mardi 26 août 2008

There will be blood

Aujourd’hui dans Microfilm on va vous parler d’or… Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle chasse au trésor ou de la découverte de vestiges archéologiques inestimables. Non, ce matin on vous présente un film qui traite de l’or noir, du pétrole donc, qui va faire tourner la tête du personnage principal.

There will be blood, c’est le nom du film qu’on vous présente aujourd’hui et qui va nous emmener aux Etats-Unis au début des années 1900, quand chacun rêvait de découvrir un puits de pétrole sur ses terres et quand les magnats de l’industrie pétrolière usaient de stratagèmes pour acquérir le plus grand nombre de puits, amassant ainsi une fortune parfois au-delà de toutes espérances.

L’histoire commence en 1898. Daniel Plainview est un jeune chercheur de pétrole sans argent. On le voit creuser, péniblement dans le sol, avec des outils modestes mais une véritable envie de réussir. Ce qui va arriver le jour où il découvre enfin un gisement. Rapidement, il s’enrichit, et dix ans plus tard, le voilà parcourant la Californie avec son fils H.W. pour racheter des terres et créer d’autres concessions. Il devient une véritable personnalité dans l’univers du pétrole, égrenant ses beaux discours, séduisant les propriétaires des terres qu’il souhaite forer, le voilà devenu un business man avec pour seul but de s’enrichir toujours plus.

Un jour, un certain Paul Sunday l’accoste et lui parle de la petite ville de Little Boston, qui serait bâtie sur un océan de pétrole. Daniel est dubitatif, mais il finit tout de même par se rendre dans la ville en question où chacun se bat pour vivre du mieux qu’il le peut et où la seule distraction permettant de se soustraire momentanément à la rudesse des jours n’est autre que l’église, dans laquelle officie le prêtre Eli Sunday. Arrivé sur place, Daniel découvre avec surprise que Paul avait raison, et bientôt, notre pétrolier va fonder un empire, tout en permettant à la communauté de Little Boston de se développer. Mais l’ambition sans borne de Plainview et sa haine d’autrui va vite tout corrompre.
Bien que l’homme fasse fortune, le revers de la médaille est peu reluisant : les tensions sont multiples, les conflits voient le jour, enfin les vertus se voient bousculées par la corruption, la trahison et autres malheurs.

Le personnage principal de l’histoire est bien sûr Daniel Plainview, interprété par l’acteur Daniel Day-Lewis, irréprochable dans son rôle de magnat du pétrole. Pas étonnant qu’il ait décroché l’Oscar du meilleur acteur grâce à ce long-métrage. Le personnage est complexe, à la fois père aimant et business man implacable, d’abord heureux et ambitieux, il va petit à petit sombrer dans l’alcool, ne devenant plus qu’un déchet corrompu et déçu par la vie… Autant de facettes que l’acteur a su interpréter avec une parfaite maîtrise et sans faux pas.

Les autres acteurs sont également très talentueux, en particulier Paul Dano qui porte la soutane du jeune prêtre Eli, convaincu qu’il est un prophète de Dieu… Son rôle est difficile, à la fois sensible et doux, il se révèle parfois sous un jour plus étrange, lorsqu’il officie en son église, hurlant la gloire de Dieu et purifiant ses fidèles à coup de claques, vociférant contre le démon qui les habite… Un drôle de personnage donc, mais très intéressant.



La première chose que l’on puisse dire, c’est que l’accent n’a pas été mis sur les dialogues… En effet, le premier quart d’heure est complètement muet et le reste des conversations sont très épurées. On doit donc se contenter de l’image.

Et justement, l’image parlons-en… Légèrement désaturée et surexposée, elle a été traitée de manière à nous rappeler les vieux western, créant un petit effet « artistique » dont on se serait finalement bien passé. En effet, on a l’impression que ça manque de relief, de profondeur. Les paysages ne sont pas beaux et ne feront rêver personne… La Californie c’est aride, sec, jaunâtre, grisâtre… Et comme l’histoire se déroule en pleine campagne, on a largement le temps de profiter du décor.

Le fond de l’histoire est bon, il est intéressant de voir comment un homme qui fait fortune peut perdre la tête à force de corruption et de trahison. Mais tout au long du film, on a l’impression que rien ne se passe, que ça traîne et qu’on aurait pu raccourcir l’histoire d’une bonne demi-heure sans pour autant perdre des éléments importants.

