mardi 29 décembre 2009

Les Cavaliers de l'Apocalypse

Au sommaire de Microfilm cette semaine, « Les Cavaliers de l’Apocalypse », un film à suspense que les âmes sensibles s’abstiendront de visionner !

Tout commence alors que des dents sont retrouvées au milieu d’un lac gelé. Des dents sanguinolentes mais pas de corps… C’est le spécialiste Breslin à qui l’on fait appel qui est en charge de l’enquête. Avant qu’il n’ait eu le temps de trouver le reste du corps, c’est une autre victime qui apparaît. Cette fois-ci, la mise en scène est plus spectaculaire encore. Retrouvée suspendue par des hameçons dans une structure métallique, cette mère de famille a été torturée avant d’être mise à mort cruellement. Sur les murs, on peut lire, écrit à la peinture rouge, les mots « Viens, et vois »…

Bientôt c’est une seconde victime que l’on retrouve, un professeur, lui aussi suspendu par un même système d’hameçons et de câbles. Les victimes se suivent, au nombre total de quatre et à chaque fois, il y a cette inscription sur les murs… Viens, et vois…

Interpellé par cette phrase, Breslin réfléchit puis finit par comprendre que ces meurtres d’une rare perversité sont liés à la prophétie biblique des quatre Cavaliers de l’Apocalypse.

Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d'avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d'une force surhumaine, déterminé à répandre la mort avec une précision chirurgicale...

Il n’a donc pas affaire à un seul tueur, mais quatre…

Seulement le pire reste à venir… Selon l’Apocalypse, après le passage des Cavaliers les choses sont loin de se calmer… Et ce qui va se produire ensuite risque de détruire la vie de Breslin à tout jamais…





Le scénario est alléchant, une histoire de meurtres en série basés sur un passage de la Bible, comme dans le film culte « Seven » sorti en 1995. Seulement hélas, malgré une idée géniale, le film n’exploite pas assez les possibilités extraordinaires offertes par un tel fil rouge. On ne va pas assez en profondeur, l’histoire est trop axée sur la vie privée du personnage principal (même si elle présente une importance non négligeable du film) et les meurtriers, à l’exception de deux d’entre eux, ne nous sont pas présentés dans les règles de l’art et on ignore presque tout d’eux.

On ne comprend pas non plus le rapport entre la suspension des victimes et les textes bibliques traitant des cavaliers. Pourquoi les ont-ils suspendus ? J’imagine qu’il fallait trouver une idée assez crado et hors du commun pour innover un peu. Mais encore une fois, ces quatre cavaliers auraient dû être capables de plus de « créativité » quant à la mise en scène des meurtres qui aurait donc été plus intéressante si elle avait été directement liée aux textes bibliques.

Quant à la scène finale, le « twist ending » comme on dit dans le jargon, elle aurait pu être très bonne si elle n’avait pas été si prévisible ! J’ai regardé le film avec 3 autres personnes et nous avons tous deviné ce qui allait se passer, espérant secrètement nous tromper pour être vraiment surpris mais non, nous avions raison… Dommage !

En dehors de ces petits défauts, ce long-métrage nous offre tout de même un bon moment de cinéma, avec frissons, tensions et tout ce qui compose un bon thriller. Le tout est très rythmé, aucune lenteur, ça démarre fort et ça finit fort, on n’a guère droit au répit.

Comme je l’ai dit en début de chronique, ce film ne plaira pas aux âmes sensibles puisqu’il n’épargne pas ses spectateurs. Précisons toutefois qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur, loin de là, mais bien d’une enquête policière plutôt pimentée.

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Grâce à la prouesse des acteurs "LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE" est un très bon thriller.
DENNIS QUAID dans le rôle du flic torturé parce qu'il a perdu sa femme nous présente une prestation exemplaire.
Hirsute et avec une sale gueule, il nous fait vraiment de la peine.
Il faut dire que comme le spectateur, il voit vraiment des choses glauques dans cette histoire de crimes affreux ayant trait à des considérations bibliques.
Les Etats-Unis ont enfin réussi à réaliser leurs "RIVIERES POURPRES". On se laisse embarquer dans cette lugubre histoire avec un dénouement inattendu et de bons moments de sueurs froides.
En conclusion : « LES CAVALIERS DE L'APOCALYPSE » donne l'illusion de n'être qu'un thriller de plus, mais ce n'est pas le cas .Ce film est à la fois un thriller policier pur et dur et un drame familial poignant, le tout sur fond de terreur et de fanatisme religieux.

jeudi 24 décembre 2009

Coeur d'Encre

Pour Noël, Microfilm vous propose à son sommaire du jour de la magie et du fantastique avec le DVD de la semaine : « Cœur d’Encre ».


Depuis la disparition de sa mère il y a neuf ans, Meggie voyage sans cesse avec son père Mortimer. Celui-ci ne tient pas en place et trouve toujours un prétexte pour changer d'endroit. Mortimer a en effet un secret qu'il n'a jamais révélé à sa fille : il possède un extraordinaire pouvoir, celui de donner vie aux personnages des livres qu'il lit à haute voix.



Il y a neuf ans, il a eu le malheur de lire le roman « Coeur d'Encre » rendant alors réelle une bande de personnages très dangereux, dont le redoutable bandit Capricorne et un jongleur cracheur de feu nommé « Doigt de poussière »...



Plus terrifiant encore, tandis que la troupe de malfrats prenait vie, la femme de Mortimer a disparu dans le livre ! L’homme s'est alors juré de ne plus jamais lire à haute voix. Le seul espoir qui lui reste de retrouver sa femme, est de remettre la main sur le fameux livre…



Et justement, un jour, dans une vieille librairie, il tombe nez à nez avec « Cœur d’Encre »… Il le feuillette et regarde les illustrations tandis que Meggie l’attend à l’extérieur, dans la rue. Les deux images qu’il aperçoit, celle d’un furet et celle d’un homme à l’allure de vagabond prennent soudainement vie dans la rue, juste devant Maggie. Lorsque Mortimer ressort de la boutique, l’homme, qui est en fait « Doigt de poussière », demande à lui parler. Il veut que Mortimer les dégâts causés il y a 9 ans et qu’il le renvoie dans le livre mais Mortimer refuse et prend la fuite.



Lui et sa fille Meggie partent alors pour l’Italie chez une vieille tante éloignée peu sympathique.



Mais « Doigt de poussière », le jongleur cracheur de feu n’est pas loin… et il n’est pas seul. Les autres personnages du livre sont là aussi et ils sont venus chercher Mortimer pour le ramener à leur chef, Capricorne. Saccageant la maison, ils embarquent père et fille ainsi que la vieille tante.



Ils arrivent alors dans un étrange endroit peuplé de personnages plus étranges encore tous sortis des livres.



On les conduit devant Capricorne qui demande à Mortimer de lire à voix haute l’histoire d’Ali Baba. Il se met alors à pleuvoir de l’or dans la salle. Une fois la preuve que le don de Mortimer fonctionne, « Doigt de poussière » lui demande de le renvoyer dans le livre mais Capricorne refuse, prétextant que lui et les autres personnages du roman sont bien mieux dans notre monde moderne que dans le leur. Il décide alors de brûler le livre…



La seule et unique solution qui leur reste pour retrouver la maman de Meggie et renvoyer « Doigt de poussière » dans Cœur d’Encre et d’en retrouver un exemplaire, celui de l’auteur. Ils décident donc de s’échapper et partent à la recherche du fameux roman…







Destiné aux enfants de plus de 10 ans et aux adultes amateurs du genre, ce film réunit tous les ingrédients nécessaires pour créer une belle épopée féérique. De la magie, de la bravoure, une enfant courageuse, des créatures imaginaires et des effets spéciaux.




Comme dans la plupart des films destinés à toute la famille, le scénario est ultra rythmé, il n’y a jamais de temps mort et on n’a pas le temps de s’ennuyer. La première partie du film, plus axée sur les livres et leur magie ravira davantage les jeunes filles tandis que la seconde partie, pleine d’action et de bagarre plaira à ces garçons.




La musique également mérite qu’on en parle puisqu’elle colle parfaitement à l’image, tantôt mystérieuse, tantôt inquiétante.



Seul point négatif, c’est le goût de déjà vu que l’on a tout au long du film. On se rappellera notamment l’Histoire sans fin, le Monde de Narnia et tous ces films fantastiques qui, finalement, se ressemblent tous un peu. Mais les amateurs du genre seront ravis !



La conclusion, c’est votre spécialiste à Courrendlin, Fun Vidéo, qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :



COEUR D'ENCRE est adapté du best-seller de Cornelia FUNK.


Comment fait-on un film qui combine le réel et un univers fantastique ?


La réponse est donnée dans ce film qui réalise des contes imaginaires. Il faut souligner que les scènes du réel ont la même tonalité que les scènes fantastiques et cela constitue sans aucun doute le point fort de ce film.


Avec "COEUR D'ENCRE" on dépasse les frontières de l'imagination et la mise en scène est superbe.


Fantastique, action, aventure, voilà ce qui vous attend.


Ce film a été conçu pour les enfants comme pour les adultes, c’est donc un spectacle à voir en famille.


En conclusion : "COEUR D'ENCRE" vous emmène dans l'univers des contes et légendes, il est plein de charme et de surprises.


Divertissant du début à la fin avec des effets spéciaux remarquables, ce long métrage est un véritable spectacle de qualité pour petits et grands.

mardi 15 décembre 2009

Le Liseur

Ce matin dans Microfilm, c’est une magnifique histoire que l’on vous propose de découvrir. « Le Liseur » mêle romance, drame, amertume et espoir dans un long-métrage somptueux.

Tout commence à la fin des années 50. Michaël, jeune allemand de 15 ans descend du tram, il se sent mal et vomit tripes et boyaux sur le trottoir. Tremblant, mouillé par la pluie, recroquevillé contre un mur, il semble désespéré. C’est là qu’il fait la connaissance d’Hanna. Sans grands discours, elle jette un seau d’eau sur les pavés pour nettoyer les salissures et lui essuie un peu brutalement la bouche.

De retour chez lui, ses parents font appel au médecin qui diagnostique la scarlatine. Il devra rester plusieurs mois à la maison, en quarantaine.

Lorsqu’il est enfin rétabli, il décide de retourner voir Hanna pour la remercier de son aide. Etrangement, Hanna se montre froide et ne le remercie pas pour les fleurs qu’il lui apporte. Elle est pressée, doit partir travailler et lui demande de l’attendre dans le couloir. A travers la porte entre-ouverte il la voit mettre ses bas, dévoilant ses cuisses. Remué par cette image, Michaël prend finalement la fuite.

Mais il va revenir la voir dès le lendemain. Irrésistiblement attirés l’un par l’autre, ils finiront par faire l’amour, malgré qu’Hanna ait deux fois l’âge de Michaël.

Pendant plusieurs mois, le jeune homme se hâtera de la retrouver dès la fin des cours. Elle adore qu’il lui fasse la lecture et le rituel est toujours le même. D’abord ils font l’amour puis ensuite, nus l’un contre l’autre, il lui fait la lecture de grands ouvrages littéraires.

Malgré son fort caractère et sa façon de s’énerver pour un rien, Hanna est profondément amoureuse de l’adolescent. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle ne lui dira pas au revoir lorsqu’elle apprend qu’elle obtient une promotion et qu’elle est mutée dans une autre ville.

Michaël arrive un jour à son appartement et le trouve vide… Il n’aura plus de nouvelles d’Hanna pendant plusieurs années.

Il entreprend alors des études de droit et assiste à un procès avec son professeur et les autres élèves du groupe. Il s’agit du procès de 6 femmes, gardiennes dans les camps de concentration. Parmi les accusées, Hanna. Michaël et découvre alors de lourds secrets sur cette femme qu’il a toujours aimée…

Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque le destin les réunira encore une fois près de 20 ans après…





Que dire sur ce film si ce n’est qu’il est absolument somptueux ?

Le scénario, adapté d’un bestseller, est tout à fait passionnant, sans temps mort et d’une intensité remarquable.

Les personnages sont très bien construits, en particulier celui d’Hanna, insaisissable, incompréhensible mais néanmoins attachante et passionnante.

L’interprétation des acteurs, sans faille, nous fait passer un moment de grand cinéma. Bravo à Kate Winslet, alias Hanna, qui a décroché un Oscar, un Golden Globe et un Bafta pour sa performance dans ce long-métrage.

La relation entre les deux protagonistes, si intense, dévorante et destructrice est un véritable régal pour les amateurs d’émotions.

Bref, ce film est un grand film, à voir absolument.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Le Liseur, tiré du roman éponyme de Bernard SCHLINK, est un film bouleversant, dramatique.
Adapter un chef-d’œuvre de la littérature est une mission difficile mais le réalisateur Stephen DALDRY réussit à merveille cette adaptation.
On ressent comme dans le livre le dilemme qui s'opère pour le héros. Ce film excellent pose une question intéressante : peut-on pardonner et continuer à aimer une personne qui a commis les pires atrocités ?
Il est bien sûr très difficile d'y répondre.
L'actrice Kate WINSLET, plusieurs fois récompensée pour ce rôle réalise une des meilleures performances du 7ème art. Son jeu est parfait et bouleversant d'authenticité.
En conclusion : LE LISEUR est un chef-d’œuvre comportant une photographie grandiose, une musique magnifique, ainsi qu'une histoire émouvante.
Un film que l’on n’oublie pas !!!!

mardi 8 décembre 2009

L'âge de Glace 3 : le Temps des Dinausaures

Place aux mammouths, tigres à dents de sabre et autres dinosaures ce matin dans Microfilm avec le DVD de la semaine : L’Âge de Glace 3 : Le temps des dinosaures !

Dans ce 3ème volet, toute la clique est de retour ! Manny le mammouth, sa compagne dorénavant enceinte, Sid le paresseux un peu stupide, Diego le tigre qui joue les durs mais dont tout le monde sait qu’il a un cœur tendre et enfin les deux opossums déjantés.

Tout ce beau monde vit donc paisiblement à l’âge de glace et attend impatiemment la venue au monde du bébé de Manny. Les choses se compliquent un peu lorsque Sid le paresseux trouve trois œufs de dinosaure qu’il décide d’adopter, pensant qu’ils ont été abandonnés par leur maman.

Manny et sa compagne lui font évidemment la morale, lui expliquant qu’il doit remettre ces œufs là où il les a trouvés, qu’ils ne lui appartiennent pas mais Sid, pris d’instinct paternel refuse catégoriquement. Quelques heures plus tard, les œufs éclosent et laissent s’échapper trois petits tyrannosaures. Sid décide alors de les adopter, même s’il n’est pas facile de les gérer. Il a beau essayer de les faire manger végétarien, les pauvres petits n’hésitent pas à avaler leurs camarades de jeu. Fort heureusement, les tyrannosaures acceptent de recracher les autres enfants à la demande de Sid qui, bien évidemment, se met toute la communauté à dos.

Le lendemain, nouvelle surprise : la maman tyrannosaure est venue récupérer ses petits. Refusant toujours de les abandonner, Sid se retrouve embarqué sous la glace avec maman dino.

Inquiet, le reste de la troupe décide de partir à sa recherche. Ils empruntent donc le même chemin et ne tardent pas à découvrir qu’il y a un autre monde sous le leur. Un monde où il fait chaud, un monde dans lequel foisonnent des dinosaures en tout genre.

D’abord perdus dans cette étrange contrée, ils feront très vite la connaissance de Buck, une belette complètement dingue qui va les aider à retrouver la trace de Sid.

Bravant gouffres, lave en fusion, dinosaures peu sympathique et plantes carnivores, Manny, sa compagne enceinte, Diego, les deux opossums et Buck vont tout faire pour retrouver leur ami Sid en espérant qu’il ne lui soit rien arrivé et qu’ils puissent le ramener sain et sauf.

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici :

http://www.youtube.com/watch?v=zX9PfigOmus


Entièrement réalisé en images de synthèse, ce long-métrage s’adresse avant tout aux enfants. Mais il est indéniable qu’il plaira aussi aux adultes qui apprécient un humour bondissant, des graphismes époustouflants et un scénario rythmé, sans temps mort.

Le film a beau durer 1h40, on ne voit pas le temps passer et on ne s’ennuie pas une minute. Etudié pour plaire à un très large public, les dialogues sont efficaces sans être naïfs pour autant, les personnages sont attachants et leur personnalité est bien marquée et surtout l’humour est omniprésent. Toutefois, les « gags » ne s’adressent pas tous au même public. Ainsi, on ne rit pas en même temps selon si on est un enfant ou un adulte. Mais on rit, ça c’est certain !

Bref, ce film est un très bon divertissement, à regarder pendant les vacances de fin d’année avec les enfants, les parents et les grands-parents !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Après le premier opus qui était excellent et le deuxième un peu moins bien, on pouvait craindre que cette franchise tende à s’essouffler.
Heureusement ce n'est pas le cas puisque L'âge de glace 3 - Le temps des dinosaures est toujours aussi délirant.
L'amitié reste le maître-mot. L'histoire est ludique et loufoque, mais elle est surtout très efficace, passionnante, drôle et émouvante.
La réalisation est très belle et irréprochable. Quant aux personnages, ils sont fidèles à eux-mêmes : attachants et marrants. Le spectateur est littéralement sous le charme. En conclusion : L'âge de glace 3 est un film d'animation incontournable, à voir et à revoir sans modération.
A mon avis le meilleur film d'animation de cette année.

mardi 1 décembre 2009

Millénium

Cette semaine, Microfilm prend un goût de sang avec « Millenium », un long-métrage sombre et fort que l’on vous présente ce matin.

Mikael, la quarantaine, est journaliste pour le magazine Millenium. Accusé d’avoir rédigé des articles diffamatoires sur un célèbre financier suédois, il décide de prendre du recul et de quitter la rédaction du magazine.

Au même moment, Hendrik Vanger, grande figure de l’industrie suédoise, le contacte et demande à le rencontrer. Intrigué par cette demande, il se rend chez Vanger. Ce dernier lui apprendra qu’Harriet, sa jeune nièce, a disparu depuis près de 40 ans. Persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, il demande à Mikael de mener l’enquête. Dans un premier temps, Mikael se demande bien ce qu’il va pouvoir faire de plus que la police à l’époque mais devant l’insistance de Vanger, il finit par accepter sa mission.

Il découvre alors qui est vraiment la famille Vanger. Une grande famille dont plusieurs membres ne sont pas clairs.

Arrive bientôt Lisbeth, une jeune femme au look bien particulier, virtuose de l’informatique. Avec son aide, Mikael va commencer à avancer dans l’enquête qui les mènera sur la piste de jeunes filles assassinées dans d’atroces conditions. Le lien entre Harriet et ces jeunes femmes est difficile à établir mais petit à petit les indices vont conduire Lisbeth et Mikael sur la bonne voie.

Visiblement dérangé par leurs découvertes, le coupable tente même d’assassiner Mikael. Alors qu’il fait son jogging dans les bois, des coups de feu retentissent, une balle le frôle mais heureusement sans gravité.

La famille se réunit alors, convoque Mikael et lui conseille de rentrer à Stockholm pour quelques temps, question de sécurité. Trop près du but pour abandonner, Mikael et Lisbeth décident de rester, sentant qu’ils sont sur le point de découvrir la vérité.

Mais leur détermination risque de leur coûter cher… Parviendront-ils à percer les mystères de la famille Vanger au péril de leur propre vie ?



Pour commencer, je préfère avertir d’entrées les âmes sensibles, ce film ne ménage pas son spectateur. Certaines scènes sont très dures, crues et violentes et pour tout vous avouer, je me suis abstenue de regarder l’une d’entre elles étant moi-même assez émotive.

En dehors de cela, on savourera une photographie somptueuse et très soignée et une mise en scène sans défaut.

