mardi 29 décembre 2009

Les Cavaliers de l'Apocalypse

Au sommaire de Microfilm cette semaine, « Les Cavaliers de l’Apocalypse », un film à suspense que les âmes sensibles s’abstiendront de visionner !

Tout commence alors que des dents sont retrouvées au milieu d’un lac gelé. Des dents sanguinolentes mais pas de corps… C’est le spécialiste Breslin à qui l’on fait appel qui est en charge de l’enquête. Avant qu’il n’ait eu le temps de trouver le reste du corps, c’est une autre victime qui apparaît. Cette fois-ci, la mise en scène est plus spectaculaire encore. Retrouvée suspendue par des hameçons dans une structure métallique, cette mère de famille a été torturée avant d’être mise à mort cruellement. Sur les murs, on peut lire, écrit à la peinture rouge, les mots « Viens, et vois »…

Bientôt c’est une seconde victime que l’on retrouve, un professeur, lui aussi suspendu par un même système d’hameçons et de câbles. Les victimes se suivent, au nombre total de quatre et à chaque fois, il y a cette inscription sur les murs… Viens, et vois…

Interpellé par cette phrase, Breslin réfléchit puis finit par comprendre que ces meurtres d’une rare perversité sont liés à la prophétie biblique des quatre Cavaliers de l’Apocalypse.

Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d'avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d'une force surhumaine, déterminé à répandre la mort avec une précision chirurgicale...

Il n’a donc pas affaire à un seul tueur, mais quatre…

Seulement le pire reste à venir… Selon l’Apocalypse, après le passage des Cavaliers les choses sont loin de se calmer… Et ce qui va se produire ensuite risque de détruire la vie de Breslin à tout jamais…





Le scénario est alléchant, une histoire de meurtres en série basés sur un passage de la Bible, comme dans le film culte « Seven » sorti en 1995. Seulement hélas, malgré une idée géniale, le film n’exploite pas assez les possibilités extraordinaires offertes par un tel fil rouge. On ne va pas assez en profondeur, l’histoire est trop axée sur la vie privée du personnage principal (même si elle présente une importance non négligeable du film) et les meurtriers, à l’exception de deux d’entre eux, ne nous sont pas présentés dans les règles de l’art et on ignore presque tout d’eux.

On ne comprend pas non plus le rapport entre la suspension des victimes et les textes bibliques traitant des cavaliers. Pourquoi les ont-ils suspendus ? J’imagine qu’il fallait trouver une idée assez crado et hors du commun pour innover un peu. Mais encore une fois, ces quatre cavaliers auraient dû être capables de plus de « créativité » quant à la mise en scène des meurtres qui aurait donc été plus intéressante si elle avait été directement liée aux textes bibliques.

Quant à la scène finale, le « twist ending » comme on dit dans le jargon, elle aurait pu être très bonne si elle n’avait pas été si prévisible ! J’ai regardé le film avec 3 autres personnes et nous avons tous deviné ce qui allait se passer, espérant secrètement nous tromper pour être vraiment surpris mais non, nous avions raison… Dommage !

En dehors de ces petits défauts, ce long-métrage nous offre tout de même un bon moment de cinéma, avec frissons, tensions et tout ce qui compose un bon thriller. Le tout est très rythmé, aucune lenteur, ça démarre fort et ça finit fort, on n’a guère droit au répit.

Comme je l’ai dit en début de chronique, ce film ne plaira pas aux âmes sensibles puisqu’il n’épargne pas ses spectateurs. Précisons toutefois qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur, loin de là, mais bien d’une enquête policière plutôt pimentée.

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Grâce à la prouesse des acteurs "LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE" est un très bon thriller.
DENNIS QUAID dans le rôle du flic torturé parce qu'il a perdu sa femme nous présente une prestation exemplaire.
Hirsute et avec une sale gueule, il nous fait vraiment de la peine.
Il faut dire que comme le spectateur, il voit vraiment des choses glauques dans cette histoire de crimes affreux ayant trait à des considérations bibliques.
Les Etats-Unis ont enfin réussi à réaliser leurs "RIVIERES POURPRES". On se laisse embarquer dans cette lugubre histoire avec un dénouement inattendu et de bons moments de sueurs froides.
En conclusion : « LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE » donne l'illusion de n'être qu'un thriller de plus, mais ce n'est pas le cas .Ce film est à la fois un thriller policier pur et dur et un drame familial poignant, le tout sur fond de terreur et de fanatisme religieux.

jeudi 24 décembre 2009

Coeur d'Encre

Pour Noël, Microfilm vous propose à son sommaire du jour de la magie et du fantastique avec le DVD de la semaine : « Cœur d’Encre ».