La violence est également présente, raison pour laquelle le film a été déconseillé aux moins de 14 ans. C’est cru, brut, trop réel et finalement pas indispensable à l’histoire, ou du moins pas de cette manière. Il y a des façons plus « propres » de tuer quelqu’un que de lui défoncer le crâne avec une quille en bois.

Quant à la musique… Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est plutôt typée… Impossible de se rappeler des mélodies car il n’y en a pas. Ca ressemble plus à un enchaînement de notes diverses, avec des harmonies peu habituelles, un peu à la manière de la musique contemporaine jouée par certains orchestres. On ne peut pas nier qu’elle accompagne bien l’histoire mais on aurait préféré quelque chose de plus standard, de moins compliqué.

En fin de compte, je dois bien vous avouer que je n’ai pas été touchée par ce film. Je n’ai peut-être pas su l’apprécier à sa juste valeur ou peut-être qu’il ne correspond simplement pas à mes goûts personnels.

Mais c’est bien connu, les goûts et les couleurs sont bien différents d’une personne à l’autre et la conclusion que vous donne Fun Vidéo à Courrendlin en est bel et bien la preuve. Voici donc ce que vous dit votre spécialiste à propos de ce long-métrage :

Voici un film bluffant de A à Z qui a obtenu 2 OSCARS et l' OURS D' ARGENT au Festival de BERLIN. La réalisation de Paul Thoman ANDERSON est époustouflante, alliant une photographie très sombre à de longs plans-séquences, il insuffle une force dramatique terriblement puissante au film.
Quand on sait qu'ANDERSON s'est donné 5 ans pour produire et réaliser cette PERLE, on comprend d'où vient la maîtrise qu'il a vis-à-vis d'elle.
Rien que la scène d'entrée, magistrale est un chef-d'œuvre en elle-même.
Et que dire de plus à propos de DANIEL DAY LEWIS, mis à part le fait que sa performance d'acteur est peut-être la meilleure que j'ai vue à ce jour.
En conclusion "THERE WILL BEE BLOOD" est un monument du cinéma. Captivant, surprenant et convaincant, surtout à ne pas manquer sous aucun prétexte.

mardi 19 août 2008

Into the Wild

On vous emmène en voyage aujourd'hui dans Microfilm ! Mais attention, il ne s’agit pas d’un séjour en amoureux à Venise ou d’une semaine de plage, les doigts de pieds en éventail ! Pour vivre l’aventure d’aujourd’hui, il faudra vous munir de chaussures de marche, d’un gros sac à dos et même d’un fusil. Oui, parce que notre voyage n’aura rien d’une petite randonnée familiale. Nous allons partir en pleine nature, là où l’Homme n’a pas sa place, là où il faut se battre pour survivre. « Into the Wild » ou « En pleine nature », c’est l’extraordinaire film que nous vous présentons ce matin !

Chris a 23 ans, fraîchement diplômé de son université, il est voué à un avenir prometteur. De l’extérieur sa famille semble parfaite. Deux parents qui ont créé leur propre entreprise et pour qui l’argent n’est pas un problème, une sœur gentille et intelligente, une jolie maison… Mais Chris ne se sent pas à sa place. Il se sent différent, il a besoin d’air, il a besoin d’être vivant et surtout, il a besoin d’être libre.

C’est comme ça qu’un beau matin il disparaît, sans rien dire à personne. D’abord en voiture, puis à pied, en stop ou encore en canoë, il va parcourir les Etats-Unis pour atteindre son but ultime : l’Alaska. Il va se passer plus d’un an et demi avant qu’il n’atteigne la frontière du pays, 18 mois durant lesquels il va faire de nombreuses rencontres : hippies, touristes, paysans, citadins… Autant de milieux différents pour autant de surprises, bonnes ou mauvaises.

Et puis le printemps arrivant, Chris décide de reprendre sa route pour l’Alaska. Ses nombreuses rencontres lui ont permis d’apprendre à découper de la viande, à reconnaître des plantes sauvages comestibles et il se sent maintenant prêt pour affronter la vie sauvage, en pleine nature.

Si le début de son séjour semble bien se dérouler, il est clair que ça va bien finir par se corser, l’Homme n’étant pas franchement fait pour vivre seul dans de telles conditions.

