mardi 23 février 2010

Le Coach

Ce matin dans Microfilm c’est rire et détente avec la comédie française « Le Coach » qui réunit Jean-Paul Rouve et Richard Berry.

Max est coach de profession. Il coach aussi bien les sportifs que les hommes d’affaires en leur prodiguant ses précieux conseils pour s’assurer réussite et gloire.

Hélas, s’il est bon pour aider les autres, il n’a que faire de ses propres conseils et sa situation actuelle est plutôt délicate. Accro au jeu, il vient de perdre quelques 200'000 euros au casino et a 8 jours pour rembourser la somme au patron de l’établissement. Lasse de ses promesses non tenues, sa femme décide de le mettre à la porte.

C’est à ce moment délicat qu’il reçoit un coup de fil du directeur de la société IBL qui doit conclure un gros contrat avec un industriel chinois. Si le contrat est signé, Max percevra une commission sur le prix de vente et pourra ainsi régler ses dettes auprès du casino avant de s’attirer des ennuis.

Si le directeur a besoin des talents de coaching de Max, c’est parce qu’il a dû confier le dossier à un certain Marmignon, incompétent notoire mais neveu du grand président d’IBL. Impossible donc de le décharger de cette tâche.

La seule solution est donc de transformer Marmignon en cadre hors pair grâce au travail de Max. Mais attention, il ne faut surtout pas que Marmignon apprenne que ses capacités sont mises en doute car il pourrait s’en plaindre à son oncle qui, à son tour, pourrait sévir auprès du directeur.

Max va donc se faire passer pour un stagiaire et jouer de stratégie pour coacher Marmignon à son insu. Il va très vite se rendre compte que Marmignon n’a rien d’un expert en management et que ses subordonnés ne prêtent guère attention à ses ordres. La tâche ne s’annonce pas aisée… !

Petit à petit, Max va donc aider Marmignon à monter son dossier pour conquérir les chinois mais aussi le cœur d’une femme dont il s’éprend.

Maladroit comme jamais, Marmignon finira-t-il par être à la hauteur et permettre ainsi à Max de régler ses dettes en signant le contrat avec les chinois ? On a bien envie d’en douter mais… qui sait ?





Que dire si ce n’est du bien de cette sympathique histoire ? On rigole souvent, on ne s’ennuie pas, on est même parfois attendris par les personnages fort attachants.

Les acteurs sont tout à fait convaincants, on n’aurait pas trouvé mieux que Richard Berry en coach accro du jeu et que Jean-Paul Rouve en cadre désespéré et désespérant ! La complicité qui s’installe entre les deux acteurs est vraiment belle et sincère. On pensait pourtant le couple du dur et du tendre bien usé. Mais non, « le Coach » nous prouve le contraire, ce fameux duo fonctionne toujours et plutôt bien en fait !

On ne peut donc pas dire que cette comédie soit révolutionnaire mais elle se laisse regarder avec plaisir.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

LE COACH est une comédie très sympathique qui a le mérite d'avoir plus de charmes que de défauts.
Le film aborde très bien la vie en entreprise et les personnages sont très drôles.
Le duo Richard BERRY et Jean-Paul ROUVE fonctionne à merveille et le film regorge de répliques et de situations qui font mouche. La complicité des 2 acteurs principaux rend le film très agréable.

En conclusion, LE COACH est une excellente comédie française assez hilarante et bien maîtrisée. Il est difficile de bouder cette comédie qui sait nous divertir du début à la fin.
Un bon moment de cinéma.

mardi 16 février 2010

The Code

Depuis combien de temps n’avons-nous plus fait de braquage dans Microfilm ? Assez longtemps en tout cas pour vous proposer le casse du jour : « The Code » avec Morgan Freeman et Antonio Banderas.

Tout commence dans le métro alors que Gabriel braque un passager pour lui dérober des diamants. Un autre passager se met alors à faire quelques remarques à Gabriel… Armé d’un pistolet, ce dernier s’étonne de l’audace du passager mais reste concentré sur les diamants. S’en suit une course-poursuite entre la police et Gabriel qui finit par s’échapper.

