mardi 6 avril 2010

The Box

Ce matin au programme de Microfilm, on vous propose de découvrir un long-métrage tout à fait particulier puisqu’il s’agit de science-fiction « à l’ancienne ». En effet, « The Box » est inspiré d’une série TV des années 70.

Norma et Arthur mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis. Mais comme tout un chacun, ils rencontrent aussi des problèmes. Arthur rêvait d’une place de travail comme astronaute mais il apprend que sa candidature a été rejetée. De son côté, Norma, enseignante, vient d’apprendre que certains frais ne lui serons plus accordés d’ici un mois. Ils vont donc devoir se serrer la ceinture face à un futur difficile.

Un matin, on dépose une drôle de boîte devant leur porte. Le soir même, un homme du nom de Steward sonne à leur porte. La moitié de son visage est mutilée, presque manquante mais sa voix calme est plutôt rassurante. Norma, seule à la maison, lui permet néanmoins d’entrer. C’est alors que Steward se met à parler de la boîte. La règle est très simple : si Norma ou son mari appuient sur le bouton rouge au sommet du cube, ils recevront 1 million de dollars en liquide, net d’impôt. En contrepartie quelqu’un, un parfait inconnu, mourra. Steward précise que l’offre n’est valable que 24h et que passé ce délai il récupèrera la boîte et proposera le marché à quelqu’un d’autre.

Lorsqu’Arthur rentre du travail, Norma lui raconte cette étrange rencontre avec Steward et lui explique la proposition faite par l’homme. Arthur croit d’abord à une mauvaise blague et va jusqu’à démonter la boîte. Ensemble, ils constatent que cette dernière est complètement vide et Arthur est désormais convaincu que ce bouton n’est relié à rien et que toute cette histoire est ridicule.

La nuit passe, longuement d’ailleurs. Le couple est perturbé, intrigué, tenté… C’est vrai qu’ils manquent d’argent… Et des inconnus qui meurent, il y en a tous les jours.

Pendant le petit déjeuner, le sujet de conversation est toujours le même… Faut-il ou non appuyer sur le bouton rouge ? Finalement Norma cède et pousse le bouton.

Quelques heures plus tard Steward arrive, leur reprend la boîte et leur donne leur argent. Mais à peine a-t-il tourné les talons que le couple est pris de remords. Norma et Arthur tentent de rattraper l’homme pour lui rendre son argent mais il est formel. Quelqu’un est mort, ils ont droit à leur argent, le contrat doit être respecté et il est trop tard pour faire machine arrière.

Bien vite les conséquences de leur acte vont faire leur apparition et des choses de plus en plus étranges vont se produire autour d’eux. Petit à petit ils comprendront qu’ils ne sont pas les seuls. Une énorme machination est en route et elle concerne l’humanité tout entière.



Comme ce long-métrage est inspiré d’une série TV des années 70, le réalisateur a voulu donner à son film une ambiance « seventies ». Ainsi, l’action se déroule dans ces années-là, les décors ont été somptueusement bien reconstitués et le scénario science-fiction est typique des années 70. A noter également que la musique a été inspirée par celle de Bernard Hermann, compositeur de la bande-originale de nombreux films d’Hitchcock .

Néanmoins, même si durant toute la première partie le spectateur est tenu en haleine par l’étrange proposition de Steward, le scénario nous mène ensuite dans un labyrinthe compliqué et trop imaginaire pour garder notre attention. Dans un premier temps on savoure chaque indice qui nous est donné mais plus l’histoire avance et plus le puzzle prend forme, moins on y croit et moins on s’intéresse au film.

Toutefois, à la fin du film, lorsque tout ou presque s’éclaire (car précisons-le, il reste quelques zones d’ombre), on prend quelques minutes pour réfléchir à tout ça, remettre les choses dans l’ordre, repenser aux détails. On se dit que oui, finalement, l’humanité est égoïste mais c’est à peu près tout et en plus, ça, on le savait déjà. Bref, on oublie bien vite la morale de cette histoire qui aurait pourtant pu donner naissance à un excellent thriller.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Après le sublime DONNIE DARKO, le réalisateur Richard KELLY revient avec ce savant mélange de science-fiction et de thriller sur fond de remise en question. On retrouve dans tous ses films ce même fil conducteur qu'est l'importance du choix que doivent faire les personnages. L'ensemble est ici brillant.
En plaçant l'histoire dans la fin des années 70, KELLY donne une touche de nostalgie à travers les décors jusqu' à tenir les couleurs vives de l'époque.
Dès le lancement de l'intrigue, c'est à dire, la première minute, nous sommes emmenés dans une enquête chargée de suspense et d'incompréhension.
Le jeu d'acteur de Cameron DIAZ et James MARDSEN, la musique tout droit sortie d'un film de David LYNCH, l'ensemble nous plonge à pieds joints dans l'intrigue.
THE BOX est un film qui nous fait réfléchir sur la nature humaine.
En conclusion : Avec THE BOX, Richard KELLY nous offre encore une fois un film remarquable, surprenant et excitant.

Aucun commentaire: