mardi 30 mars 2010

2012

Les Mayas nous auront prévenus, la fin du monde c’est pour 2012 ! Eh oui, parce que le calendrier de la civilisation Maya s’arrête en 2012, il n’en fallait pas plus au réalisateur Roland Emmerich pour créer le long-métrage qu’on vous présente aujourd’hui.

L’histoire commence en Inde, en 2009. Un scientifique constate que les éruptions solaires sont anormalement puissantes. Si cette activité solaire continue sur cette lancée, des réactions en chaîne sont à prévoir. Le scientifique conclut bientôt que ces réactions pourraient même entraîner la fin du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Très vite, il appelle un ami américain, lui aussi un homme de science, et lui apprend la nouvelle. Ce dernier alerte immédiatement le gouvernement américain en lui soumettant un rapport complet.

Après étude du dossier, il en ressort que le gouvernement a deux ans pour mettre au point une échappatoire et sauver un maximum de vie.

Arrive l’année fatidique. Des tremblements de terre surviennent un peu partout sur le globe. D’abord plutôt faibles, leur intensité s’aggrave au fil des semaines jusqu’à laisser parfois d’énormes failles sur les routes.

Parallèlement, Jackson Curtis, simple romancier, décide d’emmener ses enfants pour un week-end camping. Sur place, il fait la connaissance d’un drôle de type qui prétend que la fin du monde est proche et que le gouvernement a même construit des vaisseaux pour sauver la vie des personnalités influentes de ce monde ainsi que les personnes assez riches pour s’offrir un billet d’embarquement. Tout d’abord sceptique, Jackson commence à croire aux dires de cet étrange personnage.

Lorsqu’il ramène les enfants chez leur mère, les choses commencent à se corser. Les tremblements de terre deviennent si violents qu’ils dévastent tout sur le passage. Ni une, ni deux, Jackson embarque son ex-femme, ses enfants ainsi que le concubin de madame.

Une folle course contre la montre va alors démarrer pour fuir cette fin du monde qui semble plus qu’imminente. Les catastrophes s’enchaînent, la Terre commence à disparaître et il ne leur reste plus que quelques heures pour essayer d’embarquer dans l’un des vaisseaux du gouvernement. Des vaisseaux qui s’avèrent en réalité être des arches navales prévues pour résister à la dernière phase de la fin du monde : l’engloutissement des terres par d’énormes tsunamis. Ça promet !



Avec tout le battage médiatique que ce long-métrage a engendré, il était impossible de passer à côté.

Une chose est sûre, c’est qu’on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. Malgré une durée de 2h30, pas une minute de répit ne nous est offerte et c’est plutôt un bon point. L’image et la photographie sont magnifiques est les effets spéciaux à couper le souffle.

Mais des effets spéciaux qui font aussi rire parce qu’ils sont totalement exagérés. Alors oui, la fin du monde ne se passera certainement pas en douceur mais de là à imaginer de telles aberrations, faut pas pousser ! Le spectateur n’est pas dupe et lorsque New York sombre dans les entrailles de la terre, on n’y croit pas. Sans parler d’une montée des eaux tellement puissante qu’elle atteint presque le sommet de l’Everest…

Les acteurs, à part courir partout, s’envoler en avion et échapper à la mort une dizaine de fois, n’ont pas grand-chose à faire d’un point de vue artistique. Des interprétations faciles, des personnages clichés avec notamment la mère dont le cœur vacille entre son ex et son compagnon actuel, le chirurgien esthétique vantard et hautain, le fils rebelle et le papa super-héros. Du déjà vu, revu et re-revu !

Mais malgré tout cela, 2012 est un film qu’il faut avoir vu une fois, ne serait-ce que pour la qualité des effets spéciaux et pour profiter d’en rire avant que l’on n’arrive vraiment en 2012… Qui sait, après tout, si les Mayas n’avaient pas raison ?

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

Voici le seul film au monde où un bateau entre en collision avec l'Everest...
Seulement il sera bon à l’avenir qu'une débauche d'effets spéciaux démentiels soit contrebalancée par un scénario qui nous épargne les niaiseries d'usage.
Papa est un héros, maman l'aime toujours, beau-papa est contrarié, les politiques sont des enfoirés.
Le réalisateur Roland EMMERICH noie totalement son intrigue sous une déferlante d'effets spéciaux .On a pas le temps de respirer.
C'est donc là que réside la force de 2012 : le film a beau être simpliste ou manquer de retenue dans son déroulement narratif, il en ressort toujours quelque chose de positif.
Quant aux acteurs il ne vaut pas la peine d'en parler car les dialogues sont très restreints.
En conclusion : 2012 est un film à côté duquel il est impossible de passer, il faut tout de même le voir pour ses effets spéciaux dantesques.
La fin du monde est proche selon le calendrier maya.

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