Quelques jours plus tard, Gabriel discute du prix de vente des diamants avec l’acheteur quand Replay, l’homme du métro, fait irruption dans la pièce, volant les diamants et dérobant l’arme de Gabriel au passage. Il lui propose alors de s’associer pour son dernier coup. Un vol difficile mais qui leur rapportera 20mio de dollars… chacun et qui permettra à Replay de régler une vieille dette à un maffieux russe.

Après quelques hésitations, Gabriel finit par accepter. C’est à ce moment qu’Alexandra fait son apparition. Filleule de Replay, blonde et intelligente, Gabriel sera très vite séduit par la jeune fille. Malgré les recommandations de Replay de rester à distance, Gabriel se passionne pour la jolie blonde.

Jour après jour, les deux voleurs préparent leur vol, examinant les différentes possibilités d’accès à la salle du coffre d’une riche famille russe, un coffre dans lequel est gardé l’objet si précieux.

Puis vient le jour J où les deux compares vont mettre leur plan à exécution… Mais jusqu’à quel point peuvent-ils se faire confiance ? Vont-ils parvenir à s’emparer de leur butin et sauront-ils le partager équitablement ?

(Pas de bande-annonce en français, désolée !)



La première scène dans le métro est pourtant riche en action, mais tellement irréaliste que l’on peine à se mettre dedans. C’est bien dommage d’ailleurs car il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour nous séduire totalement.

Le scénario est un tantinet trop mou jusqu’à la 60ème minute où l’on commence à trouver un réel intérêt pour l’histoire. Le final est en revanche vraiment captivant avec de nombreux rebondissements et l’un ou l’autre retournement de situation vraiment intéressant

Quant aux acteurs, Antonio Banderas tombe vraiment dans le cliché du séducteur latino… Dès qu’il rencontre Alexandra, il se met à la séduire et là on a presque envie de rire tant son attitude et ses répliques sont stéréotypées.

Morgan Freeman est, en revanche, irréprochable même s’il s’enferme définitivement dans les mêmes types de rôles depuis de longues années. Même quand il joue les braqueurs, il a toujours ce côté « vieux sage » paternaliste qui ressort et on commence un peu à s’en lasser. On aimerait bien voir l’acteur se décarcasser un jour pour un rôle vraiment différent mais il est probablement trop tard pour changer le style d’un acteur de 73 ans !

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Tout semble à penser que le scénario est une pâle copie du film "Braquage à l'italienne" mais fait, il en est tout autre.
L'intrigue de THE CODE est plutôt bien menée et particulièrement facile à suivre.
Plusieurs scènes sont prenantes et valent le détour.
Quant aux acteurs, ils sont sans doute le vrai point fort de ce film. En effet le duo "Morgan FREEMAN et Antonio BANDERAS" est très convaincant et efficace.
En conclusion : THE CODE est un très bon thriller assez surprenant avec des rebondissements et un twist final excellent.

mardi 9 février 2010

La Proposition

C’est du rire qu’on vous propose ce matin au sommaire de Microfilm avec « La Proposition », une comédie américaine qui vous fera passer un très bon moment de détente devant votre petit écran.

Margaret est une femme d’affaires aigrie et pénible à vivre. A la tête d’une maison d’édition, elle mène ses employés au doigt et à la baguette et à chaque fois qu’elle pénètre dans les bureaux, c’est le coup de panique, tout le monde retourne à sa place en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Sous ses ordres et à ses petits soins, Andrew, son assistant. Un jeune homme sympathique et compétent mais qui n’a guère son mot à dire et qui exécute les moindres désirs de Margaret sans broncher.

Seul hic, Madame est canadienne et son visa arrive à expiration. Un beau matin, les hauts dirigeants de l’entreprise l’informent qu’elle a deux mois pour faire sa valise. Cela signifie qu’elle perd non seulement sa vie à New York mais aussi et surtout sa carrière.

