le travail de Séraphine.

Quand la domestique revient chez Wilhelm pour faire le ménage, il lui demande d’autres œuvres. Etonnée, Séraphine pense d’abord qu’il se moque d’elle, comme tant d’autres. Mais il est sérieux, il souhaite l’aider à progresser et lui promet qu’un jour il exposera ses œuvres à Paris.

Malheureusement, quand la guerre éclate il se voit contraint de quitter la France subitement en 1914. Déçue et abandonnée, Séraphine ne renonce pour autant pas à la peinture. Pendant des années elle va travailler, approfondir son œuvre et s’améliorer encore.

Ce n’est qu’en 1927 que Wilhelm Uhde refait surface. Ebahi par les progrès de Séraphine, il est très emballé et expose plusieurs de ses œuvres.

Séraphine passe donc du statut de domestique à celui d’artiste et commence à gagner pas mal d’argent. Mais elle dépense sans compter et le petit grain de folie qui servait jusqu’alors son génie lui fait faire des achats irraisonnés. Comme elle aime le dire, son inspiration artistique lui vient des anges. Mais lorsque ces mêmes anges lui intiment l’ordre d’acheter une somptueuse robe de mariée ainsi qu’une gigantesque maison, Wilhelm, qui gère son argent, se fâche.

Nous sommes dans les années 30, la crise économique fait rage et les tableaux de Séraphine ne se vendent plus. Ainsi, Wilhelm ne peut plus acheter de nouvelles toiles à Séraphine ce qui la perturbe terriblement.

Petit à petit, elle va sombrer dans la folie et sera internée en 1932 dans un hôpital psychiatrique. C’est tristement dans une annexe d’un second hôpital qu’elle décèdera en 1942, à l’âge de 78 ans.





Tout d’abord, sachez qu’il s’agit d’une histoire véridique et que le parcours de Séraphine a été magnifiquement bien retracé, dans le respect total de la personnalité délirante de cette artiste peintre autodidacte.

Si ce film a raflé le César du meilleur film, celui de la meilleure actrice, celui du meilleur scénario original, des meilleurs costumes, de la meilleure photographie, de la meilleure musique et du meilleur décor, c’est bien parce qu’il s’agit d’une magnifique œuvre cinématographique.

Certes, le scénario est assez lent mais on se régale de la photographie et de l’ambiance qui se dégage de notre petit écran. La musique mérite effectivement son César, bien que discrète elle est colle parfaitement à l’histoire.

L’actrice Yolande Moreau est extraordinaire dans le rôle difficile de Séraphine. Elle rend un magnifique hommage à cette artiste-peintre sans jamais en faire trop, elle sait nous faire entrevoir la folie de son personnage avec une grande finesse et beaucoup de respect.

Du côté du DVD, il permet de visionner de nombreux bonus très intéressant comme :
Le Making of du film d’une durée de 40min
Des entretiens autour des oeuvres de Séraphine exposées au musée Maillol :
Discussion entre le réalisateur Martin Provost et Françoise Cloarec (psychologue et auteur du livre "Seraphine")
Présentation de l'exposition par Olivier Lorquin, directeur du musée Maillol

De quoi s’informer et prolonger le plaisir après le film !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Yolande MOREAU incarne magistralement Séraphine LOUIS, femme de ménage humiliée et artiste inspirée.
La communion de Séraphine avec la nature est représentée dans des scènes magnifiques.
On assiste avec émotion aux élans mystiques de cette femme et à sa dégradation psychique inexorable.
En conclusion "SERAPHINE" est un très beau film, beau humainement et beau sur le plan esthétique.
Séraphine donne l'envie de vivre. Tous les moments de la vie sont résumés dans ce film : les bons et les moins bons, les hasards de la vie, les coups du destin, la gentillesse, la méchanceté... Tous les sentiments humains sont présents.
ATTENTION : CHEF D' OEUVRE !!!

mardi 14 avril 2009

La Loi et l'Ordre

Pour protéger les gens comme vous et moi, l’être humain a créé des lois. Seulement, il arrive parfois que ces lois ne se montrent pas autant efficaces qu’on ne l’aimerait. Manque de preuves, avocat peu convaincant, il suffit de quelques détails pour que la loi ne permette pas de punir un criminel.

Alors quand vous êtes policier, au service de cette loi, au service des citoyens, avec pour vocation de protéger les gentils des méchants, il est parfois difficile d’accepter que le criminel que vous avez arrêté sera remis en liberté…

Turk et Rooster sont deux amis flics bien rôdés. Proches de la retraite, ils ont une belle carrière derrière eux. Lorsque des criminels échappés à la justice se font assassiner par un mystérieux tueur en série, ils décident de prendre l’affaire en main.

