mardi 13 avril 2010

Whiteout

C’est un grand coup de froid qu’on vous propose ce matin dans Microfilm puisqu’on va vous emmener en Antarctique pour découvrir le long-métrage du jour : Whiteout.

De la glace à perte de vue, des vents capables d’atteindre plus de 160km/h, des températures de -50°C et 6 mois par année d’obscurité totale. Au milieu de cette terre austère se trouve une base militaire à laquelle est rattachée Carrie Stetko, seule représentante de la loi dans ce territoire impitoyable.

Il ne reste plus que deux jours avant que la nuit ne s’abatte pour 6 mois d’obscurité totale… C’est à ce moment-là qu’un cadavre est découvert, au milieu de nulle part, sans campement à proximité. Apparemment tombé d’un mur de glace situé juste au-dessus mais on ne retrouve ni équipement, ni piolet.

Carrie Stetko pense immédiatement à un meurtre. Le tout premier homicide commis en Antarctique.

Elle commence par rejoindre la base militaire russe par avion suite à l’appel téléphonique d’un homme qu’elle connaît et qui promet de tout lui expliquer. Mais arrivée sur place, l’homme est, lui aussi, retrouvé mort.

C’est à ce moment-là que l’assassin surgit pour la première fois et tente de s’en prendre à Carrie qui parvient à s’échapper.

A partir de cet instant, Carrie sait qu’elle n’a plus que quelques heures pour démêler cette étrange affaire et trouver l’assassin avant que lui ne la trouve.


De prime abord, on pourrait penser que, visuellement, un film entièrement tourné dans la glace et la neige semble peu intéressant. Mais le réalisateur réussit à nous plonger au cœur de l’action dès les premières minutes si bien qu’on se sent totalement immergé dans cet univers impitoyable. On a du mal à souffler lorsque les rafales de vent s’écrasent contre les personnages, on a froid au mains lorsque Carrie perd malencontreusement ses gants (ce qui, dans de telles conditions, est évidemment extrêmement dangereux) et on se sent terriblement réconfortés lors des moments à l’intérieur de la base, au chaud et à l’abri de tout danger.

Néanmoins l’enquête en elle-même n’est pas particulièrement passionnante même si on ne s’ennuie jamais, on aurait préféré quelque chose de mieux construit. Si l’histoire s’était déroulée dans des conditions météorologiques « normales », elle en aurait été franchement banale. Une sorte de Julie Lescaut version polaire…

La jolie actrice Kate Beckinsale semble avoir été choisie pour rendre le film plus attrayant (pour preuve, la scène durant laquelle elle prend une douche, scène totalement inutile au scénario d’ailleurs) mais son personnage manque cruellement de profondeur et ne lui laisse pas la possibilité d’exprimer tout son talent.

Finalement, je dirais que Whiteout n’est pas un mauvais film mais qu’il n’a rien de révolutionnaire en dehors du lieu de l’action.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Whiteout est un bon thriller où l'action se passe en Antarctique à -55 degrés. Une fois n'est pas coutume.
La magnifique et talentueuse KATE BECKINSALE, héroïne de ce film, fait entièrement partie de la réussite de cette oeuvre.
La réalisation est très bonne et parfois innovante (je reproche juste quelques séquences pas trop visible lors du combat final sous la neige).
La photographie ainsi que les paysages sont magnifiques. Le suspense a une place primordiale dans l'intrigue et le déroulement de l'action.
Quand les scènes de "frissons" arrivent on prend notre pied.
En conclusion : Whiteout est un très bon thriller avec son lot de surprises et une ambiance glaciale.

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