Les acteurs, tous inconnus au bataillon, sont fantastiques et très naturels. Même Lisbeth et son look extravagant sont tout à fait convaincants alors que l’actrice aurait facilement pu tomber dans les clichés. Un personnage plus vrai que nature. Pareil en ce qui concerne Mikael. On est même surpris de le voir trembler comme une feuille lorsqu’il manque de se faire tirer dessus. On a tellement l’habitude de voir des personnages héroïques dans les films que l’attitude de Mikael après l’attaque est incroyablement convaincante et réaliste.

Le scénario, basé sur le roman culte de l’auteur suédois Stieg Larsson, est vraiment bien ficelé, même si les fans du livre pourraient trouver que l’histoire à l’écran manque de détails.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Tout d’abord il fat savoir que MILLENIUM LE FILM, n'est pas à confondre avec la série TV MILLENIUM.
MILLENIUM, le film, est adapté du livre culte de Stieg Larsson, décédé d'un infarctus à l'âge de 45 ans, environ 1 semaine après avoir remis le manuscrit du 3eme opus de Millenium à son éditeur.
Mais venons-en au film : MILLENIUM commence doucement, on a donc le temps de rentrer dans l'intrigue. Puis il y a la rencontre du journaliste avec Lisbeth Salander. Et là tout s'enchaîne et c'est le début de l'escalade vers les sommets de l'insoutenable monstruosité de certains membres d'une famille.
Les acteurs sont tous très bons, l'actrice Noomi RAPACE dans le rôle de Lisbeth nous fait penser à Anne Parillaud dans NIKITA.
En conclusion : MILLENIUM est un thriller sobre, original, redoutablement prenant et efficace. Cette production n'a absolument rien à envier aux thrillers américains.
Bref, MILLENIUM est un pur régal à ne pas manquer.

mardi 24 novembre 2009

Coco avant Chanel

C’est l’histoire d’une grande dame française que l’on va vous raconter ce matin dans Microfilm avec « Coco avant Chanel », un long-métrage qui nous dévoile comment une petite orpheline est devenue, en quelques années, une véritable icône de la haute-couture.

Tout commence un peu avant 1900. Gabrielle et sa sœur sont chanteuses dans des bars. L’une est avenante, rêve de se marier à un homme respectable et de ne plus devoir travailler. La seconde, Gabrielle, est plus entêtée, plus caractérielle. Elle n’a pas peur de rembarrer les hommes qui tentent de la séduire et elle préfère les robes simples et sobres à celles portées par les femmes à la mode. A force d’interpréter la chanson de Coco le chien, on la surnomme très vite « Coco ».

Un soir, elle fait la connaissance de Balsan, un riche monsieur, propriétaire d’un haras. Pas franchement séduisant, il ne manque cependant pas d’humour et s’avère plutôt sympathique. Coco se laisse tenter et passe quelques nuits avec Balsan avant qu’il ne doive quitter la ville pour retourner chez lui après avoir achevé son service militaire.

Audacieuse, Coco décide de lui rendre visite quelques mois plus tard, prétextant que sa sœur a déménagé dans la région. Elle lui demande une chambre pour la nuit, il accepte mais lui demande de rester discrète. C’est vrai qu’elle est un peu sauvageonne avec ses robes strictes et son manque d’humour. Mais Coco n’entend pas en rester là. Elle va réussir à s’incruster pour plusieurs mois dans la résidence de Balsan en échange de quelques nuits passées à ses côtés.

C’est à ce moment-là qu’elle va commencer à confectionner elle-même ses robes et chapeaux. Non pas par attrait pour la mode mais plutôt par dégoût de la mode actuelle. Rien ne lui plaît, tout est trop sophistiqué, trop chargé. Elle préfère les lignes épurées, les couleurs fondamentales telles que le noir et le blanc.

Elle fait également la connaissance de Boy, un anglais qui travaille pour Balsan. A la différence de ce dernier, Boy adore Coco pour ce qu’elle est vraiment. Une fille différente qui ne porte pas de corsets, qui aime les vêtements confortable et qui dit toujours ce qu’elle pense. Il n’a pas peur de se montrer à ses côtés. Régulièrement, il l’enlève à Balsan pour un week-end en amoureux.

Et petit à petit Coco continue de s’affirmer en couture, elle ouvre son propre atelier et de plus en plus de femmes de la haute société lui demandent de leur confectionner chapeaux et robes.

Sa carrière se lance gentiment, jusqu’à ce qu’elle prenne son envol, lorsque le film s’arrête, lorsque l’on sait qui était Coco, avant Chanel.



Ma critique sera brève mais lorsqu’un long-métrage n’a que des bons points à son actif, difficile de s’étendre !

Les acteurs, tous, sans exception, sont somptueux, extrêmement talentueux. Même Benoît Poelvoorde qui m’insupporte habituellement est tout à fait convaincant dans le rôle de Balsan.

Audrey Tautou qui incarne Coco Chanel est vraiment magistrale, un rôle qui lui va à la perfection.

La photographie, les images, la musique, la mise en scène, tout est très soigné.

Bref, un vrai petit bijou du cinéma français.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Avec toute la promotion qui a été faite pour ce film, je m'attendais à un chef-d’œuvre, mais ce n'est de loin pas le cas. Beaucoup de lenteurs, des scènes qui n'en finissent pas, Anne Fontaine la réalisatrice que j'ai appréciée sur d'autres films me laisse ici un goût amer.
Dommage un tel casting sur un grand personnage comme CHANEL, cela aurait dû être beaucoup mieux.
La bonne nouvelle vient des acteurs avec : Audrey Tautou, fabuleuse dans le rôle de COCO, Benoît Poelwerde drôle et parfait, Marie Gilain comme toujours très radieuse.
En conclusion : COCO AVANT CHANEL est un bon film surtout grâce au casting, à la photo et à la lumière.

mardi 17 novembre 2009

Dans la brume électrique

C’est un polar qu’on vous propose ce matin au sommaire de Microfilm.

Nous sommes en Louisiane, à New Iberia, petite ville plutôt tranquille jusqu’à la découverte du cadavre d’une jeune prostituée mutilée. C’est le détective Dave Robicheaux, interprété par Tommy Lee Jones, qui est en charge de l’enquête.

Très vite il fera la connaissance d’un certain Elrod Sykes, acteur hollywoodien venu tourner un film dans la ville. Ce dernier affirme avoir aperçu dans les marais le corps en décomposition d’un homme noir enchaîné. D’après Dave, ce corps a été déterré par le dernier ouragan et il serait mort depuis de nombreuses années.

Les deux affaires ne sont pas donc pas liées mais cette seconde découverte réveillera en Dave de vieux souvenirs…

Alors qu’il avance dans son enquête, il s’approche de Balbony, un homme qui finance, en partie, la production du film d’Elrod. Il s’agit de la fine fleur du crime et bien vite Dave le suspecte d’avoir un lien avec le meurtre de la jeune fille.

Un soir, alors qu’il rentre d’une fête chez Balbony, Dave est pris d’hallucinations après avoir été drogué à son insu. Alors qu’il est inconscient, il fait la connaissance d’un général de la guerre de Sécession et de soldats dans un campement. Cet étrange personnage créé par son propre inconscient laisse échapper quelques phrases qui permettent à Dave d’avancer dans son enquête.

Ce personnage apparaîtra tout au long de l’enquête, une enquête qui piétine un peu. Ceux qu’il suspecte ont beau être de vrais mauvais garçons, il n’a pas d’indice concret qui permettrait de les accuser.

Mais il y a une chose qu’il ignore… Plus il se rapproche de l’assassin, plus ce dernier se rapproche de la famille de Dave…


Ce film a un vrai gros défaut : il est totalement dépourvu d’introduction. Il commence par la découverte du premier cadavre et immédiatement l’enquête démarre. Dans certains longs-métrages ce genre de début « sur les chapeaux de roue » passe très bien mais ici ça ne prend pas. Du coup on a un peu de mal à se mettre dans le bain, on ne se sent pas tout de suite concernés par les événements.

Le scénario est intéressant mais bizarrement conçu. On pense d’abord que toute l’histoire est axée sur l’enquête mais en réalité ce sont surtout les vieux souvenirs de Dave qui sont mis en avant. On ne comprend pas tout, on ne sait pas ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, on se demande parfois ce que vient faire ce général de guerre imaginaire et on se mélange un peu les pinceaux.

Misant avant tout sur l’ambiance et sur les décors (très bien filmés, soit dit en passant), le réalisateur nous livre donc un polar qui manque d’énergie et qui se révèle lent, très lent.

On relèvera néanmoins une mise en scène magnifique ainsi que des décors très bien filmés et de la musique bien choisie.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

« DANS LA BRUME ELECTRIQUE » est un film sublime. C'est un polar très haut de gamme sans scènes de barbarie, avec une ambiance du tonnerre, très juste, centré sur le personnage principal joué à la perfection par TOMMY LEE JONES.
Les musiques cajun et le blues de la Nouvelle-Orléans colle très bien au film.
De plus, le fait d'inclure des éléments de la réalité en plus du scénario tiré du roman accentuent encore l'ambiance : la mauvaise gestion de l'état fédéral de la catastrophe de Katrina, la mafia qui profite de l'argent des aides fédérales et les images de quartiers entiers de la Nouvelle-Orléans détruits par la catastrophe donnent vraiment quelque chose d'exceptionnel au film.
En conclusion : « DANS LA BRUME ELECTRIQUE » a tous les ingrédients d'un grand polar, servi par une mise en scène splendide et une composition magistrale de Tommy Lee Jones. Ce film a un potentiel qui fascine.



mardi 10 novembre 2009

The Wrestler

S’il y a bien un acteur dont on n’a plus entendu parler depuis longtemps, c’est Mickey Rourke. Et s’il y a bien un acteur dont on entendra désormais parler souvent, c’est lui aussi. Grâce au film qu’on vous présente ce matin, « The Wrestler », l’acteur s’est vu couronner du Golden Globe du meilleur acteur et depuis, il enchaîne les tournages.

Il y a 20 ans, Randy Robinson dit « Le Bélier » était au sommet de sa gloire. Catcheur professionnel, il était une véritable star, gagnait tous les combats et comptait de nombreux fans.