Evidemment, ne comptez pas sur moi pour vous raconter la suite et la fin du film, ça gâcherait tout le suspense.

Il faut savoir aussi que Christopher McCandless a réellement vécu. Son histoire a même inspiré le livre « Voyage au bout de la solitude » écrit par le journaliste américain Jon Krakauer et sur lequel Sean Penn s'est basé pour réaliser « Into The Wild ». Durant son périple, Christopher tenait un journal relatant les événements du jour, sa nourriture, sa solitude et ses déceptions.

L’acteur qui interprète le rôle principal est Emile Hirsch, jeune homme à l’avenir cinématographique prometteur. Le personnage est complexe, à la fois petit arrogant et jeune homme sincère. Ses rencontres sur la route sont des plus précieuses. Ses pensées, ses joies et ses peines nous touchent au plus profond. Pour incarner au mieux son personnage, Emile Hirsch a perdu près de 20 kilos, sacrifiant ses joues rondes et gagnant une silhouette filiforme. A la fin du film, on voit une vraie photo de Christopher Mc Candless et je peux vous dire que la ressemblance est frappante avec l’acteur qui s’est donné corps et âme dans ce rôle difficile.



Quand j’ai vu que le film durait presque 2h30, je dois vous avouer que j’ai eu peur d’être déçue… Ne sachant pas exactement de quoi le film était fait, je m’imaginais déjà l’histoire d’un gars qui chasse et qui fait du feu dans la nature pendant 2h30. Pas franchement réjouissant hein ! Eh bien je dois admettre que j’ai été très agréablement surprise. Pour ne pas perdre l’attention du spectateur, Sean Penn a usé de quelques stratagèmes qui fonctionnent bien.

La chronologie du film par exemple. Le film commence quand Chris arrive en Alaska. Puis après quelques minutes, on revient en arrière pour assister à sa remise de diplôme. Retour en Alaska le temps de le voir découvrir un bus abandonné, puis nous voilà à nouveau chez lui, lorsqu’il se décide à partir. Petit a petit, on découvre donc pourquoi il a décidé de partir, on découvre le personnage, on le voit faire diverses rencontres avant d’arriver en Alaska. Ainsi, chaque fois qu’on pourrait décrocher notre attention, il se passe quelque chose qui capte à nouveau notre intérêt, et ça fonctionne plutôt bien. Bien que les films à la chronologie chamboulée sont parfois difficiles à comprendre, ce n’est pas le cas pour celui-ci dont l’histoire n’est finalement pas compliquée.

On peut également relever la musique, composée et interprétée par Eddie Vedder, le chanteur du groupe punk Pearl Jam. Le style musical est à l’opposé des habitudes du chanteur qui offre pour ce film des mélodies entre folk et country, accompagné de guitare acoustique. La bande originale du film a d’ailleurs décroché le Golden Globe 2008 de la Meilleurs chanson, récompense largement méritée.

Les paysages américains sont sublimés par une qualité d’image et de photographie de haut niveau. Les dialogues sont profonds mais ils ne tombent jamais dans un genre de philosophie kitsch qu’on rencontre parfois dans certains longs-métrages moralisateurs. Ici, on laisse le spectateur libre de se faire sa propre opinion sur les thèmes abordés comme la liberté, le destin et les relations sociales.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Quel voyage que nous offre SEAN PENN dans INTO THE WILD. Eblouissant, le film nous plonge dans un voyage métaphorique avec un jeune homme qui tente une aventure folle, celle de se retirer d'une civilisation pour y rejoindre la nature et n'en faire plus qu'un avec elle. La réalisation ainsi que la photo est magnifique, l'interprétation d'EMILE HIRSCH est saisissante.
Le film est poignant et émouvant par son réalisme, sachant que cette histoire est vraie.
En conclusion INTO THE WILD n'est pas un simple divertissement. Il permet à chacun de réfléchir de s'interroger sur son propre destin. Ce film est un véritable CHEF-D'OEUVRE.

mardi 12 août 2008

La Chambre des morts

Soyez prêt à entrer dans un univers glauque à souhait, accrochez vous à votre fauteuil et ouvrez grand vos yeux pour découvrir « La chambre des Morts », thriller français à l’honneur aujourd’hui dans Microfilm.

