Ce matin dans Microfilm, Vincent Cassel se glisse dans la peau de l’un des plus grands malfrats de France, classé « ennemi public n° 1 » par la presse dans les années 70 : Jacques Mesrine.
Le long métrage qu’on vous présente aujourd’hui est composé de deux parties, donc deux films qui retracent la vie tumultueuse de ce braqueur en cavale qui réussit avec brio à échapper aux forces de l’ordre avec audace et malice.
Fils de commerçants aisés dans le tissu, c'est à Clichy-La-Garenne qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'école des hautes études commerciales. Mais il n'aime pas l'école.
Alors qu'il n'a que 19 ans, Jacques Mesrine s'engage dans la guerre d'Algérie. D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué (il aura été de nombreuses fois de «corvée de bois », c'est-à-dire engagé pour l'exécution finale des prisonniers).
Dès l’âge de 23 ans, il participe à de nombreux cambriolages. Le 4 novembre 1961, il se marie avec Maria de la Soledad qui lui donnera une fille. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.
En janvier 1962, il est arrêté alors qu'il tentait de braquer le Crédit agricole. Il est condamné, pour la première fois, à 18 mois de prison en mars 1962 puis sera relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais il perd son travail suite au chômage technique de celle-ci et redevient criminel.
En 1968 il fuit, avec sa maîtresse, au Canada où il continuera ses activités de gangster pendant quelques années. A nouveau condamné pour ses nombreux crimes, il est incarcéré dans une prison canadienne dont il parvient à s’évader accompagné d’un autre détenu devenu ami.
Il va ensuite revenir en France pour poursuivre ses activités illégales. Puis il sera à nouveau arrêté, il parviendra à s’évader du tribunal pendant l’audience et recommencera ainsi ses braquages et autres crimes.
Plusieurs fois interpellé, autant de fois évadé, l’intouchable Jacques Mesrine décède au volant de sa voiture en 1979 sous les balles des policiers déployés lors d’une vaste opération visant à capturer le criminel.
Cette fois-ci, Mesrine ne se relèvera plus…
L’histoire de cet ennemi public est magnifiquement bien retracée. L’ambiance des années 60-70 est très bien reconstituée, des voitures aux vêtements, jusqu’aux plus infimes détails comme les tasses à café, la vaisselle, les meubles et autres accessoires.
L’interprétation de Vincent Cassel est magistrale. Il nous présente un personnage sans scrupules, n’hésitant pas à appuyer sur la gâchette pour parvenir à ses fins. Mais parallèlement, Mesrine était empli d’humour, de légèreté et de gaieté. D’ailleurs, lorsqu’il se fait arrêter pour la énième fois, il accueille le commissaire avec un cigare aux lèvres et une bouteille de champagne, n’hésitant pas à plaisanter en s’adressant au commissaire : « Ca c’est une arrestation qui a de la gueule, tu ne trouves pas ? » lui dira-t-il avant de se faire passer les menottes.
N’oublions pas non plus la présence de Gérard Depardieu dans la première partie qui enfile la casquette du « mentor » de Mesrine.
Le rythme est très soutenu, en particulier dans le premier chapitre qui est, selon moi, le meilleur des deux.
La musique est ingénieuse puisqu’à tout moment on peut entendre, en arrière-plan, les tubes des années 60 et 70. Des titres que l’on reconnaît tout de suite puisqu’en fidèles auditeurs de Jura Première que nous sommes, on les connaît par cœur !
Pour en revenir au film en lui-même, il est important de souligner que certaines scènes sont franchement crues et violentes. Avis donc aux âmes sensibles, il vous faudra parfois détourner votre attention de votre petit écran si vous souhaitez échapper à la torture et aux exécutions sanglantes commises par Mesrine.
La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :
Inspiré des deux autobiographies de Jacques MESRINE, le dyptique "MESRINE" se compose de deux films.
MESRINE est une plongée viscérale dans l'univers du banditisme parisien et élève le cinéma de gangsters français moderne, jusqu'alors peu crédible et bafouilleur, pour ne pas dire médiocre.
Rarement on aura vu dans un film de flingues tricolore l'intensité, le réalisme et la ferveur qui caractérisent les films de bandits.
Jacques MESRINE lui même une légende offre à son interprète Vincent CASSEL, son rôle le plus fort à ce jour. Une prestation d'anthologie couronnée d'un CESAR
vraiment pas volé.
En conclusion : MESRINE c'est du grand cinéma dur, pur et percutant.