Mais le temps a passé et bien qu’il soit encore actif dans le milieu, les belles années sont derrière. A l’issue d’un combat plutôt violent, Randy est pris d’un malaise et s’écroule.

Il se réveille à l’hôpital où il apprend qu’il vient d’avoir une crise cardiaque. Le médecin est formel : le catch, c’est fini.

Randy va donc devoir, pour la première fois de sa vie, trouver un emploi et vivre loin des rings.

Seul, sans famille, il décide de tenter de renouer contact avec sa fille qu’il n’a pas vue depuis de nombreuses années. Mais leur relation n’est pas simple, il est incapable de tenir ses promesses et sa fille lui en veut de l’avoir abandonnée tout ce temps et de ne revenir que lorsqu’il a besoin qu’on s’occupe de lui.

Parallèlement, il flirte avec une strip-teaseuse qui s’est juré de ne jamais sortir avec un client. Là aussi, c’est une relation compliquée.

Quant à son emploi dans un supermarché, il ne s’y sent franchement pas à sa place et il a du mal à se résigner qu’il va devoir travailler ainsi dorénavant.

Au fond de lui-même, Il est persuadé que la seule chose dont il est capable c’est de combattre sur un ring.

Finalement, sa passion pour le spectacle et l’adoration des fans risquent bien de le rappeler à nouveau sur le devant de la scène…





S’il y a bien une chose à retenir de ce long-métrage, c’est bien la prestation de l’acteur principal, Mickey Rourke. Un Golden Globe ça se mérite et là, on peut dire que l’acteur de 56 ans ne l’a pas volé. Considéré comme un acteur ringard après avoir été une star dans les années 80, le parcours de Mickey Rourke ressemble fortement à celui de son personnage.

Peut-être est-ce pour cela qu’il endosse à merveille le rôle du catcheur déchu, abîmé par la vie, un peu paumé hors du ring, maladroit avec les gens et pas franchement très futé. Afin de se préparer au rôle, Mickey Rourke a suivi un entraînement intensif, chapeauté par de véritables professionnels du catch. Il est d’ailleurs épatant durant les scènes de combat, en pleine forme et surtout très agile.

Le scénario, quant à lui, ne présente finalement rien de bien original. Pas de grande surprise ni de réelle innovation. Pourtant on se laisse embarquer sans broncher dans le quotidien de ce gars pour qui tout s’écroule du jour au lendemain.

Tout a été filmé caméra à l’épaule ce qui donne un petit côté « documentaire » assez sympa et les scènes de catch sont magnifiquement bien orchestrées.

Attention toutefois aux âmes sensibles, il y a un combat qui vire franchement au bain de sang.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Voici un film d'une beauté scénaristique magnifique qui a récolté plusieurs prix : LION D'OR à Venise, 2 GOLDEN GLOBES ainsi que 2 nominations aux OSCARS.
Tout cela veut bien dire que vous verrez un film exceptionnel.
Le réalisateur Darren ARONOFSKY avait déjà obtenu un prix à CANNES pour son film REQUIEM FOR A DREAM.
Mickey ROURKE, qui tient le rôle principal, paraît tellement sublime que l'on a du mal à en croire nos yeux. Voici un acteur qui renaît de ses cendres et qui transperce l'écran par son talent. Sa 2eme carrière au cinéma a véritablement redémarré après THE WRESTLER.
En conclusion : THE WRESTLER est un véritable bijou, un film bouleversant que l'on soit fan de catch ou pas.
Une véritable perle.
A voir impérativement !!!!

mardi 3 novembre 2009

Anges & Démons

Après ses péripéties dans le Da Vinci Code, l’expert en religions Robert Langdon est de retour pour une nouvelle aventure palpitante !

L’histoire se déroule au Vatican, alors que le pape vient de décéder. Pendant plusieurs jours la cité bouillonne. Des milliers de fidèles se réunissent Place St-Pierre en attendant de découvrir le nouvel élu, les journalistes débarquent de tous pays et l’effervescence atteint des sommets.

Lorsque 4 cardinaux sont enlevés et que le ravisseur menace d’en tuer un par heure et de détruire la cité du Vatican, les hommes d’église font appel à Robert Langdon, interprété par Tom Hanks, pour tenter de comprendre l’étrange message délivré par l’auteur des enlèvements.

Très vite, le lien est fait avec les Illuminati, antique confrérie secrète qui s’était juré autrefois d’anéantir l’Eglise.

Pour démarrer son enquête, Langdon n’a que très peu d’indices et surtout peu de temps devant lui. Avec les quelques éléments délivrés dans le message du ravisseur, il parviendra à découvrir le lieu du premier assassinat, un peu à la manière d’un jeu de piste. Hélas, c’est trop tard que lui-même et la police du Vatican arrivent sur les lieux ; le premier cardinal est déjà mort. Mais au moins, Langdon avait raison sur le mode opératoire de l’assassin et il ne s’est pas trompé en interprétant les rares indices qu’il avait au départ.

Il a donc une heure devant lui pour découvrir le second lieu de crime et ainsi de suite, jusqu’à l’événement final : l’explosion d’une fiole d’anti-matière qui réduira la cité à néant.

Sera-t-il assez rapide pour devancer le criminel ? Parviendra-t-il à sauver l’Eglise dans cette course contre la montre effrénée ?



Autant le « Da Vinci Code » était un peu tiré par les cheveux, autant « Anges et Démons » est parfaitement crédible et réaliste. Sauf peut-être pour la fiole d’anti-matière mais cela n’est pas dérangeant.

Que l’on soit branché « église » ou pas du tout, ce film s’adresse à un très large public puisqu’il s’agit avant tout d’une enquête policière à suspense.
On précise donc qu’il ne faut pas s’attendre à voir un documentaire sur le Vatican mais bel et bien un divertissement, une fiction.

Le scénario est franchement génial et original, le rythme est très soutenu et on ne perd pas de temps avec une longue introduction. Ca démarre immédiatement et ça ne s’arrête plus jusqu’à la fin. Une fin très hollywoodienne, spectaculaire, voire un peu « too much » mais on se laisse prendre au jeu sans trop broncher.

N’oublions pas non plus la qualité d’image exceptionnelle, les plans tournés dans Rome sont somptueux tout comme la gestion de l’éclairage.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le film "ANGES ET DEMONS" est une très bonne adaptation du roman de Dan BROWN. Il faut préciser que celui-ci a participé à l'élaboration de l'adaptation cinématographique de son roman et cela se sent.
Autant "DA VINCI CODE" nous avait laissés sur notre faim avec son dénouement alambiqué, autant "ANGES ET DEMONS" démarre sur un rythme très élevé et réalise l'exploit de le garder jusqu'à sa fin spectaculaire.TOM HANKS reprend à merveille le costume du professeur Robert LANGDON.
En conclusion : ANGES ET DEMONS est un thriller haletant, une course contre la montre du début à la fin avec du suspense à revendre.

mardi 27 octobre 2009

Prédictions

De tous temps, les hommes ont toujours été fascinés par les nombres. D’une part rationnels et sûrs, ils sont aussi à l’origine de nombreuses applications plus fantasques telles que la numérologie et autres interprétations moins scientifiques. Le film qu’on vous propose de découvrir ce matin, intitulé « Prédictions », mêle la stabilité et la rigidité des nombres avec le surnaturel et l’étrange.

Tout commence en 1959 dans une école primaire du Massachussetts aux Etats-Unis. Une institutrice demande à chacun de ses élèves de faire un dessin représentant le futur, un dessin qui sera enseveli dans une capsule temporelle durant 50 ans. Vaisseaux spatiaux, voitures volantes et maisons étranges font partie des dessins que les enfants vont enfouir. Seule Lucinda, petite fille réservée, n’a pas fait de dessin. Elle a écrit machinalement une série de chiffres, des deux côtés de sa feuille. Un peu dépitée, la maîtresse ramasse tout de même le papier pour le glisser avec les autres dessins dans la capsule.

50 ans plus tard, le jeune Caleb, élève dans cette école, et son papa John, physicien, assistent à la cérémonie officielle durant laquelle on ouvre la fameuse capsule. Chaque élève reçoit son dessin mais Caleb hérite de l’étrange série de nombres. Intrigué, il ramène cette feuille à la maison. Lorsqu’il s’endort, son papa, John, y jette un œil, d’abord par simple curiosité. Mais petit à petit, il réussit à décrypter tous ces chiffres. Sa découverte le laisse sans voix et pourtant il n’y a aucune erreur possible : Ces chiffres indiquent les dates de catastrophes survenues ces 50 dernières années avec le nombre de morts et les coordonnées géographiques de chaque événement. Toutes ces dates ont été écrites par une fillette 50 ans plus tôt et chacune s’est révélée exacte. Plus surprenant encore, la liste ne s’arrête pas à aujourd’hui. Trois autres événements y sont répertoriés dont un qui est sensé se produire le lendemain.

John va donc tenter d’empêcher ces catastrophes de se produire mais il n’est de loin pas un super héros et il se rendra vite compte qu’il n’est pas à la hauteur pour stopper ces événements.

Les choses vont encore se compliquer lorsque son fils Caleb commencera d’entendre des voix, des murmures, comme les entendait la jeune Lucinda 50 ans plus tôt.

Arrive bientôt la date du 3ème et dernier événement de la liste… Une véritable catastrophe, peut-être même la fin du monde…

Les chiffres permettront-ils à John de sauver sa famille de cet inexorable destin ? Parviendra-t-il à empêcher l’inévitable ?

Ne comptez pas sur nous pour vous révéler le fin mot de l’histoire, une fin qui vous réserve encore bien des surprises !



Un film qui démarre bien, avec du mystère, un peu d’angoisse, une fillette étrange, aux longs cheveux noirs, qui écrit frénétiquement ces suites de nombres et qui continue à les inscrire une fois la feuille retirée… Ca donne quelques frissons. Ca continue lorsque l’on comprend la signification de ces chiffres et quand Caleb commence, lui aussi, à entendre ces murmures.

Puis petit à petit, le film prend une tournure un peu bizarre jusqu’au dénouement qui est, finalement, plutôt décevant et complètement irréaliste, voire enfantin. De quoi être franchement déçus…

On regrette aussi un mélange de genre totalement inapproprié. En effet, on mêle ici religion avec un clin d’œil à Adam et Eve, on ajoute une petite pointe de surnaturel, un brin d’action, on saupoudre le tout de science-fiction et on termine avec zeste d’extra-terrestre. Au final on obtient un pot-pourri au goût plutôt fade. A croire que le scénariste avait plusieurs idées en stock et qu’il a tout simplement décidé de les mélanger pour en faire un seul film au lieu de trois ou quatre distincts.

Néanmoins les effets spéciaux sont plutôt spectaculaires mais malheureusement bien trop présents. On les apprécie lors des scènes « catastrophe », notamment un accident de train et d’avion. Mais lorsque l’arrière-plan ou le décor sont faits en image de synthèse ça ne prend pas et c’est bien dommage.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

« PREDICTIONS » est un très bon film fantastique, avec un scénario tout à fait original.
Un film avec lequel je ne pensais pas avoir autant d'émotions.
Le rythme de « PREDICTIONS » est parfois un peu instable mais pas gênant finalement.
Les effets spéciaux sont très réalistes et Nicolas CAGE est excellent comme toujours.
En conclusion : « PREDICTIONS » est un très bon divertissement avec une fin époustouflante.

mardi 20 octobre 2009

Surveillance

Ce matin dans Microfilm on vous parle de « Surveillance », un long-métrage de Jennifer Lynch produit par David Lynch. Autant vous dire que les amateurs de thrillers glauques vont être servis !

Tout commence lorsque les agents Anderson et Hallaway débarquent dans un poste de police locale pour enquêter sur une série de meurtres sordides. Sur place, trois témoins d’un carnage survenu sur une petite route de campagne. Il s’agit d’une étrange collision suivie de coups de feu qui ont coûté la vie de 6 personnes.

Parmi les témoins, Bobbi, la vingtaine. Le nez plein de coke, elle était en voiture avec son ami lorsque l’accident est survenu. Le malheureux n’a pas survécu, littéralement écrasé par une camionnette.

Jack, officier de police locale, était également présent lors du carnage. Son collègue et ami Jim a d’ailleurs perdu la vie sous les balles des auteurs de l’accident.

Reste Stéphanie, une fillette désormais orpheline qui a également assisté à la scène.

Séparés dans trois pièces différentes, ces trois témoins vont chacun raconter leur version des faits aux agents du FBI, nous embarquant au cœur de ce macabre accident.

On découvre alors que les deux officiers, Jim et Jack sont en réalité des petites crapules. Ils crèvent volontairement les pneus des rares voitures qui empruntent cette route puis s’amusent à leur faire la morale sur leur façon de conduire soi-disant trop rapide. Jouant du révolver et de violence, ils finissent toujours par laisser filer les quidams avec un simple avertissement, après avoir bien ri et traumatisé ces pauvres gens.

On suit également le voyage de la petite Stéphanie qui part en vacances avec son frère, sa maman et son beau-père. Leur pneu éclate lorsque l’un des officiers tire un coup de feu à distance. Immobilisés par cet incident, ils seront rejoints par la jeune Bobbi et son ami que leur voiture a rattrapés. Au même moment, arrivent sur place les deux officiers de police qui s’en donneront à cœur joie pour terroriser les occupants des deux voitures.

C’est quand les flics décident enfin de s’en aller que le drame à lieu. Une camionnette blanche emboutit la voiture de Bobbi, écrasant son ami ainsi que le beau-père de Stéphanie. Les officiers font demi tour, arrivent sur les lieux, découvrent que le conducteur était déjà mort, les mains scotchées au volant et que le passager n’est pas un otage mais bien un criminel. A l’arrière du véhicule, un complice, qui n’hésite pas à user de son pistolet pour descendre plusieurs personnes. Puis les deux malfaiteurs prennent la fuite, laissant derrière eux un véritable bain de sang.

Mais qui sont ces affreux personnages ? Vous le découvrirez dans les dernières minutes du film, sans que vous n’ayez soupçonné une seule seconde de qui il pouvait s’agir.





Attention âmes sensibles, ce long-métrage est cru, violent et passablement glauque. Certaines scènes sont très dures, il faut donc savoir à quoi s’attendre quand on démarre le film. Les criminels sont de vrais sadiques, des esprits tordus, pourris de l’intérieur. Une telle irrationalité nous met mal à l’aise, nous choque aussi parfois.

On regrette aussi quelques stéréotypes, notamment les flics pourris et la famille de ploucs américains qui part en vacances avec les bagages sur le toit de la voiture…

En fait, la grande force du scénario réside dans sa terrible lenteur. Tout se dévoile très doucement, les pièces du puzzle s’assemblent au ralenti. Il s’agit d’une lenteur pesante, écrasante, qui ne nous ennuie pas, au contraire. Chaque élément nouveau est plus cru et cette fameuse lenteur nous tient en haleine du début à la fin. On aurait plutôt envie que ça finisse vite car on a peur de ce que l’on va découvrir mais non, le scénario prend tout son temps pour nous dévoiler ces fameuses pièces et faire avancer l’histoire jusqu’à ce qu’on découvre ce qui s’est réellement passé.

Le jeu des acteurs est absolument convaincant, aucune fausse note à signaler de ce côté-là.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Quand Jennifer LYNCH filme, on sent que papa n'est pas bien loin… Effectivement, la réalisation, la photographie et le traitement général de son film font fortement penser au travail de DAVID LYNCH qui est, il faut le dire, l'un des plus grands cinéastes actuels, primé plusieurs fois avec une "PALME D'OR" au festival de Cannes.
Jennifer LYNCH nous offre avec "SURVEILLANCE" un thriller féroce d'une incontestable efficacité qui prend le spectateur aux tripes jusqu'à la fin.

mardi 13 octobre 2009

Ce que pensent les hommes

C’est pas nouveau, les hommes et les femmes ne communiquent pas tout à fait de la même manière. On dit que quand une femme vous dit « non », elle pense « oui » en réalité. Et lorsqu’un homme vous dit qu’il va vous rappeler, il n’en pense pas un mot. Bref, pas toujours facile de se comprendre lorsque les mots ne semblent pas avoir le même sens au masculin et au féminin.

Le film d’aujourd’hui, « Ce que pensent les hommes », tente de décrypter pour nous le langage de ces messieurs à travers l’histoire de quatre couples qui vivent tous une situation délicate.

Tout d’abord il y a Gigi, éternelle célibataire. Charmante, sympa, jolie, elle ne parvient pourtant pas à trouver un homme qui daigne la rappeler. Puis elle rencontre Alex, barman, qui deviendra son coach en la matière.

Beth, en couple depuis 7 ans avec Niel, rêve de mariage. Niel lui, n’en voit pas l’utilité et se défile chaque fois que Beth aborde le sujet. Elle ne comprend pas de quoi il a peur et lui ne comprend pas pourquoi elle a tant besoin de signer un contrat pour sceller leur amour plutôt que de continuer à vivre heureux comme ils l’ont fait jusqu’à présent.

De leur côté, Janine et Ben viennent d’acquérir une maison et entreprennent des travaux de rénovation. Janine est un peu névrosée, plutôt froide et pas très aimable avec Ben. Lui, se prend d’amour pour Anna qu’il a rencontrée par hasard à la caisse d’un supermarché. Elle aussi a complètement craqué sur Ben et tente par tous les moyens de l’attirer dans les mailles de son filet.

Mais il n’y a pas qu’à Ben que plaît Anna. Connor, agent immobilier, est raide dingue de la belle blonde. Il voit bien d’autres femmes (qu’il ne rappelle jamais) mais Anna occupe son esprit. Il faut dire que l’attitude qu’elle a envers lui n’est pas sans ambiguïté, elle le laisse lui masser les pieds et passe régulièrement des soirées en sa compagnie, sans pour autant en être amoureuse.

Reste Mary, qui essuie également quelques échecs avec ces messieurs et qui finira par rencontrer Conor, par hasard, sur une terrasse…

Tous ces personnages nous entraînent donc au cœur des relations hommes-femmes à travers une comédie servie par un prestigieux casting.





Jennifer Aniston, Ben Affleck, Drew Barrymore, Jennifer Connelly, Bradley Cooper, Scarlet Johansson et j’en passe, voici la brochette d’acteurs qui ont été réunis pour ce film. C’est pas rien ! Autant vous dire que leurs interprétations sont irréprochables et que c’est un vrai régal de les voir ensemble à l’écran.

D’ailleurs on peut relever que l'actrice Drew Barrymore officie également comme productrice exécutive sur le film.

On pourrait penser que l’on ne va pas s’y retrouver avec tous ces personnages mais finalement ce n’est pas bien compliqué et, au contraire, tout est clair. Cela nous permet de nous laisser embarquer dans ce long-métrage sans trop devoir réfléchir à qui est qui et qui fait quoi pour sortir avec qui.

Le rythme est plutôt soutenu, il n’y a pas de temps morts et on ne s’ennuie pas. Néanmoins, on ne rigole pas franchement très souvent. Moi qui m’attendais à une vraie comédie hilarante, j’avoue être un peu déçue. Il y a bien quelques moments drôles mais le côté dramatique que prennent certaines situations ne nous donne pas vraiment envie de rire.

Enfin, on ne peut pas dire que ce long-métrage apporte quoi que ce soit de nouveau au niveau cinématographique. Pas mal de clichés, quelques niaiseries et des situations prévisibles. C’est certainement pour cela que la presse s’est montrée très sévère envers ce film et qu’il obtient une note globale peu réjouissante.

En conclusion, je dirais que si l’on a 2h10 devant nous, qu’on a envie de voir du beau monde et de se divertir sans pour autant éclater de rire, « Ce que pensent les hommes » fera parfaitement l’affaire.

mardi 6 octobre 2009

Le Premier Cercle

Famille, crimes et action sont les maîtres mots du film français qu’on vous propose de découvrir ce matin dans Microfilm.

Le « Premier Cercle » relate l’histoire d’une famille arménienne, les Malakian, un clan dirigé par Milo, dangereux criminel.