Depuis la disparition de sa mère il y a neuf ans, Meggie voyage sans cesse avec son père Mortimer. Celui-ci ne tient pas en place et trouve toujours un prétexte pour changer d'endroit. Mortimer a en effet un secret qu'il n'a jamais révélé à sa fille : il possède un extraordinaire pouvoir, celui de donner vie aux personnages des livres qu'il lit à haute voix.



Il y a neuf ans, il a eu le malheur de lire le roman « Coeur d'Encre » rendant alors réelle une bande de personnages très dangereux, dont le redoutable bandit Capricorne et un jongleur cracheur de feu nommé « Doigt de poussière »...



Plus terrifiant encore, tandis que la troupe de malfrats prenait vie, la femme de Mortimer a disparu dans le livre ! L’homme s'est alors juré de ne plus jamais lire à haute voix. Le seul espoir qui lui reste de retrouver sa femme, est de remettre la main sur le fameux livre…



Et justement, un jour, dans une vieille librairie, il tombe nez à nez avec « Cœur d’Encre »… Il le feuillette et regarde les illustrations tandis que Meggie l’attend à l’extérieur, dans la rue. Les deux images qu’il aperçoit, celle d’un furet et celle d’un homme à l’allure de vagabond prennent soudainement vie dans la rue, juste devant Maggie. Lorsque Mortimer ressort de la boutique, l’homme, qui est en fait « Doigt de poussière », demande à lui parler. Il veut que Mortimer les dégâts causés il y a 9 ans et qu’il le renvoie dans le livre mais Mortimer refuse et prend la fuite.



Lui et sa fille Meggie partent alors pour l’Italie chez une vieille tante éloignée peu sympathique.



Mais « Doigt de poussière », le jongleur cracheur de feu n’est pas loin… et il n’est pas seul. Les autres personnages du livre sont là aussi et ils sont venus chercher Mortimer pour le ramener à leur chef, Capricorne. Saccageant la maison, ils embarquent père et fille ainsi que la vieille tante.



Ils arrivent alors dans un étrange endroit peuplé de personnages plus étranges encore tous sortis des livres.



On les conduit devant Capricorne qui demande à Mortimer de lire à voix haute l’histoire d’Ali Baba. Il se met alors à pleuvoir de l’or dans la salle. Une fois la preuve que le don de Mortimer fonctionne, « Doigt de poussière » lui demande de le renvoyer dans le livre mais Capricorne refuse, prétextant que lui et les autres personnages du roman sont bien mieux dans notre monde moderne que dans le leur. Il décide alors de brûler le livre…



La seule et unique solution qui leur reste pour retrouver la maman de Meggie et renvoyer « Doigt de poussière » dans Cœur d’Encre et d’en retrouver un exemplaire, celui de l’auteur. Ils décident donc de s’échapper et partent à la recherche du fameux roman…







Destiné aux enfants de plus de 10 ans et aux adultes amateurs du genre, ce film réunit tous les ingrédients nécessaires pour créer une belle épopée féérique. De la magie, de la bravoure, une enfant courageuse, des créatures imaginaires et des effets spéciaux.




Comme dans la plupart des films destinés à toute la famille, le scénario est ultra rythmé, il n’y a jamais de temps mort et on n’a pas le temps de s’ennuyer. La première partie du film, plus axée sur les livres et leur magie ravira davantage les jeunes filles tandis que la seconde partie, pleine d’action et de bagarre plaira à ces garçons.




La musique également mérite qu’on en parle puisqu’elle colle parfaitement à l’image, tantôt mystérieuse, tantôt inquiétante.



Seul point négatif, c’est le goût de déjà vu que l’on a tout au long du film. On se rappellera notamment l’Histoire sans fin, le Monde de Narnia et tous ces films fantastiques qui, finalement, se ressemblent tous un peu. Mais les amateurs du genre seront ravis !



La conclusion, c’est votre spécialiste à Courrendlin, Fun Vidéo, qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :



COEUR D'ENCRE est adapté du best-seller de Cornelia FUNK.


Comment fait-on un film qui combine le réel et un univers fantastique ?


