mardi 8 septembre 2009

The Fall


Ce matin dans Microfilm, je vous propose de lâcher prise le temps d’une histoire. Une histoire étrange et surprenante, une épopée fantastique racontée par Roy, un cascadeur hollywoodien, à Alexandria, une fillette, tous deux hospitalisés.

L’histoire débute à Los Angeles, il y a longtemps, très longtemps. Alexandria, 5 ans, le bras dans le plâtre, fait la connaissance de Roy, hospitalisé après une cascade qui a mal tourné.

Lorsqu’elle lui dit son prénom, Roy pense immédiatement à Alexandre le Grand, et lui raconte une anecdote à son sujet. Friande d’histoires, la fillette en redemande.

Jour après jour, il va lui conter l’histoire de 5 hommes, 5 guerriers qui ont tous le même ennemi : Le Gouverneur Odieux. Chacun de ces hommes a été blessé un jour par Odieux et veut se venger. Ils devront donc traverser déserts, montagnes, plaines et villes pour parvenir au palais d’Odieux et l’éliminer.

Mais la véritable histoire est celle d’Alexandria et de Roy que le destin aura rapprochés. Roy est déprimé et désespéré depuis la chute qui lui a valu, semble-t-il, une paralysie des membres inférieurs. A travers son histoire, il gagne la confiance de la fillette et lui demande de lui apporter de la morphine. On comprend vite que son but est de se suicider, conscient qu’il ne pourra plus jamais faire des cascades.

Mais la présence d’Alexandria et sa soif d’aventures, d’histoires et de récit prend tout son temps à Roy et il doit user de stratagèmes pour manipuler la fillette afin qu’elle continue à lui apporter les cachets qu’il réclame.

Evidemment, bientôt les complications arrivent et petit à petit son histoire imaginaire rejoint la réalité, intégrant Alexandria et lui-même en tant que personnages.

Dans son récit, il souhaite faire mourir ses personnages mais Alexandria proteste, la tension monte, chacun tentant de s’approprier l’histoire pour mieux la modeler à l’image de son propre destin…

Jusqu’à la fin, où l’issue du récit sera étroitement liée au destin d’Alexandria et de Roy…

Evidemment, ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus !



Il faut bien l’avouer, le genre est assez inédit, particulier. Lorsque Roy nous plonge dans son récit, les couleurs sont vive, les costumes assez caricaturaux, les décors irréels et les personnages très typés. Ce côté « irréel » dans la réalisation nous rappelle que l’histoire que l’on regarde est celle de Roy et Alexandria et pas vraiment celle des 5 guerriers. Ces scènes, tournées de manière légèrement exagérée nous plongent dans une ambiance proche du rêve, avec des incohérences et des éléments insolites.

Et puis, lorsqu’on revient à la réalité, tout semble soudain terriblement réel. On savoure la relation qui se développe entre les deux protagonistes, on adore Roy, puis on le déteste de se servir d’Alexandria et, enfin, on l’aime à nouveau lorsqu’il s’ouvre à nous.

Quant à la fillette, c’est peut-être personnel mais pour ma part, elle m’a assez vite « tapé sur les nerfs ». Peut-être est-ce le doublage francophone mais sa façon de parler est agaçante et son attitude ultra-collante et insistante est un peu pesante. Mais remarquez, si elle n’insistait pas tant pour obtenir la suite de l’histoire, nous ne la connaîtrions peut-être pas aujourd’hui ! Finalement, on est quand même bien contents qu’elle insiste à notre place.

Il y a des moments où on est complètement pris dans le film mais, hélas, il y a quand même l’un ou l’autre ralentissement durant lesquels on a tendance à décrocher légèrement.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

THE FALL, c'est 4 ans de tournage dans 18 pays différents.
Voici un film d'aventure tout simplement magnifique couplé d'un conte raconté à une fillette par un cascadeur dépressif et immobilisé.
THE FALL, réalisé avec maîtrise par Tarsem SINGH se passe dans les années 20.
C'est surtout l'esthétique de ce film sur la puissance de l'imagination qui surprend, avec de nombreuses idées originales ainsi que des décors et des costumes superbes.
En conclusion : THE FALL est un trésor visuel. Formes, couleurs, perspectives, tout y est. Une jolie perle.
THE FALL est une véritable vitrine de ce qu'il se fait de plus beau et de plus surprenant esthétiquement parlant.

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