Ensemble, ils alignent les crimes et délits. Vol de voiture, cambriolages, ils sont toujours parfaitement organisés et la police ne parvient pas à rassembler les preuves nécessaires pour les coffrer. Pourtant tout le monde le sait, les Malakian ne sont pas clairs.

Anton, le jeune fils de Milo, suit les traces de son père. Il gagne sa vie en prenant part aux différents plans élaborés par son père. Mais il ne se sent pas gangster, il n’aime pas ce qu’il fait et rêve secrètement d’ouvrir un hôtel en camargue.

Parallèlement, il voit secrètement Elodie, infirmière à domicile, dont il est éperdument amoureux. Il rêve de lui offrir une belle vie, en toute légalité. Elodie l’aime aussi mais elle est souvent énervée par la façon qu’Anton a de disparaître subitement, de ne plus lui donner de nouvelles pendant plusieurs jours, puis de réapparaître, sourire aux lèvres… Elle ne se doute de rien mais leur relation est plutôt compliquée.

Arrive le jour où Milo décide de mettre sur pieds un plan très risqué mais qui pourrait bien leur rapporter 5mio d’euros à chacun. Cambrioler un avion qui transporte des fonds, voilà leur future mission. Anton ne semble pas emballé mais il a besoin d’argent pour son projet d’hôtel. Il finit donc par accepter. Il ne reste plus qu’à mettre le plan au point pour le jour J, dans 3 semaines.

Pendant ce temps-là, l’inspecteur Saunier a fait du clan Malakian une affaire personnelle. Il y a quelques années, lors d’une fusillade, il a perdu un ami sous les balles de Milo. Il veut absolument les coincer et compte bien y parvenir en mettant Elodie au courant des vraies activités de son petit ami Anton.

Bref, plus le temps passe, plus les choses se corsent, plus le timing devient serré, jusqu’au jour du cambriolage de l’avion, jour où l’avenir d’Anton se décidera en quelques minutes seulement.

Comment tout cela va-t-il se terminer ? Ne comptez pas sur nous pour vous le dévoiler !


Lorsque j’ai démarré le film, j’ai pensé que j’allais encore visionner une histoire de méchants et de policiers, dans le genre de « Mesrine » ou du « Dernier Gang » mais non, il s’agit ici de tout autre chose.

L’histoire est avant tout basée sur Anton, gangster au grand cœur et sur l’esprit de famille, l’attachement que Milo porte à son fils et à ses hommes.

Le scénario est bien ficelé, l’histoire facile à comprendre, le rythme est soutenu et les personnages attachants.

La musique, par contre, ne m’a pas du tout plu. Quelques notes au piano, dans un genre un peu contemporain, bref pas terrible.

La photographie est très bonne en revanche, l’éclairage aussi et la mise en scène impeccable.

Le casting ne laissera personne indifférent puisque c’est Jean Reno qui mène la barque, dans le rôle du chef de famille. Impitoyable, dur et sévère, il est néanmoins juste envers les siens. Un personnage ambigu et intéressant, parfaitement bien interprété.

Le jeune Gaspard Ulliel, dans le rôle d’Anton, est excellent également. Totalement convaincant, on sent très bien qu’il n’est pas fait pour cette vie, même s’il joue parfois les durs. A travers l’interprétation de l’acteur on discerne parfaitement la sensibilité du personnage et son envie de vivre en toute légalité.

En conclusion, je dirais que malgré quelques clichés, c’est un très bon film de gangsters, sans violence, agrémenté d’une petite touche de moralité et servi par d’excellents acteurs. Sans pour autant être un chef-d’œuvre, « Le Premier Cercle » se classe parmi les bons films français.

mardi 29 septembre 2009

LOL

Vous vous souvenez tous du film « La Boum » qui a lancé la carrière de Sophie Marceau il y a de nombreuses années déjà… Eh bien « La Boum » revient, dans une forme plus moderne mais avec Sophie Marceau également, dans le rôle, cette fois-ci, de la maman d’une ado au caractère bien trempé.

Lola est une jeune fille comme toutes les autres. A son âge, c’est priorité aux amis. Ils sont tout pour elle et c’est avec eux qu’elle partage ses expériences d’ado. Arthur, c’est son ex petit ami, depuis leur rupture ils ne se supportent pas. Lui, joue les machos et l’insulte pour un rien, elle se fâche et riposte puis quand elle perd au jeu de qui aura le dernier mot, elle se réfugie auprès de ses meilleures amies.

Maël, le meilleur ami d’Arthur, fait aussi partie de la bande. Gentil, musicien, attentionné, il en pince pour Lola. Et puis il y a Charlotte et Stéphane, les deux meilleures amies de Lola, toutes trois inséparables.

Comme bien souvent, on retrouve également l’entremetteuse de service, la fille plus développée que les autres, celle qui porte des vêtements et coiffures plus osés. Elle drague à tout va et ne manque jamais d’énerver Lola et ses amies. Persuadées que c’est ce genre de fille que les garçons aiment, elles la jalousent tout en la critiquant.

Tout ce beau petit monde va donc vivre une année scolaire ordinaire mais pleine d’émotions. Amours, ruptures, surprises et fiestas sont au programme de ces jeunes qui mènent une vie des plus intenses.

Mais comme tout adolescente normale, Lola a une maman, Anne. Et cette maman ne sait pas toujours comment réagir face au comportement de la jeune fille. Evidemment, elle a été ado elle aussi, évidemment, elle sait que son enfant grandit et qu’elle n’est plus un bébé. Mais quand elle se rend compte que Lola fait ses expériences, sort avec des garçons et fume parfois un joint, Anne se sent dépitée. Leur relation se complique et s’envenime parfois mais l’amour qu’elles se portent l’une à l’autre finit toujours par effacer la colère et l’incompréhension à laquelle elles doivent parfois faire face.

De son côté, Anne, divorcée, ne vit finalement pas si différemment de sa fille. Elle rencontre un homme, un flic, qui la séduit, il lui arrive aussi, de temps en temps de fumer un joint et lorsqu’elle se retrouve face à face avec sa propre mère, les rôles s’inversent, comme pour nous montrer qu’une maman reste toujours une maman, peu importe l’âge que l’on a.

Finalement, il ne s’agit pas d’une narration conventionnelle avec un début et une fin mais plutôt d’une tranche de vie, d’une année dans la vie d’une adolescente et de sa mère, une histoire inspirée de faits réels, ceux que nous avons tous vécu à un moment crucial de notre vie : le passage de l’enfance à l’âge adulte.



Vous avez aimé « La Boum » ? Vous aimerez « LOL » ! Même si les temps ont changé (et le vocabulaire aussi !), même s’il y a 30 ans on fumait des cigarettes en cachette et qu’aujourd’hui on tire après des joints, les choses n’ont pas tellement évolué lorsqu’on est ado. Faire ses expériences, braver l’autorité parentale, vivre pour ses amis et se sentir libre, voilà ce que recherchent la majorité des jeunes d’hier et d’aujourd’hui.

Si vous êtes parents et que vous ne comprenez pas vos enfants, ce film est fait pour vous ! Et si vous êtes ado et que vos parents vous tapent sur le système, c’est valable pour vous aussi, ce long-métrage vous aidera à comprendre certaines choses.

Le point fort de ce film est qu’il n’a pas de public cible, même si on pourrait d’abord penser qu’il s’adresse aux jeunes. L’accent est mis sur la relation entre mère et fille, sur la tendresse qui les unit mais aussi sur les incompréhensions auxquelles elles doivent faire face.

Le scénario est ultra rythmé, on ne s’ennuie pas une minute (la vie des ados est bien remplie !) et on profite également d’une bande-son très bien choisie.

Les acteurs sont épatants, tous ces jeunes ne jouent pas mais sont leurs personnages, ils se donnent la réplique avec un naturel désinvolte qui séduit et surprend. Sophie Marceau, rayonnante, nous livre une interprétation sans faille d’une maman plutôt cool mais pas laxiste pour autant.

Enfin, c’est un film pétillant et plein de tendresse qui se laisse regarder facilement sans pour autant se classer dans le tout grand cinéma français. Un bon divertissement, en somme !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Selon la réalisatrice, Lisa AZUELOS ,LOL s'adresse aux jeunes de 7 à 77 ans.
En plus de réaliser LOL, Lisa AZUELOS y fait ses débuts devant la caméra en se glissant dans la peau de la psy de Sophie MARCEAU.
20 ans après les 2 épisodes de la BOUM avec Sophie MARCEAU en adolescente, quel plaisir de la retrouver dans le rôle inverse de la mère confrontée à une adolescente d'aujourd'hui.
LOL est un film intergénération à voir en famille.
Sophie MARCEAU nous livre une super prestation dans le rôle de la maman, divorcée, avec 3 enfants.
En conclusion : LOL est un très bon film qui a engrangé près de 5 millions de spectateurs dans l'hexagone sans compter les autres pays francophones. D'ailleurs les américains ont déjà acheté les droits pour en faire un remake à la sauce US.
C'est quand même une référence !!

mardi 22 septembre 2009

Le Dernier Gang

Au menu de Microfilm aujourd’hui : des voyous, des braquages, des policiers et une petite touche d’amour. Le plat du jour, c’est le « Le Dernier Gang », un film policier français, inspiré, en partie, de faits réels.

Simon et quelques uns de ses copains en ont marre de vivre comme des misérables et décident un jour de se mettre à braquer des banques.

Aucun plan, jamais, ils attaquent au hasard et ne blessent jamais personne. Rapides et masqués, jamais ils ne se font attraper par la police.

Lors d’un braquage, Simon tombe nez à nez avec Julie, une jolie blonde. C’est le coup de foudre mais, pressé par ses amis, il n’a pas le temps de lui parler. Le hasard faisant bien les choses, il va l’apercevoir quelques temps après dans un café. Pas question de la laisser filer, il lui donne rendez-vous, la séduit, elle craque et devient sa compagne.