Mais il y a bien une solution pour empêcher tout ça… Le mariage ! Et tiens, justement, voilà Andrew qui entre dans le bureau à ce moment-là... Il ne faudra pas plus d’une seconde à Margaret pour prendre sa décision et informer, à l’improviste, ses employeurs qu’elle et Andrew sont tombés amoureux et qu’ils ont l’intention de se marier. Andrew, incrédule, ne comprend bien évidemment pas ce qui se passe mais il semble tellement interloqué qu’il ne dément pas.

A peine sortis du bureau, Margaret et Andrew passent un marché. Il accepte de l’épouser et de divorcer une fois le délai légal passé et en échange elle accepte de le nommer rédacteur en chef.

Reste à convaincre le service de l’immigration qu’il ne s’agit pas d’un mariage organisé et c’est justement là que les choses se corsent. Le responsable est persuadé qu’il s’agit d’un subterfuge et les met à l’épreuve. Ils auront, d’ici quelques jours, un entretien individuel afin de déterminer si oui ou non ils se connaissent aussi bien qu’un véritable couple.

Forcés de passer le week-end ensemble, Andrew emmène Margaret en Alaska pour célébrer le 90ème anniversaire de sa grand-mère et par la même occasion tromper la famille entière sur leurs fiançailles…

Un week-end familial que ni l’un, ni l’autre n’est prêt d’oublier… Plus le temps passe, plus les quiproquos se multiplient et plus notre « faux couple » se prend au jeu… Finiront-ils par se marier pour de bon ? Qui sait… !



Bonne nouvelle, voici une comédie qui fait rire, vraiment ! Du moins durant toute la première partie, jusqu’à ce que Margaret laisse tomber sa carapace. Voir une New Yorkaise, citadine jusqu’au bout des ongles, débarquer au fin fond de l’Alaska en escarpins Louboutin 12cm et valises Vuitton c’est quelque chose ! D’ailleurs, la famille d’Andrew aussi, c’est quelque chose ! Il y a de quoi rire avec la grand-mère et la maman qui sont toutes les deux plutôt déjantées.

On apprécie le rythme effréné du film. Du début où l’action démarre immédiatement, à la fin (certes prévisible), il n’y a qu’une ou deux scènes qui cassent un peu le rythme. Sinon tout le reste est vraiment bien mené pour qu’on ne décroche pas une minute.

Il y a évidemment plusieurs scènes prévisibles, on sait déjà comment tout cela va se terminer avant même d’avoir lancé le film mais on se laisse embarquer dans cette comédie aux gags vraiment drôles et sans vulgarité (pour une fois, ça fait du bien de la part des américains !).

Bref, rien d’autre à ajouter de mon côté, ce film est un divertissement franchement sympa qui se laisse regarder par toute la famille !

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

En lisant le synopsis on pourrait penser que « LA PROPOSITION » est encore une comédie romantique pas très originale.... pourtant, elle l'est.
Le scénario est bon, la mise en scène est excellente.
Quant aux acteurs : Sandra BULLOCK est très convaincante en diablesse au grand cœur. Elle a d'ailleurs obtenu le GOLDEN GLOBE 2010 de la meilleure actrice pour une comédie.
Ryan REYNOLDS est séduisant en jeune homme prêt à dire OUI à tout.
Les dialogues sont souvent drôles, voire très drôles et l'histoire tient la route sans jamais tomber dans la niaiserie, plutôt rare pour une comédie américaine.
En conclusion : LA PROPOSITION est une très bonne comédie et au final on est totalement conquis.

mardi 2 février 2010

L'attaque du métro 123

Ca faisait bien longtemps qu’on n’avait plus vu un film d’action un peu « à l’ancienne », avec prise d’otage et rançon comme on en faisait beaucoup dans les années 90.

Et bien nous allons remédier à cela ce matin dans Microfilm avec « L’attaque du Métro 123 », un film à suspense qui réunit John Travolta et Denzel Washington.