Le réalisateur Jean-François RICHET prouve parfaitement que les français peuvent rivaliser avec les américains et produire autre chose que de la comédie.
Le long métrage qu’on vous présente aujourd’hui est composé de deux parties, donc deux films qui retracent la vie tumultueuse de ce braqueur en cavale qui réussit avec brio à échapper aux forces de l’ordre avec audace et malice.
Fils de commerçants aisés dans le tissu, c'est à Clichy-La-Garenne qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'école des hautes études commerciales. Mais il n'aime pas l'école.
Alors qu'il n'a que 19 ans, Jacques Mesrine s'engage dans la guerre d'Algérie. D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué (il aura été de nombreuses fois de «corvée de bois », c'est-à-dire engagé pour l'exécution finale des prisonniers).
Dès l’âge de 23 ans, il participe à de nombreux cambriolages. Le 4 novembre 1961, il se marie avec Maria de la Soledad qui lui donnera une fille. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.
En janvier 1962, il est arrêté alors qu'il tentait de braquer le Crédit agricole. Il est condamné, pour la première fois, à 18 mois de prison en mars 1962 puis sera relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais il perd son travail suite au chômage technique de celle-ci et redevient criminel.
En 1968 il fuit, avec sa maîtresse, au Canada où il continuera ses activités de gangster pendant quelques années. A nouveau condamné pour ses nombreux crimes, il est incarcéré dans une prison canadienne dont il parvient à s’évader accompagné d’un autre détenu devenu ami.
Il va ensuite revenir en France pour poursuivre ses activités illégales. Puis il sera à nouveau arrêté, il parviendra à s’évader du tribunal pendant l’audience et recommencera ainsi ses braquages et autres crimes.
Plusieurs fois interpellé, autant de fois évadé, l’intouchable Jacques Mesrine décède au volant de sa voiture en 1979 sous les balles des policiers déployés lors d’une vaste opération visant à capturer le criminel.
Cette fois-ci, Mesrine ne se relèvera plus…
L’histoire de cet ennemi public est magnifiquement bien retracée. L’ambiance des années 60-70 est très bien reconstituée, des voitures aux vêtements, jusqu’aux plus infimes détails comme les tasses à café, la vaisselle, les meubles et autres accessoires.
L’interprétation de Vincent Cassel est magistrale. Il nous présente un personnage sans scrupules, n’hésitant pas à appuyer sur la gâchette pour parvenir à ses fins. Mais parallèlement, Mesrine était empli d’humour, de légèreté et de gaieté. D’ailleurs, lorsqu’il se fait arrêter pour la énième fois, il accueille le commissaire avec un cigare aux lèvres et une bouteille de champagne, n’hésitant pas à plaisanter en s’adressant au commissaire : « Ca c’est une arrestation qui a de la gueule, tu ne trouves pas ? » lui dira-t-il avant de se faire passer les menottes.
N’oublions pas non plus la présence de Gérard Depardieu dans la première partie qui enfile la casquette du « mentor » de Mesrine.
Le rythme est très soutenu, en particulier dans le premier chapitre qui est, selon moi, le meilleur des deux.
La musique est ingénieuse puisqu’à tout moment on peut entendre, en arrière-plan, les tubes des années 60 et 70. Des titres que l’on reconnaît tout de suite puisqu’en fidèles auditeurs de Jura Première que nous sommes, on les connaît par cœur !
Pour en revenir au film en lui-même, il est important de souligner que certaines scènes sont franchement crues et violentes. Avis donc aux âmes sensibles, il vous faudra parfois détourner votre attention de votre petit écran si vous souhaitez échapper à la torture et aux exécutions sanglantes commises par Mesrine.
La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :
Inspiré des deux autobiographies de Jacques MESRINE, le dyptique "MESRINE" se compose de deux films.
MESRINE est une plongée viscérale dans l'univers du banditisme parisien et élève le cinéma de gangsters français moderne, jusqu'alors peu crédible et bafouilleur, pour ne pas dire médiocre.
Rarement on aura vu dans un film de flingues tricolore l'intensité, le réalisme et la ferveur qui caractérisent les films de bandits.
Jacques MESRINE lui même une légende offre à son interprète Vincent CASSEL, son rôle le plus fort à ce jour. Une prestation d'anthologie couronnée d'un CESAR
vraiment pas volé.
En conclusion : MESRINE c'est du grand cinéma dur, pur et percutant.
Le réalisateur Jean-François RICHET prouve parfaitement que les français peuvent rivaliser avec les américains et produire autre chose que de la comédie.