On découvre deux histoires dans ce film, deux histoires qui se rejoignent dès le début. Celle de deux copains, victimes de licenciement qui s’amusent à tagger des menaces envers leur patron sur un mur en ville… Ils rigolent, ils sont un peu éméchés, prennent le volant, roulent trop vite, tous phares éteints et le drame arrive : ils heurtent un homme à plus de 160km/h. Le type est raide, les deux amis commencent à paniquer. L’un deux découvre une mallette contenant des liasses de billets. Influençant son complice, il propose de cacher le corps et de s’enfuir avec l’argent, ce qu’ils font, la peur au ventre.

Parallèlement, une fillette aveugle se fait tuer dans l’immeuble d’en face. La police arrive sur les lieux le lendemain et commence à rassembler les indices. Petit à petit les deux histoires vont se rapprocher jusqu’à n’en former plus qu’une et c’est Lucie, jeune femme brigadier qui va pendre en charge toute l’enquête, montrant un dévouement et un acharnement hors du commun. Pourquoi se montre-t-elle si persévérante vis-à-vis de cette affaire ? Même son entourage professionnel a du mal à comprendre cette dévotion, ils admettront bien vite qu’elle est vraiment douée et que c’est grâce à elle si l’enquête avance si vite.

Quelques heures après l’assassinat de la fillette, c’est une autre enfant qui disparaît. Le temps presse, l’enfant en question est diabétique et ne peut survivre qu’une quarantaine d’heures avant d’être à court de médicaments.

Petit à petit, l’enquête avance, de nouveaux éléments apparaissent, le lien se fait entre les chauffards et l’assassinat de la petite aveugle mettant les deux amis dans une situation affreusement délicate… L’un deux veut tout avouer à la police, l’autre refuse catégoriquement, l’ambiance devient tendue, le suspense est haletant et la question de la vie ou de la mort de la petite diabétique reste ouverte jusqu’à la dernière minute de film.

Le personnage principal est Lucie, interprétée par Mélanie Laurent. Peu souriante, un peu mollassonne, elle nous donne l’impression d’avoir vécu des choses pas très réjouissantes et semble presque éteinte. Pourtant elle va se donner à fond dans cette enquête, se privant de sommeil, se privant d’un réveillon de Noël avec ses filles pour tenter de retrouver la fillette disparue avant l’échéance des 40 heures. Y aurait-il un lien personnel entre sa propre histoire et celle des enfants disparues ? Mystère… !

Son coéquipier, Moreno, est interprété lui par Eric Caravaca. Gentil, prévenant, il est le seul à croire en Lucie dès le départ. Sans douter de ses capacités, il va l’accompagner dans sa première enquête tout en essayant de la préserver.

N’oublions pas non plus Gilles Lellouche et Jonathan Zaccaï dans les rôles des chauffards. L’un a une vie de famille et donc tout à perdre dans cette affaire de meurtre involontaire… il souhaite se dénoncer à la police, ne supportant pas de mentir à sa femme tandis que l’autre n’a ni famille ni emploi, il va donc user de sa ruse et de sa force de manipulation pour empêcher son ami de parler.



L’histoire est palpitante et malgré sa durée de deux heures, on ne s’ennuie pas une seconde. Il n’y a pas de moments creux ou de temps perdu, on a même l’impression que les événements se déroulent très vite.

On a grand plaisir à voir des acteurs français jeunes et talentueux dont l’avenir cinématographique est clairement assuré.

La mise en scène est impeccable et soignée tout comme la qualité d’image, un poil désaturée pour nous plonger dans une ambiance glaciale et glauque à souhait. Le tueur n’est pas un criminel ordinaire comme ceux qu’on pourrait rencontrer dans les séries policières françaises. Non, celui à qui on a affaire est complètement désaxé et les motifs de ses crimes dépassent l’entendement ce qui ajoute encore un peu de piquant à l’histoire.

Le scénario est prenant et rien n’est laissé au hasard, un peu à la manière du célèbre long-métrage des « Rivières Pourpres ». Dès les premières minutes, l’action démarre et ne s’arrête plus jusqu’à la fin.

Il y a juste la bonne dose de scènes crues pour donner des frissons sans pour autant dégoûter ou choquer le spectateur. A relever que le film est déconseillé aux jeunes de moins de 14 ans et que quelques rares images pourraient heurter les adultes les plus sensibles. Mais encore une fois, on ne tombe jamais dans l’excès ni dans le mauvais goût. On est très proche des thrillers américains, genre cinématographique que les français apprivoisent peu à peu. Après quelques films décevants dans cette veine, celui-ci est un des rares qui soit réellement convaincant. Certes, nos voisins francophones restent les maîtres en matière de comédies mais avec « La chambre des morts », ils nous montrent qu’ils sont aussi capables de nous faire frissonner et de nous tenir en haleine. Chapeau bas !

La conclusion, c’est Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ceci :

LA CHAMBRE DES MORTS d'après le roman de Franck Thilliez est tout simplement MAGNIFIQUE.
Un thriller noir, glacial et dérangeant. Le film nous entraîne malgré nous dans les abîmes et délires de l'esprit humain.
Sur toile obscure tissée d'énigmes terrifiantes et horrifiantes on découvre le charme pittoresque du Nord de la France.
Mélanie LAURENT est sublime et joue à merveille son rôle de femme flic qui lui colle bien à la peau.
Ce film français n'a rien à envier aux thrillers américains.
En conclusion LA CHAMBRE DES MORTS est une enquête policière superbement réussie, un scénario en béton qui nous tient en haleine durant 2 heures et jusqu'à la dernière seconde.

mardi 5 août 2008

Benjamin Gates et le livre des secrets

Qui ne rêverait pas à l’idée de découvrir une cité perdue, entièrement bâtie en or massif ? De nombreux explorateurs et aventuriers ont déjà tenté de suivre des cartes au trésor, souvent au péril de leur vie et souvent, malheureusement, sans succès.

Aujourd’hui, notre héros c’est Benjamin Gates et lui aussi, va tenter de découvrir cette fabuleuse cité, pour prouver qu’il a raison et que les méchants ont tord !
Evidemment, l’histoire de « Benjamin Gates et le livre des secrets » est un peu plus compliquée que ça et on va partir à l’aventure avec vous ce matin pour vous faire découvrir ce DVD Disney et qui sait, peut-être aurez-vous la chance tout à l’heure de repartir avec un exemplaire de ce long-métrage !

Benjamin Gates et bien connu pour ses découvertes archéologiques, dont celle du trésor des Templiers, aventure qui nous était contée dans le premier volet des aventures de Benjamin Gates.

Lorsque réapparaît une page manquante du journal de John Wilkes Booth, l'assassin d'Abraham Lincoln, tout indique que l'arrière-arrière-grand-père de Gates a joué un rôle clé dans la conspiration qui a conduit au meurtre de l'ancien Président américain.
Déterminé à prouver l'innocence de son ancêtre, Benjamin va devoir déchiffrer une page remise par un certain Mitch Wilkinson qui accuse haut et fort l’ancêtre de notre héros. Partant de cette seule page, Gates va devoir réunir de nombreux indices, décoder des messages secrets et remonter toute la piste sur laquelle il est entraîné pour prouver que son arrière-arrière-grand-père tentait de découvrir un trésor et n’était absolument pas mêlé à l’assassinat de Lincoln.
Ce périple, marqué par de surprenantes révélations, le conduira vers les secrets les mieux gardés de notre monde... Découvrira-t-il la mythique cité d’or ? Parviendra-t-il a innocenter son ancêtre ? Eh bien ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler le dénouement de l’histoire !

Parlons plutôt des personnages qui font vivre cette aventure palpitante ! Et attention, nous avons droit à une jolie brochette d’acteurs !

Benjamin Gates est interprété par Nicolas Cage qui se montre fidèle à lui-même dans ce rôle mélangeant intellect et prouesses physiques. Son personnage est fondamentalement gentil et profondément humain. Un être humain avec ses craintes, ses doutes et aussi, ses petits problèmes de couple.

D’ailleurs son ex-compagne, Abigail, interprétée par Diane Kruger, est dynamique, sûre d’elle et plutôt tête de mule. En effet, quand elle a une idée en tête, on peut dire qu’elle ne l’a pas…ailleurs ! Mêlée à l’aventure un peu par hasard, elle va refuser de rester sagement à la maison et intègrera l’équipe au cours du périple.

