Tout commence alors que des dents sont retrouvées au milieu d’un lac gelé. Des dents sanguinolentes mais pas de corps… C’est le spécialiste Breslin à qui l’on fait appel qui est en charge de l’enquête. Avant qu’il n’ait eu le temps de trouver le reste du corps, c’est une autre victime qui apparaît. Cette fois-ci, la mise en scène est plus spectaculaire encore. Retrouvée suspendue par des hameçons dans une structure métallique, cette mère de famille a été torturée avant d’être mise à mort cruellement. Sur les murs, on peut lire, écrit à la peinture rouge, les mots « Viens, et vois »…
Bientôt c’est une seconde victime que l’on retrouve, un professeur, lui aussi suspendu par un même système d’hameçons et de câbles. Les victimes se suivent, au nombre total de quatre et à chaque fois, il y a cette inscription sur les murs… Viens, et vois…
Interpellé par cette phrase, Breslin réfléchit puis finit par comprendre que ces meurtres d’une rare perversité sont liés à la prophétie biblique des quatre Cavaliers de l’Apocalypse.
Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d'avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d'une force surhumaine, déterminé à répandre la mort avec une précision chirurgicale...
Il n’a donc pas affaire à un seul tueur, mais quatre…
Seulement le pire reste à venir… Selon l’Apocalypse, après le passage des Cavaliers les choses sont loin de se calmer… Et ce qui va se produire ensuite risque de détruire la vie de Breslin à tout jamais…
Le scénario est alléchant, une histoire de meurtres en série basés sur un passage de la Bible, comme dans le film culte « Seven » sorti en 1995. Seulement hélas, malgré une idée géniale, le film n’exploite pas assez les possibilités extraordinaires offertes par un tel fil rouge. On ne va pas assez en profondeur, l’histoire est trop axée sur la vie privée du personnage principal (même si elle présente une importance non négligeable du film) et les meurtriers, à l’exception de deux d’entre eux, ne nous sont pas présentés dans les règles de l’art et on ignore presque tout d’eux.
On ne comprend pas non plus le rapport entre la suspension des victimes et les textes bibliques traitant des cavaliers. Pourquoi les ont-ils suspendus ? J’imagine qu’il fallait trouver une idée assez crado et hors du commun pour innover un peu. Mais encore une fois, ces quatre cavaliers auraient dû être capables de plus de « créativité » quant à la mise en scène des meurtres qui aurait donc été plus intéressante si elle avait été directement liée aux textes bibliques.
Quant à la scène finale, le « twist ending » comme on dit dans le jargon, elle aurait pu être très bonne si elle n’avait pas été si prévisible ! J’ai regardé le film avec 3 autres personnes et nous avons tous deviné ce qui allait se passer, espérant secrètement nous tromper pour être vraiment surpris mais non, nous avions raison… Dommage !
En dehors de ces petits défauts, ce long-métrage nous offre tout de même un bon moment de cinéma, avec frissons, tensions et tout ce qui compose un bon thriller. Le tout est très rythmé, aucune lenteur, ça démarre fort et ça finit fort, on n’a guère droit au répit.
Comme je l’ai dit en début de chronique, ce film ne plaira pas aux âmes sensibles puisqu’il n’épargne pas ses spectateurs. Précisons toutefois qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur, loin de là, mais bien d’une enquête policière plutôt pimentée.
La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :
Grâce à la prouesse des acteurs "LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE" est un très bon thriller.
DENNIS QUAID dans le rôle du flic torturé parce qu'il a perdu sa femme nous présente une prestation exemplaire.
Hirsute et avec une sale gueule, il nous fait vraiment de la peine.
Il faut dire que comme le spectateur, il voit vraiment des choses glauques dans cette histoire de crimes affreux ayant trait à des considérations bibliques.
Les Etats-Unis ont enfin réussi à réaliser leurs "RIVIERES POURPRES". On se laisse embarquer dans cette lugubre histoire avec un dénouement inattendu et de bons moments de sueurs froides.
En conclusion : « LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE » donne l'illusion de n'être qu'un thriller de plus, mais ce n'est pas le cas .Ce film est à la fois un thriller policier pur et dur et un drame familial poignant, le tout sur fond de terreur et de fanatisme religieux.