C’est une journée ordinaire pour Walter Garber, aiguilleur du métro de New York. Jusqu’il y a peu, Garber avait une place de cadre dans la société des transports New-Yorkais mais une affaire de pot de vin encore non-élucidée a fait qu’il se retrouve en bas de l’échelle en attendant que l’enquête suive son cours.

Ce matin-là, il constate sur les écrans que le métro 123 ne suit pas son parcours normalement. En effet, la rame s’arrête au milieu d’un tunnel dégagé… Après quelques recherches, il s’avère que rien n’entrave le bon fonctionnement du métro 123. C’est là qu’il reçoit un coup de fil et qu’il comprend ce qui se passe réellement à bord de la rame.

Un terroriste du nom de Ryder le met au parfum. Il a des otages et il n’hésitera pas à les descendre si Garber ne suit pas ses instructions. Il réclame 10mio de dollars et demande à ce que l’argent lui soit apporté d’ici une heure. Passé ce délai, il abattra un otage par minute. Il demande à ce que l’argent soit débloqué par le maire de New York.

Bien entendu, Garber prévient la police qui prévient le maire, un type mou du genou qui n’a pas l’air de bien gérer la situation. Arrive ensuite une équipe de négociation pour prendre le relai. On demande à Garber de rentrer chez lui mais Ryder n’est pas de cet avis. Alors qu’il s’énerve avec le négociateur il menace de tuer un otage s’il ne peut pas parler à Garber. Le négociateur refuse d’entrer dans son jeu et Ryder n’hésite pas, il tire.

On rattrape alors Garber qui devient donc le seul interlocuteur de Ryder.

Garber se lance dans une course contre la montre pour tenter sauver la vie de tous les innocents à bord de la rame et empêcher Ryder de s’échapper…



Comme je le disais tout à l’heure, ça fait bien longtemps qu’on n’avait plus vu un long-métrage de ce type avec de l’action et des otages un peu comme dans « Speed » et tous ces autres films à rançon. Ce qu’on aime c’est la tension qu’il y a du début à la fin. Ces histoires d’otage nous font toujours flipper, on se met facilement dans le film, d’autant plus que ça démarre tout de suite fort et que ça ne s’arrête pas jusqu’à la fin !

Ce rythme effréné fait que le film passe à une vitesse folle sans qu’on n’ait le temps de s’ennuyer.

Le montage est archi nerveux également et la musique ne nous permet pas non plus de nous détendre puisqu’elle est stressante au possible (sans être agressive ou dérangeante pour autant).

Néanmoins, le type de scénario a déjà été vu mille fois mais ce n’est pas lassant pour autant. Il ne s’agit pas d’un grand film mais d’un divertissement de qualité qui nous fera passer un très bon moment !

Evidemment il est impératif de relever la qualité des prestations des deux acteurs principaux, John Travolta en méchant terroriste et Denzel Washington en négociateur. Tous deux nous livrent une interprétation sans faille et nous présentent des personnages forts intéressants. En ce qui concerne Travolta, on est bien loin de « Grease » et de « Allo maman ici bébé », c’est certain ! Son personnage est très sombre, survolté, dérangé et, étonnamment, presque attachant par moments.

Bref, un chapeau bas pour la paire d’acteurs !

La conclusion c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Sans être un pur chef-d’œuvre, « L'ATTAQUE DU METRO 123 » se révèle parfaitement cohérent dans sa réalisation.
L'équipe nous signe un véritable thriller à l'américaine relatant une prise d'otages dans un métro. Le suspense est au rendez-vous.
On peut saluer l'effort fait par le réalisateur Tony SCOTT et les 2 acteurs principaux dans la construction de la relation entre GARBER et RYDER.
Que dire de ces 2 acteurs ?
John TRAVOLTA en preneur d'otages est exceptionnel, je pense que c'est l'une de ses meilleures prestations à l'écran.
Quant à Denzel WASHINGTON, il n'a plus rien à prouver et l'on connaît son talent.
En conclusion : « L'ATTAQUE DU METRO 123 » est un film simple qui vaut le coup d’œil sans devoir beaucoup réfléchir.