Fait aussi partie de l’équipe l’indispensable informaticien Riley qui parvient toujours à déjouer les systèmes d’alarmes grâce à ses extraordinaires compétences. Il est l’assistant de Gates et le suit dans toutes ses aventures, bien qu’on ne puisse pas franchement dire de lui qu’il est un aventurier téméraire ! Non, lui, ce n’est pas franchement son truc mais il suit tant bien que mal le reste de l’équipe.

Reste à vous parler du méchant, interprété lui par le fantastique Ed Harris, qu’on a vu maintes fois jouer les malfrats, rôles qui lui vont à merveille ! Wilkinson veut lui aussi mettre la main sur le trésor mais ses adversaires ont une longueur d’avance. Il va donc tout mettre en œuvre pour les rattraper tout en les laissant résoudre les énigmes pour lui… Il s’épargne le plus difficile et désire s’attribuer le succès de l’éventuelle découverte… Un vrai méchant comme on les aime !



Le concept de l’Indiana Jones de temps modernes fonctionne bien. Même si on a parfois une impression de « déjà vu », ce genre de quête au trésor reste toujours palpitant et plein de bonnes surprises. Le scénario est bien construit, l’histoire est facile à suivre mais n’est pas minimaliste pour autant. On ne s’ennuie pas et même si c’est un DVD Disney, on n’a pas non plus l’impression de regarder un film pour enfants dont l’histoire aurait été simplifiée pour aider à sa compréhension.

Les acteurs sont tous extrêmement talentueux, mais j’ai presque envie de relever en particulier la prestation d’Ed Harris qui, encore une fois, interprète de manière extraordinaire le méchant de l’histoire. Son charisme et sa présence à l’écran ne sont plus à prouver et aucun autre acteur n’aurait pu incarner le rôle de Wilkinson mieux que lui dans cette aventure.

Les effets spéciaux ont été réalisés sans exagération et avec une retenue parfaitement dosée. Pas d’explosions à tout va, pas de paysages fantasmagoriques ni de cascades humainement impossibles. Non, dans cette aventure, tout ou presque pourrait être réel, ce qui fait qu’on se plonge totalement au cœur de l’action du début jusqu’à la fin. On peut aussi relever une course-poursuite en voiture dans les rues de Londres qui nous scotche à notre fauteuil et nous fait chercher à tâtons notre ceinture de sécurité, juste au cas où !

Le film ne comporte aucune violence inutile, pas de sang ni de bagarre, ce qui le rend accessible aux enfants dès 10 ans ainsi qu’aux personnes n’appréciant pas les scènes trop crues.

Et pour finir, la conclusion, c’est votre spécialiste Fun Vidéo à Courrendlin qui vous la donne et qui vous dit ce qui suit :

Ce deuxième volet des aventure de "BENJAMIN GATES" est aussi accrochant et bluffant que le premier, même encore plus passionnant.
Toujours la même recette : chasse au trésor, action, suspense, mystère, et cela fonctionne parfaitement.
NICOLAS CAGE fournit une très bonne prestation en Benjamin GATES, l'Indiana Jones des temps modernes.
En conclusion "BENJAMIN GATES ET LE LIVRE DES SECRETS" est un excellent film d'aventure jalonné de pièges inattendus et de rebondissements en chaîne.
Tous les ingrédients sont là pour un très bon divertissement en famille.

Max & Co

Le film que l’on va découvrir ensemble aujourd’hui est une véritable prouesse en matière de réalisation. En effet, dans Max & Co, vous ne trouverez ni acteurs, ni dessins, ni même images de synthèse… Mais alors comment les personnages ont-ils été crées ? Vous en saurez un peu plus en deuxième partie de chronique.

Pour l’heure, parlons plutôt de l’histoire de Max & Co, film principalement destiné aux enfants.

Max est un renard qui débarque dans une ville inconnue pour retrouver son père qu’il n’a jamais rencontré. En chemin, il fait la connaissance d’un drôle de personnage un peu déjanté pour qui les moyens de se faire de l’argent sont aussi divers qu’insolites. Tantôt déguisé en diseuse de bonne aventure, tantôt agent de péage, tous les prétextes sont bons du moment qu’ils rapportent.