A chaque meurtre, le mode opératoire est le même. Le meurtrier s’introduit chez sa victime, lui tire une balle à bout portant et dépose un court poème à côté du corps.

L’enquête piétine mais de plus en plus d’éléments tendent à penser qu’il s’agirait de l’œuvre d’un policier qui connaît bien ces criminels. On commence même à soupçonner Turk de vouloir faire lui-même la loi et d’être le tueur en série.

Les meurtres continuent à s’enchaîner pour arriver à un total de 14 assassinats. Et ce n’est qu’au moment du dernier meurtre qu’enfin tout se délie, qu’enfin on découvre ce mystérieux assassin. Turk est-il responsable de ces meurtres ? A-t-il engagé quelqu’un pour perpétrer ces crimes à sa place ? Eh bien ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler cette magnifique fin qui vous scotchera sur votre canapé !

On peut par contre vous parler des deux personnages principaux, Turk et Rooster.

Turk, interprété par De Niro, est un type empli d’agressivité, c’est un dur, un vrai. Il s’énerve facilement, il ne supporte pas la critique mais il n’a pas mauvais fond.

Rooster (Al Pacino) semble plus calme, plus posé. On peut dire qu’il est la soupape de Turk, c’est lui qui le raisonne et qui fait redescendre la pression quand il s’énerve. Il est néanmoins tout aussi coriace que son collègue et ne se laisse pas marcher dessus.






Pour réussir un bon film, il faut mélanger plusieurs ingrédients essentiels. Mais quand, dans les deux rôles principaux, on nous sert Al Pacino et Robert De Niro, on peut presque déjà dire que le film est une réussite. On ne peut toutefois nier que les deux monstres sacrés du cinéma ne nous livrent pas ce qu’ils ont de meilleur en stock. Leurs rôles sont un tantinet caricaturaux et De Niro se montre si rustre et vulgaire qu’il en devient presque pathétique. C’est bien dommage, car mêmes s’ils sont tout de même très convaincants, les deux acteurs sont capables de nous livrer une interprétation bien meilleure.

Le scénario est bon mais il ne nous tient pas vraiment en haleine. Le rebondissement de la fin est, certes, plutôt imprévisible et très bien amené mais on aurait bien aimé que le reste du film soit tout autant trépident. Néanmoins, on ne s’ennuie pas puisqu’il n’y a pas de temps mort, les meurtres s’enchaînent et les tensions s’accumulent au sein de l’équipe de police.

Les dialogues manquent hélas de finesse, souvent vulgaires et caricaturaux, on a parfois une impression de « déjà entendu » avec certaines répliques typique du vieux flic endurci proche de la retraite… Fort heureusement, on ne tombe pas dans le cliché du fumeur-buveur-dépressif, il n’en aurait pas fallu plus pour que les personnages soient totalement banalisés.

Le DVD nous propose des bonus très intéressants, notamment le témoignage d’anciens flics qui nous parlent de la corruption au sein de la police, de la violence entre agents, de la protection que certains supérieurs offrent à leurs agents. Bref, on comprend que les forces de l’ordre américaines ne sont pas toujours aussi « clean » qu’on aimerait le penser.


La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Les fans de Robert De Niro et d’Al Pacino seront aux anges puisque ces 2 monstres sacrés d'Hollywood se donnent enfin la réplique pendant plus de 90 minutes de film.
« LA LOI ET L'ORDRE » tombe donc à point nommé pour mettre fin à des années de frustration.
Il faut bien l'avouer, c'est un bonheur de voir réunis ces 2 géants du cinéma qui n'ont plus rien à prouver.
Le scénario est bon et plutôt inattendu.
En conclusion « LA LOI ET L'ORDRE » est un très bon thriller, sombre, lent mais qui vous tient en haleine car le suspense est maintenu jusque dans les dernières minutes du film.

mardi 7 avril 2009

Dorothy

Une fois n’est pas coutume, on a décidé de vous faire frissonner ce matin dans Microfilm avec « Dorothy », un thriller psychologique où la limite entre le rationnel et l’irrationnel devient de plus en plus floue.

Nous sommes sur une île au large de l’Irlande, une communauté dont la conduite est dictée par la voix de Dieu vit recluse, coupée du reste du monde. Attachés à leurs vieilles coutumes, les habitants de l’île ne sont pas des plus avenants et la venue de Jane Morton, psychiatre, n’est pas vue d’un très bon œil.

A peine arrivée, Jane est déjà victime d’un accident de la route. Deux voitures qui font la course-poursuite arrivent en face alors qu’elle traverse un pont. Tentant d’éviter la collision, la voiture de Jane quitte la route et tombe dans un lac. Lorsque les secours la retrouvent, elle n’est heureusement pas blessée. Lorsqu’elle donne la description des passagers d’une des deux voitures, les autorités lui disent qu’il n’y a personne sur l’île qui corresponde à sa description.

Quelques heures plus tard, on lui donne sa chambre dans une auberge délabrée. La nuit, elle entend de la guitare électrique mais on lui dit qu’il n’y a personne d’autre dans l’hôtel… Décidément, les choses ne sont pas claires sur cette île.

Le lendemain, Jane fait la connaissance de Dorothy, la patiente qu’elle est chargée d’examiner et qui est accusée de tentative de meurtre sur un bébé dont elle avait la garde. Etrangement, la jeune fille affirme ne se souvenir de rien. Très perturbée par toutes ces accusations, elle ne fait confiance à personne et se sent persécutée. Malgré cela, Jane saura l’amadouer et le dialogue va petit à petit s’installer entre la psy et son étrange patiente.

Très vite, Jane découvrira que Dorothy souffre d’un problème de personnalités multiples. Tantôt fillette de 4 ans, tantôt jeune adolescente dépravée, allumeuse et alcoolique, tantôt jeune homme agressif, les personnages qui l’habitent sont tous très particuliers.

Ecoutant l’histoire de chacun, Jane va assembler les pièces d’un puzzle dont l’image finale risque bien d’être peu reluisante. Sous leurs airs de braves croyants, certains habitants de l’île cachent des secrets qu’il vaudrait mieux ne pas mettre au grand jour… Jane sent bien que sa présence agace et fait peur aux citoyens mais elle sait qu’elle peut aider Dorothy à s’en sortir et refuse qu’elle reste aux mains de ces étranges personnages qui ne la traitent pas correctement. Malgré l’ambiance hostile et les événements étranges qui se produisent de plus en plus fréquemment, Jane ne lâchera pas l’affaire avant d’avoir percé le secret de Dorothy et dévoilé à tous ce que cachent certains habitants de l’île depuis trop longtemps.



Le gros point fort de ce film est qu’il nous donne les frissons, il nous tient en haleine du début à la fin et il nous fait même un peu peur parfois. Mais il n’est pas violent, à l’exception d’une scène de viol dont on se serait bien passé mais elle est courte et filmée de manière à ce qu’on ne voie rien de trop. En dehors de cette scène, il n’y a rien de choquant dans ce long-métrage et les âmes sensibles, comme moi, pourront se régaler d’une ambiance angoissante à souhait sans pour autant devoir encaisser des images violentes et crues. Le film mise avant tout sur le suspense, l’étrange, l’ambiance très particulière qui pèse sur cette île et ses habitants et sur le mystère des personnalités multiples de Dorothy.

Le scénario est très bien construit et cohérent, les choses s’éclaircissent peu à peu, les pièces du puzzle s’assemblent jusqu’à ce que tout soit dévoilé. Des éléments nouveaux apparaissent régulièrement de manière à capter notre attention du début à la fin.

Evidemment, on est obligés de vous parler de l’extraordinaire prestation de l’actrice Jenn Murray qui interprète Dorothy. En plus d’interpréter son propre rôle, elle doit également endosser les rôles des personnages qui vivent en elle. Ils sont tous très différents et ont des caractères bien trempés. Lorsqu’elle se transforme en l’un de ces personnages, son visage change (parfois ses vêtements aussi), sa gestuelle se modifie, son regard n’est plus le même. Bref, c’est une jeune actrice extrêmement talentueuse dont la carrière risque bien d’être très prometteuse.

A noter également, les décors et la mise en scène qui nous plongent totalement dans cette ambiance inconfortable et dérangeante. Certaines scènes sont inutiles à la compréhension de l’histoire mais apportent une petite dose d’étrangeté supplémentaire quant aux habitudes des habitants de l’île.

Le DVD permet également de se glisser dans les coulisses de la réalisation et de découvrir le making of de ce long-métrage pour prolonger le plaisir après le film.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

DOROTHY est un thriller psychologique ou l'ambiance est pesante, l'histoire captivante, sans oublier une bande-son qui colle parfaitement aux images.
L'intrigue est bien construite et on ne s'ennuie pas une minute. Le scénario est bien ficelé, malgré un début assez trouble mais recherché spécialement par le scénariste pour mieux nous surprendre dans la deuxième partie du film.
En ce qui concerne les 2 actrices principales Jenn MURRAY (DOROTHY) et Claris Van HOUTEN (la psychiatre), elles sont tout simplement époustouflantes dans leur rôle respectif.
En conclusion "DOROTHY" est une intrigue très bien construite avec du suspense jusqu'à la dernière minute.
Vivement recommandé aux amateurs de thriller !!!