mardi 2 juin 2009

Mensonges d'état

Le film qu’on vous présente ce matin dans Microfilm, « Mensonges d’état », a été adapté du roman d’un journaliste du Washington Post, David Ignatius, publié en 2007 et salué pour sa description des méthodes des services d'espionnage américains...

Il s’agit de l’histoire d’un ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak, Roger Ferris qui est recruté par la CIA pour traquer un terroriste leader d’Al Qaida, basé en Jordanie, Al-Saleem. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très roué vétéran de la CIA Ed Hoffman qui donne ses instructions par téléphone depuis Paris, en conduisant ses enfants à l’école ou en cuisinant. Sera de la partie également, le chef des renseignements jordaniens, Hani Salaam.

Pour débusquer le chef terroriste ils décident de faire croire à l'expansion de leur propre organisation
djihadiste, dans l'espoir d'un contact téléphonique, dans un monde où les terroristes ont appris à se passer des moyens des communications modernes qui pourraient être interceptées et les faire tomber.

Bien que Hani Salaam et Ed Hoffman soient censés être ses alliés, Ferris s'interroge : jusqu'où peut-il leur faire confiance sans mettre toute son opération - et sa vie - en danger ?

Eh bien ne comptez pas sur nous pour répondre à cette délicate question !

Ce qu’on peut vous dire, par contre, c’est que certaines personnes ne vont pas hésiter à mettre des bâtons dans les roues de Ferris qui devra faire preuve d’une vigilance pour mener à bien sa mission.

Malheureusement, je ne peux pas vous en dire plus au risque de vous dévoiler des points cruciaux du scénario…



Tout d’abord, relevons que ce long-métrage regroupe quelques grands noms du cinéma : le réalisateur Ridley Scott, Leonardo Di Caprio dans le rôle de Ferris et Russel Crow dans le rôle d’Ed Hoffman, le supérieur de Ferris.

Rien à redire donc au niveau du jeu des acteurs. Di Caprio prouve encore une fois qu’il n’a plus grand-chose à voir avec le petit minet gentil de Titanic que nous connaissons tous. Il a mûri, grandi, il interprète aujourd’hui des rôles souvent graves et toujours avec grand talent.

Russel Crow vieillit gentiment mais ne perd pas son dynamisme pour autant. On regrette toutefois que ce rôle ne lui permette pas d’exprimer tout son talent puisqu’il joue assez en retrait, on ne le voit qu’au téléphone, donner des instructions à Ferris et jamais il ne s’aventure dans l’action.

Le scénario est un peu flou par moments, il n’y a pas vraiment d’introduction, on se retrouve directement au cœur de l’action. On ne sait pas toujours où on en est et on voyage souvent d’un pays à l’autre. A moins d’être très concentré et de réfléchir, on perd parfois le fil et on ne sait plus toujours ce qui se passe.

Je trouve également que ça manque un peu de suspense, on a facilement tendance à décrocher et à porter son attention sur autre chose mais sans jamais vraiment s’ennuyer.

Toutefois, on peut dire que c'est du travail bien fait, la mise en scène est impeccable.

La conclusion vous est donnée par Fun Vidéo, votre spécialiste à Courrendlin qui vous dit ce qui suit :

MENSONGES D'ETAT marque la quatrième collaboration du réalisateur Ridley SCOTT avec son acteur fétiche Russel CROWE, une collaboration entamée en 2000 avec GLADIATOR.
MENSONGES D'ETAT est un excellent film d'espionnage réalisé de main de maître par Ridley SCOTT.
Que dire des 2 acteurs principaux ? Leonardo DI CAPRIO et Russel CROWE, sont tout simplement géniaux.
Comment savoir si les américains ont cette capacité de pouvoir espionner n'importe qui n'importe ou dans le monde. Si tel est le cas le film devrait être projeté et visionné par tous les islamistes intégristes pour apprendre les méthodes américaines. Sujet délicat, film puissant par sa représentation de la loyauté et de la confiance entre hommes, envers un pays, envers ses idéaux.
En conclusion "MENSONGES D'ETAT" est un film prenant, poignant, où l'on se sent immédiatement immergée dans cette triste réalité.
A se demander si ce n'est qu'un film.
Bravo Ridley SCOTT !!!

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