Lorsque Max arrive en ville, il se fait très vite de nouveaux amis et décroche un job de « musicien d’ascenseur » dans la très grande usine de Bzzz & Co, industrie leader dans la fabrication de tapettes à mouches.

Mais très vite, il remarque que des choses se trament dans l’usine… Non seulement on licencie en masse mais en plus, deux personnages semblent s’être mis le directeur dans la poche pour parvenir à relancer les ventes de l’usine…

L’un deux prône la restructuration de l’entreprise tandis qu’un savant fou va inventer un horrible stratagème pour faire vendre plus de tapettes à mouches, sans se soucier des terribles conséquences que sa tactique risque d’avoir sur les habitants de la ville.

Max et ses amis vont donc devoir trouver très vite une solution pour mettre fin à toutes ces manigances. Ainsi, les voilà qui entreprennent des réunions secrètes pour échafauder un plan et qui vont tout mettre en œuvre pour terrasser le méchant savant fou et faire régner à nouveau le calme dont la ville bénéficiait jusqu’alors.

Vous l’aurez compris, les personnages sont relativement nombreux mais on s’y retrouve facilement. Il y a Max, bien sûr, sympathique renard au courage et à la dévotion sans limites, Félicie, petite renarde au caractère bien trempé qui va se lier d’amitié avec Max, sans oublier Madame Doudou qui héberge Max dès son arrivée en ville ou encore Johnny, le renard vagabond.

Du côté des méchants, on fait face à Martin, le savant fou en fauteuil roulant multi-fonctions qui va user de son cerveau malsain pour mettre au point une stratégie commerciale franchement déloyale. Et puis le patron de l’entreprise, Rodolpho, qui n’a pas l’étoffe d’un chef et qui profite allègrement du travail de longue haleine accompli par son défunt oncle pour créer l’entreprise puisqu’il a tout simplement hérité de Bzzz & Co, sans devoir l’obtenir à la sueur de son front.

Tous ces personnages vont donc s’embarquer dans une aventure où le bien et le mal s’affrontent encore une fois.



Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, il s’agit d’un genre de film que l’on a peu vu sur les écrans, simplement parce que sa réalisation demande des mois de travail et de persévérance. Pas d’acteurs, pas de dessins et pas d’images de synthèse mais des poupées entièrement articulées que l’on fait bouger millimètre par millimètre et que l’on photographie après chaque mouvement. Passées en accéléré, les images vont donner vie aux personnages qui s’animeront ensuite sur notre petit écran.

Lorsqu’on regarde le film, on voit bien qu’il ne s’agit pas d’images de synthèse et on se demande justement plusieurs fois de quoi il s’agit réellement.

Pour cette raison, je conseille fortement de visionner les bonus AVANT le film, ce qui vous permettra de l’apprécier à sa juste valeur.

Un grand bravo donc pour cette prouesse technique extraordinairement bien maîtrisée !

Maintenant en ce qui concerne l’histoire, on peut dire que c’est un peu ambigu. Le thème de l’entreprise qui cherche à accroître son bénéfice est peut-être un peu compliqué pour les tout petits tandis que la bataille du bien contre le mal déjà vue et revue risque d’ennuyer les plus grands.

L’humour est présent mais peut-être pas suffisamment, en tout cas on ne rigole pas aux éclats comme c’est parfois le cas avec des films destinés aux enfants qui font aussi rire les adultes.

Le scénario est bien structuré, on ne s’ennuie pas et on ne perd pas le fil, même si plusieurs histoires sont regroupées en une seule. On pourrait d’ailleurs vous raconter l’histoire de l’usine Bzzz & Co, ou l’histoire de Max recherchant son père ou bien encore l’histoire de cette jeune chanteuse qui débarque en ville faisant chavirer bien des cœurs…

On peut aussi relever qu’un des méchants n’hésite pas à se servir d’un révolver après s’être fait écraser par un ascenseur et qu’un des personnages va perdre la vie, assailli par des mouches, voici donc deux événements tragiques qui pourraient déplaire aux jeunes enfants.

En conclusion, je dirais que l’histoire en elle-même aurait pu être mieux exploitée, avec plus d’humour pour alléger un peu toute cette affaire de crise économique peu réjouissante mais Max & Co reste tout de même un film exceptionnel de par sa réalisation qui saura ravir les amateurs de films d’animation et d’aventure.