La réponse est donnée dans ce film qui réalise des contes imaginaires. Il faut souligner que les scènes du réel ont la même tonalité que les scènes fantastiques et cela constitue sans aucun doute le point fort de ce film.


Avec "COEUR D'ENCRE" on dépasse les frontières de l'imagination et la mise en scène est superbe.


Fantastique, action, aventure, voilà ce qui vous attend.


Ce film a été conçu pour les enfants comme pour les adultes, c’est donc un spectacle à voir en famille.


En conclusion : "COEUR D'ENCRE" vous emmène dans l'univers des contes et légendes, il est plein de charme et de surprises.


Divertissant du début à la fin avec des effets spéciaux remarquables, ce long métrage est un véritable spectacle de qualité pour petits et grands.

mardi 15 décembre 2009

Le Liseur

Ce matin dans Microfilm, c’est une magnifique histoire que l’on vous propose de découvrir. « Le Liseur » mêle romance, drame, amertume et espoir dans un long-métrage somptueux.

Tout commence à la fin des années 50. Michaël, jeune allemand de 15 ans descend du tram, il se sent mal et vomit tripes et boyaux sur le trottoir. Tremblant, mouillé par la pluie, recroquevillé contre un mur, il semble désespéré. C’est là qu’il fait la connaissance d’Hanna. Sans grands discours, elle jette un seau d’eau sur les pavés pour nettoyer les salissures et lui essuie un peu brutalement la bouche.

De retour chez lui, ses parents font appel au médecin qui diagnostique la scarlatine. Il devra rester plusieurs mois à la maison, en quarantaine.

Lorsqu’il est enfin rétabli, il décide de retourner voir Hanna pour la remercier de son aide. Etrangement, Hanna se montre froide et ne le remercie pas pour les fleurs qu’il lui apporte. Elle est pressée, doit partir travailler et lui demande de l’attendre dans le couloir. A travers la porte entre-ouverte il la voit mettre ses bas, dévoilant ses cuisses. Remué par cette image, Michaël prend finalement la fuite.

Mais il va revenir la voir dès le lendemain. Irrésistiblement attirés l’un par l’autre, ils finiront par faire l’amour, malgré qu’Hanna ait deux fois l’âge de Michaël.

Pendant plusieurs mois, le jeune homme se hâtera de la retrouver dès la fin des cours. Elle adore qu’il lui fasse la lecture et le rituel est toujours le même. D’abord ils font l’amour puis ensuite, nus l’un contre l’autre, il lui fait la lecture de grands ouvrages littéraires.

Malgré son fort caractère et sa façon de s’énerver pour un rien, Hanna est profondément amoureuse de l’adolescent. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle ne lui dira pas au revoir lorsqu’elle apprend qu’elle obtient une promotion et qu’elle est mutée dans une autre ville.

Michaël arrive un jour à son appartement et le trouve vide… Il n’aura plus de nouvelles d’Hanna pendant plusieurs années.

Il entreprend alors des études de droit et assiste à un procès avec son professeur et les autres élèves du groupe. Il s’agit du procès de 6 femmes, gardiennes dans les camps de concentration. Parmi les accusées, Hanna. Michaël et découvre alors de lourds secrets sur cette femme qu’il a toujours aimée…

Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque le destin les réunira encore une fois près de 20 ans après…





Que dire sur ce film si ce n’est qu’il est absolument somptueux ?

Le scénario, adapté d’un bestseller, est tout à fait passionnant, sans temps mort et d’une intensité remarquable.

Les personnages sont très bien construits, en particulier celui d’Hanna, insaisissable, incompréhensible mais néanmoins attachante et passionnante.

L’interprétation des acteurs, sans faille, nous fait passer un moment de grand cinéma. Bravo à Kate Winslet, alias Hanna, qui a décroché un Oscar, un Golden Globe et un Bafta pour sa performance dans ce long-métrage.

La relation entre les deux protagonistes, si intense, dévorante et destructrice est un véritable régal pour les amateurs d’émotions.