Parallèlement, il continue, avec sa bande de copains, à voler au nez et à la barbe de la police. Bientôt ils useront de déguisements pour s’introduire dans les banques, des déguisements qui leur vaudront le nom de « Gang des Postiches » dans toute la presse. Jouant les « Robin des Bois », ils préfèrent voler directement dans les coffres personnels des riches. Perles, billets, papiers valeur, bijoux, tout y passe. Pour éviter de se faire pincer, ils passent ensemble beaucoup de temps sous les Tropiques, à se prélasser sur les plages, profitant de leur argent.

Mais le calme est souvent de courte durée… En effet, ils ont à leurs trousses Milan, un flic qui s’acharne à les faire tomber depuis leurs premiers coups. Obsédé par la bande de Simon, Milan a fait de la capture de ce dernier l'unique but de sa vie.

Autant vous dire que ce ne sera pas de tout repos pour Simon et ses copains, ni pour sa femme qui commence à en avoir marre de cette vie et qui veut protéger leur fille de cet univers…

Comment tout cela finira-t-il ?

Mystère…




Ce qui est frappant avec ce long-métrage, c’est sa ressemblance avec les deux « Mesrine », l’ennemi public n° 1 des Français dans les années 60-70. On vous avait d’ailleurs présenté ce film il y a quelques semaines. Le scénario semble vraiment très inspiré de Mesrine puisqu’on y retrouve les mêmes éléments : cavale, course-poursuite, exil, amour passionnel mais compromis par les activités illégales de Simon, LE flic qui s’acharne et qui veut absolument le coincer et enfin, bien sûr, les multiples braquages. Tous ces points nous rappellent très souvent Mesrine et ce n’est pas forcément négatif mais on a très souvent une impression de déjà vu. C’est comme si on savait ce qui allait se passer ensuite et ça gâche un peu le suspense.

Malgré une durée de deux heures, on ne s’ennuie pas, il se passe constamment quelque chose, il n’y a pas de baisse de rythme. La musique est sympa aussi, elle colle bien à l’image sans être transcendante non plus.

Les acteurs sont convaincants, en particulier Clémence Poésy qui est vraiment très attachante. Vincent Elbaz, interprète de Simon, est très bon aussi mais il en fait presque un peu trop et il finit par nous taper un peu sur le système.

Bref, pour moi il s’agit d’un bon film mais il n’égale pas Mesrine, ni par son scénario, ni par ses acteurs.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin, qui vous dit ce qui suit :

Le « DERNIER GANG » s'inspire librement des mésaventures du Gang des POSTICHES, l'une des plus célèbres bandes de braqueurs de banques français, comptant à leur actif pas moins d'une trentaine de hold-up commis entre 1981 et 1986 (donc bien après MESRINE).
Vincent ELBAZ joue à la perfection son rôle de meneur d'homme sans pitié, sans état d'âme.
On se prend vite au jeu avec de l'action qui se déroule à 100 à l'heure. L'intrigue est bien ficelée.
En conclusion : « LE DERNIER GANG » est un très bon film de gangsters. On se laisse guider dans les méandres de cette histoire aux multiples rebondissements qui, à certains moments, vous fait froid dans le dos.
C'est palpitant avec bien du suspense.

mardi 15 septembre 2009

Le code a changé

C’est à Paris qu’on vous emmène cette semaine pour le long-métrage français qu’on vous présente aujourd’hui, intitulé : « Le Code a changé ».

Un couple a prévu d’inviter plusieurs amis à dîner, certains se connaissent d’autres non. Chacun a sa propre personnalité, ses particularités et son vécu.

A table, les discussions sont parfois un peu tendues, mais on rigole bien aussi. C’est la première fois qu’ils sont tous réunis ensemble.

La soirée passe, avec ses bons et moins bons moments puis tout le monde finit par rentrer chez lui.

Une année plus tard, Marie-Laurence et son mari Piotr décident de remettre ça avec les mêmes invités.

Et c’est à ce moment-là qu’on découvre ce qui s’est passé durant ces douze mois écoulés. Trahisons, tromperies, accident, séparation et autres événements peu réjouissants sont venus ternir les vies de nos invités qui semblaient pourtant heureux l’an dernier.

Les personnages sont bien nombreux mais possèdent tous une véritable personnalité. On pourrait presque coller un adjectif bien défini sur chacun des invités, même si on ne sait, finalement, pas grand-chose à leur sujet.

Une chose est certaine, c’est qu’il ne faut jamais se fier aux apparences…



On l’a déjà remarqué plus d’une fois, les français aiment le réalisme. Un réalisme poussé si loin qu’on a l’impression d’être en compagnie de nos voisins du début à la fin du film. Des gens comme vous et moi, avec des répliques tellement proches de la réalité qu’elles ne sont pas très percutantes, les dialogues ne sont pas intéressants ni agréables et c’est là le véritable point faible du film. Pour pousser le réalisme à l’extrême, on assiste même à des choses totalement inutiles, notamment un coup de fil du père de Marie-Laurence qui l’interrompt pendant qu’elle essaie une robe d’avocat avec un collègue. Un coup de fil qui vient perturber la scène sans rien y apporter, un coup de fil de 10 secondes dont on se serait franchement bien passé puisque rien d’intéressant ou de pertinent n’est dit durant cet appel.

Autre point faible, c’est l’impression que l’on a de regarder ces repas en tant que spectateur, sans parvenir à se prendre au jeu et à s’intégrer à ces gens. On se sent comme lorsqu’on est invités chez des inconnus avec qui on ne partage rien. Bref, on se sent de trop. Encore une fois la faute à cet extrême réalisme, on n’a pas l’impression de regarder un film mais une émission de télé réalité.

On notera quand même la performance des acteurs, qui ont été choisis avec soin. Dany Boon, Patrick Bruel, Karin Viard, Marina Foïs, Pierre Arditi et j’en passe, sont de la partie et jouent le jeu avec un malin plaisir.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

On le sait tous, une comédie française, ça peut très vite virer au cauchemar (je n'aurais aucun mal à vous citer une bonne vingtaine de navets) mais LE CODE A CHANGE s'en tire bien, même TRES BIEN.
Le casting est assez impressionnant et les personnages extrêmement attachants, en particulier MELANIE, interprétée par Marina FOÏS.
Tromperies, conflits familiaux, histoires d'amitié, humanité et surtout humour se mêlent dans LE CODE A CHANGE.
Servi par une belle brochette de comédiens qui prennent un malin plaisir à se balancer des répliques savoureuses, LE CODE A CHANGE a des allures de film générationnel. Vous ne regarderez plus vos voisins de table de la même manière.
Un très bon moment de cinéma !!


mardi 8 septembre 2009

The Fall


Ce matin dans Microfilm, je vous propose de lâcher prise le temps d’une histoire. Une histoire étrange et surprenante, une épopée fantastique racontée par Roy, un cascadeur hollywoodien, à Alexandria, une fillette, tous deux hospitalisés.

L’histoire débute à Los Angeles, il y a longtemps, très longtemps. Alexandria, 5 ans, le bras dans le plâtre, fait la connaissance de Roy, hospitalisé après une cascade qui a mal tourné.

Lorsqu’elle lui dit son prénom, Roy pense immédiatement à Alexandre le Grand, et lui raconte une anecdote à son sujet. Friande d’histoires, la fillette en redemande.

Jour après jour, il va lui conter l’histoire de 5 hommes, 5 guerriers qui ont tous le même ennemi : Le Gouverneur Odieux. Chacun de ces hommes a été blessé un jour par Odieux et veut se venger. Ils devront donc traverser déserts, montagnes, plaines et villes pour parvenir au palais d’Odieux et l’éliminer.

Mais la véritable histoire est celle d’Alexandria et de Roy que le destin aura rapprochés. Roy est déprimé et désespéré depuis la chute qui lui a valu, semble-t-il, une paralysie des membres inférieurs. A travers son histoire, il gagne la confiance de la fillette et lui demande de lui apporter de la morphine. On comprend vite que son but est de se suicider, conscient qu’il ne pourra plus jamais faire des cascades.

Mais la présence d’Alexandria et sa soif d’aventures, d’histoires et de récit prend tout son temps à Roy et il doit user de stratagèmes pour manipuler la fillette afin qu’elle continue à lui apporter les cachets qu’il réclame.

Evidemment, bientôt les complications arrivent et petit à petit son histoire imaginaire rejoint la réalité, intégrant Alexandria et lui-même en tant que personnages.

Dans son récit, il souhaite faire mourir ses personnages mais Alexandria proteste, la tension monte, chacun tentant de s’approprier l’histoire pour mieux la modeler à l’image de son propre destin…

Jusqu’à la fin, où l’issue du récit sera étroitement liée au destin d’Alexandria et de Roy…

Evidemment, ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus !



Il faut bien l’avouer, le genre est assez inédit, particulier. Lorsque Roy nous plonge dans son récit, les couleurs sont vive, les costumes assez caricaturaux, les décors irréels et les personnages très typés. Ce côté « irréel » dans la réalisation nous rappelle que l’histoire que l’on regarde est celle de Roy et Alexandria et pas vraiment celle des 5 guerriers. Ces scènes, tournées de manière légèrement exagérée nous plongent dans une ambiance proche du rêve, avec des incohérences et des éléments insolites.

Et puis, lorsqu’on revient à la réalité, tout semble soudain terriblement réel. On savoure la relation qui se développe entre les deux protagonistes, on adore Roy, puis on le déteste de se servir d’Alexandria et, enfin, on l’aime à nouveau lorsqu’il s’ouvre à nous.

Quant à la fillette, c’est peut-être personnel mais pour ma part, elle m’a assez vite « tapé sur les nerfs ». Peut-être est-ce le doublage francophone mais sa façon de parler est agaçante et son attitude ultra-collante et insistante est un peu pesante. Mais remarquez, si elle n’insistait pas tant pour obtenir la suite de l’histoire, nous ne la connaîtrions peut-être pas aujourd’hui ! Finalement, on est quand même bien contents qu’elle insiste à notre place.