Bref, ce film est un grand film, à voir absolument.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Le Liseur, tiré du roman éponyme de Bernard SCHLINK, est un film bouleversant, dramatique.
Adapter un chef-d’œuvre de la littérature est une mission difficile mais le réalisateur Stephen DALDRY réussit à merveille cette adaptation.
On ressent comme dans le livre le dilemme qui s'opère pour le héros. Ce film excellent pose une question intéressante : peut-on pardonner et continuer à aimer une personne qui a commis les pires atrocités ?
Il est bien sûr très difficile d'y répondre.
L'actrice Kate WINSLET, plusieurs fois récompensée pour ce rôle réalise une des meilleures performances du 7ème art. Son jeu est parfait et bouleversant d'authenticité.
En conclusion : LE LISEUR est un chef-d’œuvre comportant une photographie grandiose, une musique magnifique, ainsi qu'une histoire émouvante.
Un film que l’on n’oublie pas !!!!

mardi 8 décembre 2009

L'âge de Glace 3 : le Temps des Dinausaures

Place aux mammouths, tigres à dents de sabre et autres dinosaures ce matin dans Microfilm avec le DVD de la semaine : L’Âge de Glace 3 : Le temps des dinosaures !

Dans ce 3ème volet, toute la clique est de retour ! Manny le mammouth, sa compagne dorénavant enceinte, Sid le paresseux un peu stupide, Diego le tigre qui joue les durs mais dont tout le monde sait qu’il a un cœur tendre et enfin les deux opossums déjantés.

Tout ce beau monde vit donc paisiblement à l’âge de glace et attend impatiemment la venue au monde du bébé de Manny. Les choses se compliquent un peu lorsque Sid le paresseux trouve trois œufs de dinosaure qu’il décide d’adopter, pensant qu’ils ont été abandonnés par leur maman.

Manny et sa compagne lui font évidemment la morale, lui expliquant qu’il doit remettre ces œufs là où il les a trouvés, qu’ils ne lui appartiennent pas mais Sid, pris d’instinct paternel refuse catégoriquement. Quelques heures plus tard, les œufs éclosent et laissent s’échapper trois petits tyrannosaures. Sid décide alors de les adopter, même s’il n’est pas facile de les gérer. Il a beau essayer de les faire manger végétarien, les pauvres petits n’hésitent pas à avaler leurs camarades de jeu. Fort heureusement, les tyrannosaures acceptent de recracher les autres enfants à la demande de Sid qui, bien évidemment, se met toute la communauté à dos.

Le lendemain, nouvelle surprise : la maman tyrannosaure est venue récupérer ses petits. Refusant toujours de les abandonner, Sid se retrouve embarqué sous la glace avec maman dino.

Inquiet, le reste de la troupe décide de partir à sa recherche. Ils empruntent donc le même chemin et ne tardent pas à découvrir qu’il y a un autre monde sous le leur. Un monde où il fait chaud, un monde dans lequel foisonnent des dinosaures en tout genre.

D’abord perdus dans cette étrange contrée, ils feront très vite la connaissance de Buck, une belette complètement dingue qui va les aider à retrouver la trace de Sid.

Bravant gouffres, lave en fusion, dinosaures peu sympathique et plantes carnivores, Manny, sa compagne enceinte, Diego, les deux opossums et Buck vont tout faire pour retrouver leur ami Sid en espérant qu’il ne lui soit rien arrivé et qu’ils puissent le ramener sain et sauf.

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici :

http://www.youtube.com/watch?v=zX9PfigOmus


Entièrement réalisé en images de synthèse, ce long-métrage s’adresse avant tout aux enfants. Mais il est indéniable qu’il plaira aussi aux adultes qui apprécient un humour bondissant, des graphismes époustouflants et un scénario rythmé, sans temps mort.

Le film a beau durer 1h40, on ne voit pas le temps passer et on ne s’ennuie pas une minute. Etudié pour plaire à un très large public, les dialogues sont efficaces sans être naïfs pour autant, les personnages sont attachants et leur personnalité est bien marquée et surtout l’humour est omniprésent. Toutefois, les « gags » ne s’adressent pas tous au même public. Ainsi, on ne rit pas en même temps selon si on est un enfant ou un adulte. Mais on rit, ça c’est certain !

Bref, ce film est un très bon divertissement, à regarder pendant les vacances de fin d’année avec les enfants, les parents et les grands-parents !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Après le premier opus qui était excellent et le deuxième un peu moins bien, on pouvait craindre que cette franchise tende à s’essouffler.
Heureusement ce n'est pas le cas puisque L'âge de glace 3 - Le temps des dinosaures est toujours aussi délirant.
L'amitié reste le maître-mot. L'histoire est ludique et loufoque, mais elle est surtout très efficace, passionnante, drôle et émouvante.
La réalisation est très belle et irréprochable. Quant aux personnages, ils sont fidèles à eux-mêmes : attachants et marrants. Le spectateur est littéralement sous le charme. En conclusion : L'âge de glace 3 est un film d'animation incontournable, à voir et à revoir sans modération.
A mon avis le meilleur film d'animation de cette année.

mardi 1 décembre 2009

Millénium

Cette semaine, Microfilm prend un goût de sang avec « Millenium », un long-métrage sombre et fort que l’on vous présente ce matin.