Il y a des moments où on est complètement pris dans le film mais, hélas, il y a quand même l’un ou l’autre ralentissement durant lesquels on a tendance à décrocher légèrement.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

THE FALL, c'est 4 ans de tournage dans 18 pays différents.
Voici un film d'aventure tout simplement magnifique couplé d'un conte raconté à une fillette par un cascadeur dépressif et immobilisé.
THE FALL, réalisé avec maîtrise par Tarsem SINGH se passe dans les années 20.
C'est surtout l'esthétique de ce film sur la puissance de l'imagination qui surprend, avec de nombreuses idées originales ainsi que des décors et des costumes superbes.
En conclusion : THE FALL est un trésor visuel. Formes, couleurs, perspectives, tout y est. Une jolie perle.
THE FALL est une véritable vitrine de ce qu'il se fait de plus beau et de plus surprenant esthétiquement parlant.

mardi 1 septembre 2009

Diamant 13


Au sommaire de Microfilm ce matin : du crime, de l’argent sale et des révolvers, le tout mené par Gérard Depardieu dans une ambiance sombre et crue !

Par contre, ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler trop de détails sur ce film. Je vais donc être brève dans le résumé, en espérant vous donner envie de voir ce long-métrage !

Mat travaille de nuit à la police criminelle. Son métier l'amène surtout à croiser des désespérés, des barjos, et des travestis. Pour lui, la vie ne se trouve qu'ici. Mais un jour, une ancienne connaissance revient à la surface. Celle-ci, du nom de Franck, travaille aux stups et trempe depuis quelques temps dans des trafics louches.

Il lui propose alors un plan, dont le but consiste à détourner de l'argent sale. Mat va-t-il se laisser embarquer, ou au contraire résistera-t-il à la tentation ? Quelle que soit sa décision, les menaces et les dangers rôdent de toutes parts, pour lui comme pour son entourage. Mat se retrouve au cœur des rouages d'un système corrompu qui coûtera la vie de son seul et unique ami. Le jeu s'annonce donc très serré jusqu’à la dernière minute…

Allez, on ne vous en dira pas plus ce matin sous peine de vous gâcher le plaisir de ce thriller palpitant !



Diamant 13, c'est le film de nombreux retours. Celui d'un cinéaste d'abord, mais aussi d'un acteur qui a souvent tendance à accepter tout et n'importe quoi. Cette rencontre, organisée autour d'un roman, L'étage des morts, et de son adaptation sur grand écran, était donc attendue au tournant. Au final, le résultat se révèle être à la hauteur de nos espérances, parfois même au delà.

Un nom, un seul, me vient à l'esprit pour résumer ce film : Gérard Depardieu. Il dévore littéralement l'écran, de par sa prestance, son jeu et sa voix. Il écrase tout sur son passage. D'un geste, d'un regard, ou d'une simple réplique, aussi anodine soit-elle. Il possède le charisme d'un Jean Gabin, la fougue d'un Alain Delon, tout en apportant sa propre culture. Il est l'un des derniers monstres sacrés du patrimoine français et ce film lui rend un très bel hommage. Le rôle a de toute évidence était conçu pour lui, même inconsciemment. Il serait d'ailleurs impensable aujourd'hui d'imaginer quelqu'un d'autre à sa place. Depardieu s'investit finalement avec une telle passion qu'on ne peut être que séduit. D'autant que son talent atteint ici des sommets.

Le scénario a été un peu découpé à la hache pour tenir en une heure et demie et on le sent un peu. Mais quelle ambiance! Certains enchaînements, certains passages sont peu clairs mais c'est là toute la force du film. Perdre le spectateur avec les personnages, perdus entre le bien et le mal, le respect et le mépris, voire le dégoût. Les décors sont sombres et glauques à souhait, le temps humide et gris, bref une ambiance lourde qui colle parfaitement au film.


La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Le scénariste Olivier MARCHAL (36, Quai des orfèvres) nous livre une adaptation très réussie du roman noir de Hugues PAGAN paru dans les années 80.
Olivier MARCHAL, ancien commissaire pendant plus de 10 ans aux homicides quitte la réalisation pour apparaître en tant qu'acteur dans ce film.
« DIAMANT 13 » est un très bon polar français avec du grand DEPARDIEU !! Ca fait plaisir de retrouver ce grand acteur dans un VRAI premier rôle.
En conclusion : L'histoire de « DIAMANT 13 » est bien menée.
Les acteurs sont tous bons et crédibles. DIAMANT 13 se révèle alors être une oeuvre intemporelle, réaliste et glaçante à la fois, présentant l'humanité dans sa forme la plus abjecte.
L'ambiance qui se dégage dans « DIAMANT 13 » est l'écoeurement, le désespoir, la résignation.
Voilà ce qui en fait un très bon polar.

mardi 25 août 2009

Le Garçon au pyjama rayé

Berlin, seconde guerre mondiale. Bruno, 8 ans, fils de soldat allemand aime jouer avec ses camarades dans les rues de la ville, ne se souciant pas de ce qui se passe autour de lui. De la guerre, il ne sait que ce que l’on a bien voulu lui en dire. L’Allemagne, grande nation, se doit de lutter contre la vermine pour devenir puissante, glorieuse et sûre.

Lorsque son père obtient une promotion importante, toute la famille doit déménager à la campagne dans une maison un peu austère, entourée de grandes grilles gardées par les soldats et leurs chiens. Les premiers temps, Bruno a du mal à s’adapter, il n’y a pas d’autres enfants pour jouer, il n’a pas le droit de quitter la maison et il ne doit pas parler au « fermier », un homme de maison qui pèle les patates et s’occupe du jardin. Paré d’un pyjama rayé, cet homme est en réalité un juif prisonnier du camp de concentration situé non loin de là. Un jour, par la fenêtre de sa chambre, Bruno aperçoit ce qu’il appelle « la ferme », ne sachant pas de quoi il s’agit. Lorsqu’il demande à sa maman quelle est cette bâtisse et s’il peut aller jouer avec les enfants de la ferme, on esquive ses questions, on lui demande de ne plus y penser et de ne pas quitter les alentours de la maison.

Mais Bruno est trop curieux et trop intelligent pour croire ce qu’on lui dit. Il va donc quitter la maison en douce et traverser la forêt pour atteindre le camp.

Lorsqu’il arrive devant le grillage, il aperçoit un garçon assis, tête baissée, juste en face de lui, derrière les fils barbelés électrifiés. Naïvement, il se met à lui poser tout de sortes de questions. Pourquoi porte-t-il ce pyjama rayé, pourquoi a-t-il un numéro inscrit dessus, est-ce que c’est pour un jeu, pourquoi ne vient-il pas jouer avec lui dehors du camp, etc. Mais ce premier échange sera vite interrompu par le son d’un sifflet rappelant les prisonniers à leurs baraques. Le petit juif s’interrompt brusquement et s’en va en courant.

Curieux, Bruno décide de retourner voir son nouvel ami le lendemain, puis le surlendemain et au fil des jours, il comprendra ce qui se passe au sein du camp. Pas de place de jeu pour les enfants, pas de cafétéria, pas de concerts, contrairement à ce que montrait un film projeté par son père à d’autres soldats.

Petit à petit, l’ambiance à la maison va se détériorer, le père de Bruno devient nerveux et méchant, sa mère comprend ce que deviennent les juifs lorsque les grandes cheminées se mettent à fumer, elle pleure, ne supporte plus son mari et Bruno, là au milieu, essaie d’y voir plus clair.

C’est lorsque le petit juif raconte à Bruno que son papa n’est pas revenu de sa journée de travail que les choses vont se corser. Bruno décide d’aider son ami à retrouver son papa et creuse sous les barbelés pour pénétrer dans le camp…

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C’est vrai, il s’agit d’un énième film sur la guerre 39-45 mais celui-ci ne traite pas le sujet de la même manière que la plupart des films historiques. Ici, c’est à travers des yeux d’enfants qu’on vit cette histoire. Ces enfants qui ne comprennent pas ce que font les adultes, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont sensés être ennemis alors qu’ils s’apprécient mutuellement.

Les acteurs sont tous fabuleux, sans exception, bien qu’ils ne soient pas très célèbres. Le personnage de la mère est très intéressant, d’abord soignée, belle femme, fière de son mari et totalement en accord avec les principes politiques de l’Allemagne nazie, elle découvre petit à petit la vérité et semble détruite par tout ce qu’elle comprend. Son apparence change, ses expressions aussi, jusqu’à nous donner vraiment mal au cœur. Chapeau bas à l’actrice Vera Farmiga pour cette interprétation magistrale. Sans oublier bien sûr l’interprète du petit Bruno dont les yeux incarnent à merveille l’innocence enfantine mais aussi la tristesse et le désarroi face à l’horrible vérité.

Le scénario, adapté du best-seller de John Boyne, est vraiment bon, aucun temps mort, aucune fausse note, il est simple mais efficace et surtout très prenant, en particulier à la fin.

La musique a été composée par James Horner, lui-même qui avait créé la bande-son de Titanic. De la belle musique, efficace et pertinente.

La photographie est somptueuse tout comme la mise en scène.

Malgré le thème principal du film, l’Holocauste, on n’est jamais confronté à la violence, ce qui est également agréable et permet de visionner ce film en famille.

Vraiment, ce film a tout bon !

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Adapté du best-seller de John BOYNE traduit en 15 langues et vendu a 35mio d'exemplaires « LE GARCON AU PYJAMA RAYE » est un film bouleversant et sublime.
Ce long métrage captivant décrit les pires horreurs de la guerre et la solution finale au travers des yeux naïfs et innocents d'un enfant de 8 ans, fils de soldat SS et commandant du camp d'Auschwitz.
Les acteurs principaux, le petit allemand et le petit juif sont fantastiques.
La magnifique musique de James HORNER qui monte crescendo jusqu'au final contribue à faire de ce film un chef d'oeuvre. En conclusion : « LE GARCON AU PYJAMA RAYE » est un film brillantissime, magnifique, rempli d'émotion et de subtilité. Un film simple et traitant d'un sujet très sensible, filmé tout en finesse.
Du cinéma avec un grand C !!!!
J'en suis encore ému ......
En aparté : ce film devrait être présenté dans les écoles afin que la jeune génération actuelle connaisse cette partie de l'histoire et qu'elle ne tombe pas aux oubliettes.