Mikael, la quarantaine, est journaliste pour le magazine Millenium. Accusé d’avoir rédigé des articles diffamatoires sur un célèbre financier suédois, il décide de prendre du recul et de quitter la rédaction du magazine.

Au même moment, Hendrik Vanger, grande figure de l’industrie suédoise, le contacte et demande à le rencontrer. Intrigué par cette demande, il se rend chez Vanger. Ce dernier lui apprendra qu’Harriet, sa jeune nièce, a disparu depuis près de 40 ans. Persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, il demande à Mikael de mener l’enquête. Dans un premier temps, Mikael se demande bien ce qu’il va pouvoir faire de plus que la police à l’époque mais devant l’insistance de Vanger, il finit par accepter sa mission.

Il découvre alors qui est vraiment la famille Vanger. Une grande famille dont plusieurs membres ne sont pas clairs.

Arrive bientôt Lisbeth, une jeune femme au look bien particulier, virtuose de l’informatique. Avec son aide, Mikael va commencer à avancer dans l’enquête qui les mènera sur la piste de jeunes filles assassinées dans d’atroces conditions. Le lien entre Harriet et ces jeunes femmes est difficile à établir mais petit à petit les indices vont conduire Lisbeth et Mikael sur la bonne voie.

Visiblement dérangé par leurs découvertes, le coupable tente même d’assassiner Mikael. Alors qu’il fait son jogging dans les bois, des coups de feu retentissent, une balle le frôle mais heureusement sans gravité.

La famille se réunit alors, convoque Mikael et lui conseille de rentrer à Stockholm pour quelques temps, question de sécurité. Trop près du but pour abandonner, Mikael et Lisbeth décident de rester, sentant qu’ils sont sur le point de découvrir la vérité.

Mais leur détermination risque de leur coûter cher… Parviendront-ils à percer les mystères de la famille Vanger au péril de leur propre vie ?



Pour commencer, je préfère avertir d’entrées les âmes sensibles, ce film ne ménage pas son spectateur. Certaines scènes sont très dures, crues et violentes et pour tout vous avouer, je me suis abstenue de regarder l’une d’entre elles étant moi-même assez émotive.

En dehors de cela, on savourera une photographie somptueuse et très soignée et une mise en scène sans défaut.

Les acteurs, tous inconnus au bataillon, sont fantastiques et très naturels. Même Lisbeth et son look extravagant sont tout à fait convaincants alors que l’actrice aurait facilement pu tomber dans les clichés. Un personnage plus vrai que nature. Pareil en ce qui concerne Mikael. On est même surpris de le voir trembler comme une feuille lorsqu’il manque de se faire tirer dessus. On a tellement l’habitude de voir des personnages héroïques dans les films que l’attitude de Mikael après l’attaque est incroyablement convaincante et réaliste.

Le scénario, basé sur le roman culte de l’auteur suédois Stieg Larsson, est vraiment bien ficelé, même si les fans du livre pourraient trouver que l’histoire à l’écran manque de détails.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Tout d’abord il fat savoir que MILLENIUM LE FILM, n'est pas à confondre avec la série TV MILLENIUM.
MILLENIUM, le film, est adapté du livre culte de Stieg Larsson, décédé d'un infarctus à l'âge de 45 ans, environ 1 semaine après avoir remis le manuscrit du 3eme opus de Millenium à son éditeur.
Mais venons-en au film : MILLENIUM commence doucement, on a donc le temps de rentrer dans l'intrigue. Puis il y a la rencontre du journaliste avec Lisbeth Salander. Et là tout s'enchaîne et c'est le début de l'escalade vers les sommets de l'insoutenable monstruosité de certains membres d'une famille.
Les acteurs sont tous très bons, l'actrice Noomi RAPACE dans le rôle de Lisbeth nous fait penser à Anne Parillaud dans NIKITA.
En conclusion : MILLENIUM est un thriller sobre, original, redoutablement prenant et efficace. Cette production n'a absolument rien à envier aux thrillers américains.
Bref, MILLENIUM est un pur régal à ne pas manquer.